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Hommage à Cheikh Mohamed El Badji

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  • Hommage à Cheikh Mohamed El Badji

    Une pensée à une icône du Chaabi: Mohamed El BADJI qui nous a quittés le 28 juin 2003.


    Paix à son âme








    Auteur- compositeur-interprète de Chaâbi, Mohamed El Badji est plus connu sous le sobriquet de « Khouya El Baz ».

    Mohamed El Badji est né le 13 mai 1933 à Belcourt, à Alger. Sa famille est originaire des Hauts plateaux de l’Est, d’El Eulma.

    Sa passion pour la musique débute très tôt. Dès 1947, il fréquente le cercle des scouts, aux côtés de l’icône de la révolution algérienne Didouche Mourad. Dans ce cercle il s’imprègne de musique traditionnelle et de chants populaires qui nourriront à la fois son amour pour la musique et son nationalisme déjà profondément encré. Et c’est dans la troupe de Kaddour Abderrahmane, dit Kanoun, qu’il fait ses premières « armes » musicales. Parmi ses camarades de classe, on compte cheikh Bâaziz, Chaâbane Madani et Brahim Siket.

    Après 1952, Mohamed El Badji intègre différentes structures musicales pour participer régulièrement à l’animation de fêtes familiales ou populaires.

    Durant la grève des huit jours, en 1957, il est arrêté par la police française, torturé, jugé et condamné à mort mais son exécution sera annulée. C’est dans sa cellule de prison qu’il compose son célèbre tube « Ya Maqnine Ezzine » (Le bel oiseau révolutionnaire) avec une guitare qu’il fabrique lui-même. Il est libéré en mars 1962.

    Après l’indépendance, il occupe un poste de fonctionnaire au ministère de la justice jusqu’en 1977, date à laquelle il prend sa retraite. Il ouvre une boutique de boucherie qu’il exploite au marché Gaspar d’El Mouradia. En parallèle et depuis toutes ces années, il continue à composer des musiques, à écrire des paroles de chansons pour de grands noms comme Amar Zahi, Aziouz Raïs, Rédha Doumaz, Boudjemaâ El Ankiss, Ahssen Saïd et bien d’autres.

    Musicien titulaire au sein de l’ensemble musical de la Radio et Télévision algérienne (RTA), dirigé par les chefs d’orchestres Abdelwahab Salim et Boudjemia Merzak, il compose aussi pour Seloua, Rabah Driassa, Khelifi Ahmed et Faïza El Djazaïria, entres autres.

    Parmi les plus connues de ses œuvres, on peut citer «Hadi mouda oua enta ghrib», «Alik el hana oua edhamane», «El oueldine», «Ya kebdi ouldi âlach»… Mais les plus beaux demeurent, sans conteste, « Bahr Ettouffan » et « «Meknine ezzine».

    De sa voix rocailleuse et profonde, Mohamed El Badji, ou Khouya El Baz, a continué à exercer son art musical jusqu’à la fin de sa vie, avec un chant qui ressemble à une éternelle complainte, ou comme le disent les spécialistes du châabi, une quête permanente d’échapper à la douleur.

    Khoya El-Baz est décédé le 28 juin 2003 à son domicile, à El-Mouradia, à Alger. Il avait 70 ans.

    Synthèse K.T.

    Sources :
    1. https://www.************.com
    2. https://www.vitaminefr.com
    3. https://www.hibamusic.com
    4. Presse nationale

  • #2
    «El Meqnine Ezzine» ou «Le cri de Cheikh Mohamed Badji» d’Abdelkader Bendamèche est un essai biographique, paru en octobre dernier aux éditions Enag, à travers lequel l’auteur retrace la vie et l’œuvre de Mohamed El Badji, une des icônes du chaâbi, interprète et compositeur, dessinateur, auteur de poèmes et de sentences et moudjahid ayant connu torture et emprisonnement. Dans son avant-propos, Abdelkader Bendamèche considère son ouvrage comme un «devoir de mémoire». «C’est une tranche de vie, écrit-il, qui relate les péripéties d’un homme et d’un modèle, d’un fin créateur artistique, poète et mélodiste. C’est aussi celle qui dit l’acharnement d’un militant pour la cause nationale, celle qui a fait battre son cœur jusqu’à la condamnation à mort et sa mise en liberté plus tard ; celle qui dit toute sa foi en Dieu le Tout-Puissant, à Son prophète Mohammed (Qsssl), et au jour dernier ; celle enfin d’un écorché vif qui n’a cessé, sa vie durant, de dire son amertume, d’exprimer sa douleur à l’encontre de toutes les formes d’injustices.» Au fil des pages, le lecteur découvre les origines et les évolutions (artistiques et idéologiques) du Cheikh, ainsi que ses engagements, ses prises de positions et son désenchantement ou sa «désillusion». Un artiste sensible et fin observateur, disparu en 2003, qui a consacré sa vie à son art, mais qui n’a pas toujours été considéré à sa juste valeur. Né à Oued Koriche (Alger) en 1933, Mohamed El Badji a étudié à l’école coranique et laïque. En 1950, alors qu’il n’a que 17 ans, il commence à travailler au Port d’Alger, puis une année plus tard, il se marie et fonde une famille. Son «attachement à la famille» est justement mis en exergue dans ce livre. Attiré par le monde artistique, et vouant une admiration et un «grand respect» pour El Hadj M’hamed El Anka, Hadj M’rizek, Khelifa Belkacem et Hadj Menouer, il aura pour «premier mentor» Cheikh Moussa Bousbaâ, qui «jouait à la guitare avec un seul doigt». Mohamed El Badji jouera de la guitare et rejoindra la formation de Cheikh Moh Kanon. Plus tard, il constituera son propre orchestre et «animera beaucoup de cérémonies familiales », écrit l’auteur, qui insiste également sur les «qualités vocales et instrumentales» de celui qui avait une «parfaite connaissance du patrimoine poétique ancien». Poète très attaché à la mer, qui est un «élément fondamental dans sa vie», et à la liberté aussi. Cette dernière est, selon Bendamèche, «présente en permanence (…), elle est la justification de son existence, le moteur de sa démarche et l’essence même de sa dynamique». Sur son parcours de militant auquel l’auteur consacre beaucoup de pages, Mohamed El Badji aura une expérience au sein des Scouts, avant de mener des actions concrètes durant la guerre de Libération. Il sera arrêté en février 1957, torturé et condamné à mort, une peine «commuée en travaux forcées à perpétuité». Ses années de prison à El Harrach et Serkadji le marqueront à jamais, inspireront notamment «El Meqnine ezzine». Mais, d’un autre côté, cette douloureuse expérience permettra à sa fibre artistique de s’exprimer. Il réalisera notamment des «portraits de ses codétenus». En 1963, il rencontre Boudjemâa El Ankis, un autre grand maître du chaâbi et c’est le début d’une collaboration (il fera partie de son orchestre) qui donnera naissance à des morceaux éternels, tels «Bahr toufane» ou «Yaâya ydji nhar». Par ailleurs, «El Meqnine Ezzine» ou «Le cri de Cheikh Mohamed Badji» comporte une préface de Lounis Aït Aoudia (président de l’association Les Amis de la rampe Louni Arezki), des hommages et des témoignages, des articles de presse, des photographies ainsi que le corpus poétique ou le diwan du Cheikh.

    Source:https: reporters.dz









    El Badji melli stakellina ma t'hanina



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    • #3



      Allah yerahmou we yerham jmi3 el moumnin











      Bonne soirée

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