f lemnam ya lesyadi, zarni hbibi el bareh... un texte de Mohamed Ben Msayeb (169?-1768), composé dans son exil marocain après que les parents d'Aicha se sont plaints auprès des autorités de Tlemcen parce que le jeune Mohamed avait mis en poème leur fille que le poète a vu dans l'atelier de tissage où il travaillait.
Au Maroc Ben Msayeb prend position en faveur du souverain contre les autorités Othomane, mais finit par revenir à Tlemcen et fut gracié. Là, après qu'il ait atteint un certain degré de foi et dévotion, il décide de ne plus composer des poèmes de ce type. Il n'écrivait alors que des textes religieux et divins. On dit qu'il s'était fait la promesse d'écrire au moins autant de poèmes religieux que ce qu'il avait écrit auparavant dans lesquels il chantait les plaisirs de la vie, et cela en composant un poème équivalent à chacun de ses poèmes de jeunesse. A mon avis, cela a renforcé l'aspect plurivoque de ses textes qui peuvent être interprétés de plusieurs manières. Sinon, je ne sais pas s'il a réussi le défi d'égaliser les poème de l'"ivresse" par ceux de la "sagesse". Si l'on se tient au plus connus, je dirais que non... On manque toujours de temps pour les bonnes actions, et on en a toujours à en revendre pour les trop bonnes. Mais on peut considérer qu'avec "ya el wehdani", le summum du tawhid, il aurait largement équilibré: "ya krim tlebtek a3fou a3liya... la t'hassebni bima fat fi zmani...ya el wehdani".
Au Maroc Ben Msayeb prend position en faveur du souverain contre les autorités Othomane, mais finit par revenir à Tlemcen et fut gracié. Là, après qu'il ait atteint un certain degré de foi et dévotion, il décide de ne plus composer des poèmes de ce type. Il n'écrivait alors que des textes religieux et divins. On dit qu'il s'était fait la promesse d'écrire au moins autant de poèmes religieux que ce qu'il avait écrit auparavant dans lesquels il chantait les plaisirs de la vie, et cela en composant un poème équivalent à chacun de ses poèmes de jeunesse. A mon avis, cela a renforcé l'aspect plurivoque de ses textes qui peuvent être interprétés de plusieurs manières. Sinon, je ne sais pas s'il a réussi le défi d'égaliser les poème de l'"ivresse" par ceux de la "sagesse". Si l'on se tient au plus connus, je dirais que non... On manque toujours de temps pour les bonnes actions, et on en a toujours à en revendre pour les trop bonnes. Mais on peut considérer qu'avec "ya el wehdani", le summum du tawhid, il aurait largement équilibré: "ya krim tlebtek a3fou a3liya... la t'hassebni bima fat fi zmani...ya el wehdani".
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