Je connais le gout du sang
Je le sens toujours sur mes lèvres
J’ai donné et reçu trop de gnons
Mais depuis j’ai fais la trêve
J’ai laissé mourir dans mes bras
Un petit bonhomme de neuf ans
De quatre années ; moins âgé que moi
Mais la mort frape en tout temps
Je sens toujours sur ma poitrine
Son souffle court ; l’odeur du sang
Un œil fondu l’autre sublime
Rythmait de larmes son oraison
Le torse ouvert jusqu’à l’échine
Offrait à voir son cœur d’enfant
Ce petit cœur je le devine
Serait d’amour s’il vécût grand
Sur ses petites lèvres en déprime
Son dernier mot fut « maman »
Douce mère de dieu est ce crime
Et je le bannis pour châtiment
La mort faucha toute son âme
Lorsque ma main toucha son front
Son œil ardent perdît sa flamme
Et mes doigts s’en allèrent le fermant
Je verse depuis toutes mes larmes
Et tiens la promesse faite à l’enfant
De ne lever ni main ni arme
Quitte à passer pour un con.
Je ne serais jamais ce dieu infâme
Qui lui arracha ses neuf ans
Je recevrais vos poings au corps à l’âme
Et resterais de la paix l’amant.
Jamais oublié.
Je le sens toujours sur mes lèvres
J’ai donné et reçu trop de gnons
Mais depuis j’ai fais la trêve
J’ai laissé mourir dans mes bras
Un petit bonhomme de neuf ans
De quatre années ; moins âgé que moi
Mais la mort frape en tout temps
Je sens toujours sur ma poitrine
Son souffle court ; l’odeur du sang
Un œil fondu l’autre sublime
Rythmait de larmes son oraison
Le torse ouvert jusqu’à l’échine
Offrait à voir son cœur d’enfant
Ce petit cœur je le devine
Serait d’amour s’il vécût grand
Sur ses petites lèvres en déprime
Son dernier mot fut « maman »
Douce mère de dieu est ce crime
Et je le bannis pour châtiment
La mort faucha toute son âme
Lorsque ma main toucha son front
Son œil ardent perdît sa flamme
Et mes doigts s’en allèrent le fermant
Je verse depuis toutes mes larmes
Et tiens la promesse faite à l’enfant
De ne lever ni main ni arme
Quitte à passer pour un con.
Je ne serais jamais ce dieu infâme
Qui lui arracha ses neuf ans
Je recevrais vos poings au corps à l’âme
Et resterais de la paix l’amant.
Jamais oublié.
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