Octobre revient
Il frape à nos portes
Habillé de brumes
Coiffé de feuilles mortes
Il chasse les saisons
Une à une, enfourchées
Par le souffle guerrier
Du vent vagabond
Les branches stériles
Des arbres frustrés
Courbent encore l’échine
Desséchées et prostrées
Agonisantes sous la grisaille
Des nuages méphitiques
Qui forgent la foudre
Pour châtier l’arbre hérétique
O ! Funeste de tout les mois ;
Ne ravive souvenir
Des fléaux d’autre fois
Qui nous font dépérir
Octobre en soutanes
Octobre en tuniques
Prédicateurs ou guerriers
Dramaturge ; dramatique
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