Le brouillard s'étend ,s'étend
Sur une maison la pluie s'abat, s'abat
Tout le monde prétend, prétend
Qu'un malheur l'a frappa ,la frappa
Au brouillard s'associa le vent ,le vent
Et le voila menaçant les tuiles et les arracha
Les arbres s'associent au brouillard ,à la pluie et le vent
Lâchant leurs tronc sur la semence du fermier
Toute murie, toute jaunie
Pourquoi cette haine, cet acharnement
Personne ne le sait, personne ne le dit
On a entendu ,on entend
Que dans la misère vivant
Il fallait y rester ,y rester
Si ce malheur ne lui est pas arrivé à temps ,à temps
Il serait rassasié ,et comblé
Or ce genre de bonheur galopant, galopant
Ne lui est guerre destiné ,ne lui est guerre permis
Boire et manger à sa faim
C'est tout ce qu'il souhaitait
Mais apparemment, évidemment
Venant de lui c'est trop demandé, si ce n'est exagéré
Après avoir fait face aux gens ,aux gens
Qui lui en voulaient pour cette terre , cette patrie
Le voilà contraint à combattre
La nature et ses torrents, torrents
Mince! certains ont tout bon ;tout bon
Tandis que d'autres vivent en rampant, ramassant
Les miettes que les autres leurs jettent de temps en temps.
Moi,le 06/11/2005 22 h 50
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