J’ai fermé les yeux, et j’ai vu un aigle prendre son envol dans un froissement d’ailes.
Très haut dans le ciel…. Le vent le soulève et le porte…
J’ai senti le bruit du vent, et sa caresse sur ses plumes. J’ai vu de son oeil perçant l’immensité de l’espace qui lui appartenait. Des plaines, des hauts plateaux arides, et des canyons… le vide est là, sous moi un sentiment de plénitude m’envahit.
Dans le lointain, j’entends une musique indienne, des sons de tambours et des chants. Ca me berçe, et je danse avec le vent en harmonie. Longtemps le vent portera mon corps abandonné. Le temps n’existe plus, l’espace est infini.
Puis un grondement me réveille, c’est l’orage. Je rejoins une grotte mon nid, mon foyer.
Il pleut, je frissonne, nous nous rapprochons plumes contre plumes, lui contre moi.
L'aigle noir
Un beau jour
Où peut-être une nuit
Près d'un lac
Je m'étais endormie
Quand soudain
Semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Lentement, ses ailes déployées
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi
Dans un bruissement d'ailes
Comme tombé du ciel
L'oiseau vient se poser
Il avait les yeux couleur d'une île
Et des plumes aux couleurs de la nuit
À son front brillant de mille-feux
L'oiseau-roi couronné
Portait un diamant bleu
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors, que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu
Dis l'oiseau
Oh! dis emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant
Dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles
Comme avant
Dans mes rêves d'enfant
Comme avant
Sur un nuage blanc
Comme avant
Rallumer le soleil
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles
L'aigle noir
Dans un bruissement d'ailes
Prit son vol, pour regagner le ciel
Très haut dans le ciel…. Le vent le soulève et le porte…
J’ai senti le bruit du vent, et sa caresse sur ses plumes. J’ai vu de son oeil perçant l’immensité de l’espace qui lui appartenait. Des plaines, des hauts plateaux arides, et des canyons… le vide est là, sous moi un sentiment de plénitude m’envahit.
Dans le lointain, j’entends une musique indienne, des sons de tambours et des chants. Ca me berçe, et je danse avec le vent en harmonie. Longtemps le vent portera mon corps abandonné. Le temps n’existe plus, l’espace est infini.
Puis un grondement me réveille, c’est l’orage. Je rejoins une grotte mon nid, mon foyer.
Il pleut, je frissonne, nous nous rapprochons plumes contre plumes, lui contre moi.
Un beau jour
Où peut-être une nuit
Près d'un lac
Je m'étais endormie
Quand soudain
Semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Lentement, ses ailes déployées
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi
Dans un bruissement d'ailes
Comme tombé du ciel
L'oiseau vient se poser
Il avait les yeux couleur d'une île
Et des plumes aux couleurs de la nuit
À son front brillant de mille-feux
L'oiseau-roi couronné
Portait un diamant bleu
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors, que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu
Dis l'oiseau
Oh! dis emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant
Dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles
Comme avant
Dans mes rêves d'enfant
Comme avant
Sur un nuage blanc
Comme avant
Rallumer le soleil
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles
L'aigle noir
Dans un bruissement d'ailes
Prit son vol, pour regagner le ciel