O toi qui dans l'univers entier es l'objet choisi de mon coeur!
Toi qui m'est plus chère que l'âme qui m'anime, que les yeux qui m'éclairent!
Il n'y a rien, o idole, de plus précieux que la vie:
eh bien! Tu m'es cent fois plus précieuse qu'elle.
Ce rubis précieux vient d'une mine sans égale
cette perle unique est empreinte d'un sceau incomparable;
nos différentes conclusions sur cette matière sont erronées,
l'énigme du véritable amour s'explique dans un langage à part.
Qu'elles sont belles, ces verdures qui croissent aux bords des ruisseaux!
On dirait qu'elles ont pris naissance sur les lèvres d'une angélique beauté.
Ne pose donc pas sur elles ton pied avec dédain,
elles proviennent de la poussière d'un visage au teint de tulipe.
Un peu de pain, un peu d'eau fraîche, l'ombre d'un arbre, et tes yeux!
Aucun sultan n'est plus heureux que moi. Aucun mendiant n'est plus triste.
Chaque matin, la rosée accable les tulipes, les jacinthes et les violettes,
Mais le soleil les délivre de leur brillant fardeau. Chaque matin, mon cœur est plus
Lourd dans ma poitrine, mais ton regard le délivre de sa tristesse.
Quand tu chancelles sous le poids de la douleur, quand tu n'as plus de
Larmes, pense à la verdure qui miroite après la pluie. Quand la splendeur du jour
T’exaspère, quand tu souhaites qu'une nuit définitive s'abatte sur le monde, pense au
Réveil d'un enfant.
Toi qui m'est plus chère que l'âme qui m'anime, que les yeux qui m'éclairent!
Il n'y a rien, o idole, de plus précieux que la vie:
eh bien! Tu m'es cent fois plus précieuse qu'elle.
Ce rubis précieux vient d'une mine sans égale
cette perle unique est empreinte d'un sceau incomparable;
nos différentes conclusions sur cette matière sont erronées,
l'énigme du véritable amour s'explique dans un langage à part.
Qu'elles sont belles, ces verdures qui croissent aux bords des ruisseaux!
On dirait qu'elles ont pris naissance sur les lèvres d'une angélique beauté.
Ne pose donc pas sur elles ton pied avec dédain,
elles proviennent de la poussière d'un visage au teint de tulipe.
Un peu de pain, un peu d'eau fraîche, l'ombre d'un arbre, et tes yeux!
Aucun sultan n'est plus heureux que moi. Aucun mendiant n'est plus triste.
Chaque matin, la rosée accable les tulipes, les jacinthes et les violettes,
Mais le soleil les délivre de leur brillant fardeau. Chaque matin, mon cœur est plus
Lourd dans ma poitrine, mais ton regard le délivre de sa tristesse.
Quand tu chancelles sous le poids de la douleur, quand tu n'as plus de
Larmes, pense à la verdure qui miroite après la pluie. Quand la splendeur du jour
T’exaspère, quand tu souhaites qu'une nuit définitive s'abatte sur le monde, pense au
Réveil d'un enfant.
Omar khayyam
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