Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Poème à mon père

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Poème à mon père

    il est si difficile
    de penser à toi
    j'aurais tant aimé
    t'avoir à mes côtés
    t'écouter me parler
    te serrer dans mes bras

    papa je suis bléssée
    je n'ai que des images
    et j'aurais tant aimé
    voir bouger ton visage
    connaitre tes pensées
    m'élever pour être sage

    si j'avais un instant
    pour te voir vivant
    si je t'avais en face
    et que j'aurais ma place
    dans ta vie et ton coeur
    j'oublierais mes malheurs
    ce qui est fait est fait
    tu n' reviendras jamais

    oui, jamais n'est qu'un mot
    mais il a la puissance
    que rassemblent mille maux
    et il me fait saigner.
    comme j'aurais voulu
    voir ton regard passer
    sur moi avec tendresse.

    Ce temps est révolu
    où dans tes bras nichée
    j'accueillais tes caresses
    je me souviens de toi,
    de ces moments passés.
    tu riais avec moi,
    et tes bras m'enlaçaient.

    je revois ce regard
    qui montrait un regret
    je crois que tu savais
    qu'on n'se reverrait pas
    mon front reste marqué
    par ce jour avec toi
    toujours je t'aimerai
    mon valeureux papa.

    ce qui est fait est fait
    tu n' reviendras jamais
    je n't'aurais pas connu
    mais paradoxalement
    tu resteras sûrement
    l'esprit le plus présent
    qu'aura connu ma vie.
    Dernière modification par hassaï, 17 juin 2009, 22h51.
    "la réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée" Platon.

  • #2
    à ma mère

    Si tu savais ma mère
    comme tu as manqué à ma vie
    comme les jours étaient sombres
    et mon âme, endormie
    séparrées par la mer
    j'ai noyé mon esprit

    l'impression d'être une ombre
    et la peur du rejet
    ne m'ont jamais quitté
    l'incertitude d'exister
    et l'insecurité
    m'ont tant accompagné

    si tu savais ma mère,
    comme j'ai supplié Dieu,
    de revenir à ses côtés
    car les consolations
    furent de courte durée
    et mes jours, si pluvieux

    comme je suis fatiguée
    de toujours espérer
    combattre ma destinée
    et pouvoir réussir ;
    je voulais étonner
    pour me sentir aimé

    si tu savais maman
    comme j'ai le goût amer
    d'une vie abandonnée
    et d'un desintérêt
    à vivre sur cette terre
    et à toujours errer

    si tu voyais mon coeur
    et comme il est blessé,
    car toutes ces années
    m'ont fait réaliser
    mon manque de valeur
    et mes fausses idées

    je vois ma vie courrir
    mais ne peux la rapeller
    a cause de mon chagrin
    qui en moi est ancré
    et m'a tant fait échoué

    comme il est lourd ce poids
    de la résignation
    et de la solitude
    il pèse si lourd en moi
    que désormais sans lui
    j'ai peur de m'envoler
    et de vivre ma vie

    Toujours je réfléchis
    Et me torture l'esprit
    sur ce qu'il faudrait faire
    ou surtout ne pas faire
    pour fuir les reproches
    ne pas être malaimée

    maman, si tu savais
    comme je suis usée
    de toute cette comédie
    de ne pas révéler
    la personne que je suis
    et que je sais meilleure

    tu dois savoir maman
    que je t'ai remplacé
    par le très haut, le grand
    pour pouvoir m'accrocher
    au moins à la raison
    et échapper au mal

    j'aurais au moins gagné
    de ne pas avoir fait
    du diable, mon ami.
    Dernière modification par hassaï, 17 juin 2009, 22h54.
    "la réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée" Platon.

    Commentaire


    • #3
      Très émouvant et très touchant
      Je me suis complètement retrouvée dans ton premier poème

      merci pour le partage et au plaisir de te lire

      courage miss
      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

      Commentaire


      • #4
        @spacialle

        Merci beaucoup, je suis très honnorée.
        "la réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée" Platon.

        Commentaire


        • #5
          bel hommage
          c est si difficile sans nos parents....
          que dieu leurs fasse misericorde

          tu dois savoir maman
          que je t'ai remplacé
          par le très haut, le grand
          pour pouvoir m'accrocher
          au moins à la raison
          et échapper au mal
          j ai particulierement aimé ce passage tres fort a mon sens

          merci

          Commentaire


          • #6
            @ maysarah

            merci, je le partage aujourd'hui sur ce forum pour justement aider certains à trouver un apaisement, que je n'ai pu trouver moi même que dans les livres et non auprès de quelqu'un. Cependant tout va bien aujourd'hui pour moi, cela fait bien longtemps que mes parents m'ont quitté. On vit avec cette blessure toute la vie mais avec la maturité et l'aide de Dieu, on réussi à lever la tête et à continuer. Je dédie ces poêmes à tous les orphelins du monde, que Dieu les aide AMINE.
            "la réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée" Platon.

            Commentaire


            • #7
              C'est très beau

              ça me rappel mon poème que j'ai écri pour maman ...

              Commentaire


              • #8
                Très bel hommage à tes parents katachehassina merci de l avoir partagé.

                Commentaire


                • #9
                  merci tite fee et katherine
                  "la réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée" Platon.

                  Commentaire


                  • #10
                    Belle hommage à tes parents.
                    On ne découvre vraiment leur valeur et leur poids que lorsqu'ils nous quittent.
                    Allah yarhém ceux qui ont quitté ce monde et Longue vie à ceux qui sont encore parmi les leurs.
                    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

                    Commentaire


                    • #11
                      merci zac', mais il faut savoir que ma mère n'est pas morte, j'ai juste été séparée d'elle à l'âge de quatre ans, je n'ai jamais vécu avec elle, mais elle vit encore.
                      "la réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée" Platon.

                      Commentaire


                      • #12
                        mais il faut savoir que ma mère n'est pas morte, j'ai juste été séparée d'elle à l'âge de quatre ans, je n'ai jamais vécu avec elle, mais elle vit encore.
                        Que dieu lui donne longue vie et fasse en sorte que les jours qui lui restent soient pleins de repos, de joies et santé et qu'elle puisse surtout poser sur ses genoux, ta progéniture.
                        Un hommage aux parents n'est pas forcément rendu à titre posthume.
                        La mienne aussi est encore vivante. Elle a 86 ans...


                        Quand j’observe ce ventre frêle où naguère j’ai vécu,
                        Merveilleuse et magique, tu l’es, Et j’en suis convaincu
                        Neuf mois de patience, d’épreuves, et de douleurs
                        Bien avant ma naissance j’étais déjà dans ton cœur.

                        Tu pleurais de souffrances et de joie en me donnant la vie.
                        Me voir exister et me voir vivre, c’était ta seule envie.
                        Tu m’offrais ta poitrine abondante qui m’a tant réchauffé
                        M’abreuvant de ta voie lactée, comme le ferait une fée.

                        Tes jambes si lourdes aujourd’hui, mais jadis de gazelle,
                        Se résignent en silence et ne portent plus ce corps si frêle,
                        Je te porterai sur mes épaules, tant que tu seras de ce monde,
                        Je te caresserai et te protégerai, à des kilomètres à la ronde.
                        Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X