Je me souviens bien de ces matins d'hiver
Lorsque ma main dans ta main,
Le soleil riait de nos yeux grand ouverts
Espérant tout de demain…
Nous n'avions que seize ans à peine,
Nous étions purs et amoureux;
Premiers émois de marjolaine,
Brins de fougère et doux aveux.
Je me souviens bien de ces matins d'hiver
Lorsque sur l'étang gelé,
La brume estompait jusqu'au chemin de terre
Nous laissant seuls, isolés…
Nous n'avions que vingt ans à peine,
Nous étions fous, et si fougueux;
La vie nous a enseigné d'elle
Que l'on n'est pas toujours heureux.
Je me souviens bien de ces rêves d'hier,
Lorsqu'un soir tu es parti,
L'étang était blanc des frimas de l'hiver
Songes en pizzicati
Nous n'avions que trente ans à peine,
Mais tu n'étais plus amoureux;
Le vent seul a chanté ma peine
Quand mon cœur me semblait si vieux !
Je ne ferai plus de ces rêves d'hier
Dont le temps s'en est allé,
J'ai quant à moi traversé bien des déserts,
Connu des ciels étoilés…
Où l'amour reviendra peut être,
Nouveau printemps, nouvel été,
La Vie est appel à renaître
Pour le cœur qui voudra chanter.
Et l'amour reviendra peut être,
Avec ses heures enchantées,
La Vie est appel à renaître
Pour le cœur qui saura chanter.
Tazerwalt
Lorsque ma main dans ta main,
Le soleil riait de nos yeux grand ouverts
Espérant tout de demain…
Nous n'avions que seize ans à peine,
Nous étions purs et amoureux;
Premiers émois de marjolaine,
Brins de fougère et doux aveux.
Je me souviens bien de ces matins d'hiver
Lorsque sur l'étang gelé,
La brume estompait jusqu'au chemin de terre
Nous laissant seuls, isolés…
Nous n'avions que vingt ans à peine,
Nous étions fous, et si fougueux;
La vie nous a enseigné d'elle
Que l'on n'est pas toujours heureux.
Je me souviens bien de ces rêves d'hier,
Lorsqu'un soir tu es parti,
L'étang était blanc des frimas de l'hiver
Songes en pizzicati
Nous n'avions que trente ans à peine,
Mais tu n'étais plus amoureux;
Le vent seul a chanté ma peine
Quand mon cœur me semblait si vieux !
Je ne ferai plus de ces rêves d'hier
Dont le temps s'en est allé,
J'ai quant à moi traversé bien des déserts,
Connu des ciels étoilés…
Où l'amour reviendra peut être,
Nouveau printemps, nouvel été,
La Vie est appel à renaître
Pour le cœur qui voudra chanter.
Et l'amour reviendra peut être,
Avec ses heures enchantées,
La Vie est appel à renaître
Pour le cœur qui saura chanter.
Tazerwalt
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