Le combattant
Je voyais la fille des monts
Mon âme en a été bouleversée
Qui guettait sous une roche
Telles toutes celles qui emplissent les villages
Et dont on ne parle pas
Elle donnait la main à son fils et pleurait
Le corps de son mari est parti en morceaux
Ravi par le plomb
Son nom au vent s’est envolé
Nous t’avons mis le croissant pour que tu t’y étendes
L’étoile pour que tu t’y couches
Nous t’avons applaudi quand tu es mort
J’entends le ciel rugir
La neige versait ses flocons
La vieille debout entre les battants
Cherchait où son fils était resté
Il a inventé pour toi le combat
Il te réservera une place au paradis
J’entendais siffler les balles
Dont la fumée couvrait les crêtes
La vieille de la fenêtre
Attendait qu’on lui ramène son fils
Tranquillise ton cœur agité
Il est le chef des combattants
J’entendais l’avion vrombir
Les moins brisés se retournaient
La vieille cherchait des yeux l’endroit
Où son fils était tombé
On lui a dit : N’aie crainte
Il te ramènera la liberté
J’entendais s’agiter la forêt
Et la vallée en rendre l’écho
La vieille restait à chercher l’endroit
Où son fils était mort
Il est enterré parmi ses frères
Le jour où il a rejoint la montagne tu devais l’oublier
Le foyer dans la maison s’est éteint (1)
Puis le feu s’est fait toute cendre
La vieille veillait dans l’obscurité
Attendant de voir paraître son fils
Étendard donne-lui patience
Quand on le lui ramènera comme un fagot (2)
(traduction : Tassadit YACINE )
Je voyais la fille des monts
Mon âme en a été bouleversée
Qui guettait sous une roche
Telles toutes celles qui emplissent les villages
Et dont on ne parle pas
Elle donnait la main à son fils et pleurait
Le corps de son mari est parti en morceaux
Ravi par le plomb
Son nom au vent s’est envolé
Nous t’avons mis le croissant pour que tu t’y étendes
L’étoile pour que tu t’y couches
Nous t’avons applaudi quand tu es mort
J’entends le ciel rugir
La neige versait ses flocons
La vieille debout entre les battants
Cherchait où son fils était resté
Il a inventé pour toi le combat
Il te réservera une place au paradis
J’entendais siffler les balles
Dont la fumée couvrait les crêtes
La vieille de la fenêtre
Attendait qu’on lui ramène son fils
Tranquillise ton cœur agité
Il est le chef des combattants
J’entendais l’avion vrombir
Les moins brisés se retournaient
La vieille cherchait des yeux l’endroit
Où son fils était tombé
On lui a dit : N’aie crainte
Il te ramènera la liberté
J’entendais s’agiter la forêt
Et la vallée en rendre l’écho
La vieille restait à chercher l’endroit
Où son fils était mort
Il est enterré parmi ses frères
Le jour où il a rejoint la montagne tu devais l’oublier
Le foyer dans la maison s’est éteint (1)
Puis le feu s’est fait toute cendre
La vieille veillait dans l’obscurité
Attendant de voir paraître son fils
Étendard donne-lui patience
Quand on le lui ramènera comme un fagot (2)
(traduction : Tassadit YACINE )
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