L’âme
Je ne puis m’en dormir, mon cœur, à toi je pense
Dans la nuit noire emplie de calme et de silence
Je veille, je médite et mes songes de bercent
Aux rayons consolants que tes poèmes versent
Tout mon être a senti la blessure en ton âme
Ta voix, souvent, a plaint les douleurs de mon cœur,
Tes mots ont redonné de l’élan à ma flamme
Ta douceur m’a étreint d’une immense chaleur
Quand tu dresses en mon sein très faisceaux d’harmonie
Tu fermes l’avenir de ma mélancolie
Car tes rayons d’argent fécondent une lumière
Régénérant mon cœur et ma vie toute entière
Mon regard se promène à travers ton mystère
Je ressens ta douleur, tu n’es plus solitaire
Je veux faire vibrer la harpe de l’espoir
Et chasser de ton cœur le vaste horizon noir
Lors, mon luth accompagne l’essor de ta chanson
Et nos cœurs réunis vibrent à l’unisson
Il nous faut oublier les anciennes souffrances
Et rechercher encore de neuves espérances
Le cœur, dans sa douleur, se grignote toujours
D’une quête incessante qui profane ses jours
La joie revient pourtant, car brille la lumière
Parmi nos ondes d’or, dans nos eaux de velours
Nous retrouvons en nous le printemps éternel
Recueillant nos secrets, les gardant pour toujours
Nous venons l’un à l’autre doucement, lentement
Il nous faut retourner le sablier du temps
Ce n’est plus le printemps, et pas encore l’hiver
Mais le vent turbulent vient enfin de se taire
Le cœur
La nuit tisse ses voiles et m’embrume le cœur
Je me sens desséché comme une vieille olive
Jetée sur le chemin de ronde du malheur
Ma poésie est morte et mon âme captive
Quand tu m’as entendu, tu as su t’approcher
Très délicatement comme on chante une ronde
A un enfant craintif que la tristesse inonde
Et tu m’as invité avec toi à danser
Mais déjà dans la nuit je m’étais enfoncé
Comme un noyé qui coule à pic au fond de l’onde
Et se hâte à toucher le fond pour s’élancer
A nouveau vers l’azur et revenir au monde
Mais le fond est profond, je ne l’ai point trouvé
Aussi proche de moi que l’espérait mon âme
Voici que j’erre encore comme l’hippopotame
Les naseaux hors de l’eau mais le corps immergé
Surtout je sens en moi l’inspiration tarie
Je m’arrache à moi-même un chant pauvre et ranci
Je m’essaie d*à te dire une amitié fidèle
Et m’attriste à n’en voir briller qu’une étincelle
Pourtant, lotus aimé, ne crois pas que j’oublie
La chaleur qu’à ta voix tout mon sang irradie
De ta douce harmonie tu m’as désaltéré
La beauté de tes chants m’a permis d’espérer
Alors, ne m’oublie pas ! Aide-moi à passer
Ces instants douloureux où ma flamme vacille
En déroulant pour moi de tes vers la résille
Où nos deux cœurs s’accrochent et se vont fiancer
L’âme
O toi, mon doux ami,
Immense est mon bonheur
D’être la préférée
D’entre toutes les fleurs
Dans tes jours de détresse où les mots se refusent
Où ton soleil se voile, où ton ciel s’obscurcit
Où le cri de ton cœur immense de diffuse
Je viens à toi, ami, te redonner la vie
Ma profonde amitié peut soulager ton cœur
J’entre timidement pour ne point l’effrayer
M’y installer au cœur de tes douleurs sacrées
Pour étaler un baume magique de douceur
Le cœur
Le jour se lève et la vie s’éclaircit
Le bleu du ciel inonde l’horizon
La forêt se déploie aux couleurs automnales
Une joie secrète diffuse en mon cœur
L’âme
Si ton cœur frémissant d’une affection secrète
S’approche doucement de mon cœur palpitant
Et de sa pureté la profonde retraite
Pour y mieux apaiser sa peine, son tourment
Respire le parfum de la divine fleur
Si seul, tu te débats comme un oiseau blessé
Si tu penses ta vie à jamais défleurie
Si tu restes longtemps sur ta page, accoudé
Croyant l’inspiration à sa source tarie
Respire le parfum de la divine fleur
Si tu songes à l'amour, atome d'un moment
Si tu crois qu'après lui rien de beau ne subsiste
Que le printemps est mort inexorablement
Et que tu restes seul, et que la vie est triste...
Respire le parfum de la divine fleur
Et s'il faut que tu saignes et toujours, et quand même
Et si nul n'en sait rien, si tu vis dans les bois
Evitant les humains de peur que quelqu'un t'aime
Et si tout seul tu pleures les amours d'autrefois...
Respire le parfum de la divine fleur
Si tu regardes au ciel, la rage solitaire
De ne pouvoir toucher l'azur indifférent
D'être à jamais perdu dans l'immense mystère
Et réduit à te taire et te dire impuissant...
Respire le parfum de la divine fleur
Si tu songes au passé et à ton désespoir
A l'immense douleur d'un grand amour fini
Si tu te sens gonflé d'une tristesse noire
Du long gémissement de ta mélancolie...
Respire le parfum de la divine fleur
O mon Coeur, moi je sens ta force et ta tendresse
Ami doux et plaintif qui parle en soupirant
Et tes mots sont pour moi tant de belles caresses...
Il tombe du bonheur de ton âme d'enfant.
C'est un poème que j'ai trouve y'a plus d'une année et que j'ai gardé, je vous le fais partagé....... M'excuse, je ne connais pas l'auteur
Une pensée très particulière pour une douce personne
Commentaire