Agé de 62 ans, le chanteur chaâbi Mustapha Yanes est décédé le samedi 1er décembre à 13 h, à l’hôpital M’hamed Yazid de Blida où il a été admis, le 25 novembre, pour fracture du col du fémur.
Les médecins ont découvert qu’il était atteint d’une tumeur à un stade très avancé.
Né le 11 mai 1952 à Alger, Mustapha Yanes était très apprécié pour sa belle voix et surtout pour son répertoire musical très varié, puisqu’il touchait aussi bien la qacida des grands bardes du melhoun que la chansonnette au rythme alerte.
Mustapha Yanes chantait également ses propres compostions, à l’image de son tube Dar El Adjaza (l’auspice des personnes âgées), Adani ‘Adani (il ne me parle plus) ou d’une chanson sur le Mouloudia d’Alger qui faisait à chaque fois un tabac lorsqu’il l’interprétait en public, celui-là même qui se délectait à l’écoute de la qacida Rachda, du poète Abdelaziz El Meghraoui, qu’il entonnait merveilleusement bien. Mustapha Yanes a fait ses débuts artistiques en s’inscrivant au Conservatoire d’Alger sous la direction d’El Hadj M’hamed El Anka.
Discret et très réservé, il ira son petit bonhomme de chemin jusqu’à s’affirmer. Son sérieux et son sens de la discipline vont le propulser au-devant de la scène, jusqu’à être connu et reconnu dans le monde de la chanson chaâbi. Mais l’inexorable destinée a voulu qu’il rende visite à sa sœur à Blida, où il fera une chute, avant d’être hospitalisé pour soins et quitter ce monde dans la discrétion et la réserve, tel qu’il a vécu.
Le Soir d'Algérie.
Allah Yarrahmou
Les médecins ont découvert qu’il était atteint d’une tumeur à un stade très avancé.
Né le 11 mai 1952 à Alger, Mustapha Yanes était très apprécié pour sa belle voix et surtout pour son répertoire musical très varié, puisqu’il touchait aussi bien la qacida des grands bardes du melhoun que la chansonnette au rythme alerte.
Mustapha Yanes chantait également ses propres compostions, à l’image de son tube Dar El Adjaza (l’auspice des personnes âgées), Adani ‘Adani (il ne me parle plus) ou d’une chanson sur le Mouloudia d’Alger qui faisait à chaque fois un tabac lorsqu’il l’interprétait en public, celui-là même qui se délectait à l’écoute de la qacida Rachda, du poète Abdelaziz El Meghraoui, qu’il entonnait merveilleusement bien. Mustapha Yanes a fait ses débuts artistiques en s’inscrivant au Conservatoire d’Alger sous la direction d’El Hadj M’hamed El Anka.
Discret et très réservé, il ira son petit bonhomme de chemin jusqu’à s’affirmer. Son sérieux et son sens de la discipline vont le propulser au-devant de la scène, jusqu’à être connu et reconnu dans le monde de la chanson chaâbi. Mais l’inexorable destinée a voulu qu’il rende visite à sa sœur à Blida, où il fera une chute, avant d’être hospitalisé pour soins et quitter ce monde dans la discrétion et la réserve, tel qu’il a vécu.
Le Soir d'Algérie.
Allah Yarrahmou

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