Mon Amour m'a quitté
C'est surtout ce regard qui flottait dans l'air
Qui parfumait les lourdes brumes dès l'aurore
Ces yeux timides déposés dans une baie en or
C'est de ce regard dont je ne puis me défaire
J'ai sondé mon pauvre coeur écorché et triste
Il était plein de tes mots impérissables et doux
J'aimerais le contredire, lui dire qu'il est fou
Le persuader que j'aimerais une autre Calliste
Tu as laissé mon coeur froid exposé au vent
Habille-le de voyages, prends-le en pitié
Abreuve-le des caresses de mots chuchotés
Mais il est glacé car il est exposé au vent
Les images de nos corps misérables et enflammés
Devant l'automne déchiré et déjà consumé
Enlacé sous l'ombre de l'espoir qui balbutiait
J'embrassais ton joli visage défait
Je trouve le sommeil dans des rêves fabriqués
Des tes gestes amoureux et compliqués
A qui vais-je désormais du doigt indiquer
Les fleuves qui poussèrent les rois à abdiquer
Les fleuves jaloux où tu ne veux plus t'admirer
Car c'est dans ces eaux que mon âme s'est noyée
En voulant abreuver de pudeur et de beauté
Des voluptés, dont ta rupture l'a privée....
Chaarar
C'est surtout ce regard qui flottait dans l'air
Qui parfumait les lourdes brumes dès l'aurore
Ces yeux timides déposés dans une baie en or
C'est de ce regard dont je ne puis me défaire
J'ai sondé mon pauvre coeur écorché et triste
Il était plein de tes mots impérissables et doux
J'aimerais le contredire, lui dire qu'il est fou
Le persuader que j'aimerais une autre Calliste
Tu as laissé mon coeur froid exposé au vent
Habille-le de voyages, prends-le en pitié
Abreuve-le des caresses de mots chuchotés
Mais il est glacé car il est exposé au vent
Les images de nos corps misérables et enflammés
Devant l'automne déchiré et déjà consumé
Enlacé sous l'ombre de l'espoir qui balbutiait
J'embrassais ton joli visage défait
Je trouve le sommeil dans des rêves fabriqués
Des tes gestes amoureux et compliqués
A qui vais-je désormais du doigt indiquer
Les fleuves qui poussèrent les rois à abdiquer
Les fleuves jaloux où tu ne veux plus t'admirer
Car c'est dans ces eaux que mon âme s'est noyée
En voulant abreuver de pudeur et de beauté
Des voluptés, dont ta rupture l'a privée....
Chaarar
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