Il marchait seul perdu le regard ailleurs
Il faisait froid
Non pas parce que c’était l'aurore
Mais parce qu’il avait froid
Il avançait seul le regard ailleurs
Et cet ailleurs c’était nulle part
Enfin si
C’était loin d’ici
Si loin de lui
De sa vie
De sa maison
De sa raison
Il n’avait pas le choix
Pas d’emploi
Pas d’argent
pas d’avenir
juste mourir à petit feu
Tenir les murs ?
Même eux ils chancelaient
Il s'enfuyait comme un voleur
Si plein de larmes au fond du cœur
Ses parents dormaient insouciants sans savoir
Qu’a leurs réveils, il n’y serait plus
Harraga non ne pars pas
Car là bas c’est bien pire que ce que tu crois
Les bateaux qui étaient en partance
Semblaient si plein d’abondance
Oui mais de chimères et de misère
La partance ne serait que l’errance
Traqué tu seras hors la loi
A la merci de tous les charognards
Qui se repaissent sans vergogne
Du désespoir que fait naitre le départ
Loin de son pays aux effluves de jasmin,
d'olivier du bonheur d'aimer
l'odeur de la mer
Du vent qui vient caresser
et emporte tout chagrin qui n'existe que loin des siens
Harraga, t'en va pas.
morjane
11/02/09
Il faisait froid
Non pas parce que c’était l'aurore
Mais parce qu’il avait froid
Il avançait seul le regard ailleurs
Et cet ailleurs c’était nulle part
Enfin si
C’était loin d’ici
Si loin de lui
De sa vie
De sa maison
De sa raison
Il n’avait pas le choix
Pas d’emploi
Pas d’argent
pas d’avenir
juste mourir à petit feu
Tenir les murs ?
Même eux ils chancelaient
Il s'enfuyait comme un voleur
Si plein de larmes au fond du cœur
Ses parents dormaient insouciants sans savoir
Qu’a leurs réveils, il n’y serait plus
Harraga non ne pars pas
Car là bas c’est bien pire que ce que tu crois
Les bateaux qui étaient en partance
Semblaient si plein d’abondance
Oui mais de chimères et de misère
La partance ne serait que l’errance
Traqué tu seras hors la loi
A la merci de tous les charognards
Qui se repaissent sans vergogne
Du désespoir que fait naitre le départ
Loin de son pays aux effluves de jasmin,
d'olivier du bonheur d'aimer
l'odeur de la mer
Du vent qui vient caresser
et emporte tout chagrin qui n'existe que loin des siens
Harraga, t'en va pas.
morjane
11/02/09
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