Tojor l'espoir, kho ! 

Pour des Algériens de ma génération, la mort et le sang sont presque des décors habituels d’un traumatisme qu’on appelle “la décennie noire”. Nous sommes nés et avons grandi dans une Algérie meurtrie où les attentats et les massacres étaient une condition ordinaire. La voix et les chansons de Hasni, étaient, au milieu de cet océan de barbarie, une lueur de vie, de tendresse et d’espoir. Je reste persuadé qu’il était un rempart et sa musique un moyen de résistance et d’éducation à la sensibilité.
Pourquoi nous aimons Hasni ? Pourquoi continue-t-il à fasciner 25 ans après sa mort ? Parce qu’il révèle cette partie inavouable de nous-mêmes ; parce qu’il est le porte-voix de nos ineffables sentiments ; parce qu’il exprime, mieux que quiconque et dans la même langue que nous, tout ce que l’on a pas osé dire ou ce que l’on a pas su énoncer.
Fayçal Sahbi
Universitaire, enseignant et chercheur
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Pourquoi nous aimons Hasni ? Pourquoi continue-t-il à fasciner 25 ans après sa mort ? Parce qu’il révèle cette partie inavouable de nous-mêmes ; parce qu’il est le porte-voix de nos ineffables sentiments ; parce qu’il exprime, mieux que quiconque et dans la même langue que nous, tout ce que l’on a pas osé dire ou ce que l’on a pas su énoncer.
Fayçal Sahbi
Universitaire, enseignant et chercheur
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