29 Juin 1992- 29 Juin 2020 : Hommage à Mohamed Boudiaf lâchement assassiné.
Paix à son âme
D lesnin tefghed tamurt
Depuis tant d'années loin de ton pays !
T netqed tugid leghlat
Tu t'insurgeas, refusant la tyrannie
D gek yakw i nerdja tsbut
De toi, nous attendions la clarté
Deg wayen hemjen wiyad
Sur ce que les malfaisants ont englouti,
Tehlellid deffirek lmut
Mais derrière toi, la mort avait surgi,
Bbintsid widen ur turdjad
Guidée par des traîtres imprévisibles
Ay at l'hif Khas chfut
Misérables, qu'il vous en souvienne,
D kunwi id yudjewn chyad
C'est vous qui avez allumé le brasier
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Sawelnak-id wat tsindar
Les comploteurs t'avaient appelé
Gher tegnits n ddiq qerhen
Sur cette aire de terrible oppression
Asmi ik id nechden s annar
Ils t'avaient invité sur un champ en friche,
Ur t'hezzebed iyrejjaqen
Tu y vins insouciant des touffes d'orties
I tmurt ssefsin amrar
Ils dénouèrent les liens de notre patrie,
Tezder di temda lqayen
Elle sombra dans une mare sans fond
S uqerru i temhezwar
Elle s'enfonçait la tête la première,
Ledjnas degs a tsnezzihen
Les nations contemplaient son engouffrement
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Tufid-ed tamurt tenneqleb
Tu as trouvé le pays soumis aux ravages
Tefreq truh d ihrichen
Déchiré, parti en lambeaux.
Wa iyjebbed yeqqar nek d'aârab
Les uns s'exaltent: "Nous sommes arabes
Wlach wi di-d yezwaren
Et nul ne nous a ici précédés"
Ma d tsmira d niqab
Quant aux obscurantistes et à leurs comparses,
Tsgalan ur sedliqen
Ils ont juré de ne jamais renoncer
Swejden-ed yum el hisab
Ils aiguisent le Jugement dernier
I yemdanen it nikhulfen
Contre ceux qui affrontent leurs desseins.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Issem ik deg mezruy yella
Ton nom est gravé dans l'Histoire,
Ldjil id iyteddun at yaf
Les générations futures le trouveront,
Tizelgui ur tetsdum ara
Ce temps de souffrance n'est pas pour toujours,
Khas akka iyzedhgha-nagh zâaf
Bien qu'aujourd'hui la fureur nous embrase
Ldzayer atsehlu am assa
L'Algérie se relèvera de son mal;
Tamusni ad egr ikhulaf
La connaissance donnera des bourgeons;
T nejred-ed iswi i chetla
Tu as frayé la voie à la dignité de notre peuple
Tura staâfu mas BOUDIAF
A présent, sois en paix, Monsieur BOUDIAF
De Abane à Boudiaf, Combien de crimes orchestrés ?
Krim, Khider et autres
Laisserons-nous cette terre ancestral
Aux mains de ces tristes sires qui l'ont plongés dans le chaos ?
Ou entre les griffes de ces lâches illuminés
Paix à son âme
D lesnin tefghed tamurt
Depuis tant d'années loin de ton pays !
T netqed tugid leghlat
Tu t'insurgeas, refusant la tyrannie
D gek yakw i nerdja tsbut
De toi, nous attendions la clarté
Deg wayen hemjen wiyad
Sur ce que les malfaisants ont englouti,
Tehlellid deffirek lmut
Mais derrière toi, la mort avait surgi,
Bbintsid widen ur turdjad
Guidée par des traîtres imprévisibles
Ay at l'hif Khas chfut
Misérables, qu'il vous en souvienne,
D kunwi id yudjewn chyad
C'est vous qui avez allumé le brasier
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Sawelnak-id wat tsindar
Les comploteurs t'avaient appelé
Gher tegnits n ddiq qerhen
Sur cette aire de terrible oppression
Asmi ik id nechden s annar
Ils t'avaient invité sur un champ en friche,
Ur t'hezzebed iyrejjaqen
Tu y vins insouciant des touffes d'orties
I tmurt ssefsin amrar
Ils dénouèrent les liens de notre patrie,
Tezder di temda lqayen
Elle sombra dans une mare sans fond
S uqerru i temhezwar
Elle s'enfonçait la tête la première,
Ledjnas degs a tsnezzihen
Les nations contemplaient son engouffrement
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Tufid-ed tamurt tenneqleb
Tu as trouvé le pays soumis aux ravages
Tefreq truh d ihrichen
Déchiré, parti en lambeaux.
Wa iyjebbed yeqqar nek d'aârab
Les uns s'exaltent: "Nous sommes arabes
Wlach wi di-d yezwaren
Et nul ne nous a ici précédés"
Ma d tsmira d niqab
Quant aux obscurantistes et à leurs comparses,
Tsgalan ur sedliqen
Ils ont juré de ne jamais renoncer
Swejden-ed yum el hisab
Ils aiguisent le Jugement dernier
I yemdanen it nikhulfen
Contre ceux qui affrontent leurs desseins.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Awah awah a tuggal
Hélas ! Hélas ! Tristes veuves !
Ruhnegh yergazen ur nuklal
Nous avons perdu des hommes qui ne méritaient pas la mort.
Issem ik deg mezruy yella
Ton nom est gravé dans l'Histoire,
Ldjil id iyteddun at yaf
Les générations futures le trouveront,
Tizelgui ur tetsdum ara
Ce temps de souffrance n'est pas pour toujours,
Khas akka iyzedhgha-nagh zâaf
Bien qu'aujourd'hui la fureur nous embrase
Ldzayer atsehlu am assa
L'Algérie se relèvera de son mal;
Tamusni ad egr ikhulaf
La connaissance donnera des bourgeons;
T nejred-ed iswi i chetla
Tu as frayé la voie à la dignité de notre peuple
Tura staâfu mas BOUDIAF
A présent, sois en paix, Monsieur BOUDIAF
De Abane à Boudiaf, Combien de crimes orchestrés ?
Krim, Khider et autres
Laisserons-nous cette terre ancestral
Aux mains de ces tristes sires qui l'ont plongés dans le chaos ?
Ou entre les griffes de ces lâches illuminés
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