KASSIA ~ A bbuh !

[katiaret]

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KASSIA ~ A l’errance ...

L’errance des chemins d’exil

Une partie des exilés ne passent pas par des camps, ne tolèrent pas la vie des camps ou ne se sentent pas en sécurité dans le premier pays d’accueil.
Ils décident de poursuivre leur périple vers des pays, voire des continents considérés plus sûrs ou davantage porteurs d’espoirs.
C’est souvent le début d’un périple qui peut devenir, paradoxalement, extrêmement incertain et dangereux.

En effet, pour les États traversés ils sont des non-citoyens, des non-sujets de droits. Les coûts du voyage (souvent terrestre, parfois maritime, parfois une combinaison des deux), dans tous les sens que le terme coût peut revêtir, sont pour eux bien plus élevés que pour des personnes qui jouissent de la protection d’un État.
Ainsi, nombreux sont les cas de ces migrants rançonnés, abusés, volés sur leurs chemins d’exil, non seulement par des passeurs, des délinquants de circonstance ou organisés, mais aussi par des autorités ou employés des États traversés.
Parfois, les solidarités de la route atténuent les souffrances et leur fournissent des protections fragiles et éphémères.

En effet, même si des solidarités émergent à partir des bouts de chemins parcourus ensemble, des dangers affrontés en commun, des précarités partagées, les routes des uns et des autres ne se rejoignent que de manière provisoire, au gré des circonstances, des contraintes et des possibilités, rarement ouvertes en même temps à un groupe important de voyageurs.

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Je connais la version de Taous Arhab