Festival de Casablanca
Un des plus gros budgets
· 23,5 millions de DH pour la 2e édition
· 2 millions de spectateurs attendus à partir du 15 juillet
Décidément, depuis l’annonce de son budget, le festival de Casablanca passe pour la manifestation la plus riche du Maroc. Les 23,5 millions de DH mis à la disposition de cette mégarencontre culturelle font les choux gras des médias. Plusieurs supports de presse s’amusent à jouer à «Combien ça coûte?», demandant aux responsables des comptes, même les plus confidentiels, de l’organisation. Tout cela au nom des 50% de contribution de la partie publique… Révolu le temps où c’est le vide culturel dans la métropole qui faisait couler de l’encre!
Pour rappel, la naissance du festival de Casablanca a été des plus difficiles. Il y a quelques années, une édition avait même été annoncée, le détail de son programme révélé, mais n’a pas vu le jour. Aujourd’hui, les organisateurs travaillent dans de bonnes conditions financières et cela se reflète sur la qualité de la programmation: des artistes internationaux, une sécurité renforcée, des scènes aménagées dans les quartiers les plus reculés de la ville… Une offre entièrement gratuite et ouverte à tous.
Concrètement, pour l’organisation d’un festival d’une telle envergure, susceptible de toucher les 4 millions d’habitants de la métropole, les travaux sont titanesques, d’autant plus que 2 millions de spectateurs sont attendus. Et quand l’infrastructure culturelle fait défaut, la préparation est également coûteuse. La technique rogne a elle seule 30% du budget entre l’installation des scènes, leur habillage, la technique son et lumières…
Cette année, le festival investit 3 scènes pour son programme musical: Place Rachidi, El Hank et le terrain de Sidi Bernoussi. La partie cinéma occupera également trois sites: le parc de l’Hermitage et le terrain de foot de Sidi Moumen pour des projections en plein air et le cinéma Lynx pour deux séances quotidiennes. A noter que l’accès est également gratuit, il suffit, pour le Lynx, de retirer les tickets à l’avance.
Les enfants ne sont pas en reste, 7 places de Casablanca leur sont dédiées. Pour les moins jeunes, un tournoi de dames aux «pions géants» sera organisé. A signaler enfin que l’intervention, cette année d’un paysagiste et 3 plasticiens donneront un aspect tout à fait nouveau aux différents sites de spectacles.
Les points sur les «i»
Après plusieurs conférences de presse, où les responsables du festival ont dû s’expliquer sur les détails de l’organisation, l’équipe croyait enfin pouvoir se pencher sur le volet culturel du festival. C’était compter sans l’insistance de certains journalistes. Lors d’une réunion avec la presse, tenue le 11 juillet, Meriem Bensaleh, présidente du festival, a complètement changé de ton face aux propos du représentant d’Attajdid qui lui reprochait le non-dépôt des documents financiers auprès des autorités et collectivités locales... La femme d’affaires a tenu à mettre les points sur les «i»: «Mes compétences dans l’organisation culturelle sont peut-être limitées mais les procédures et les comptes restent parfaitement de mon ressort. Et donc je peux assurer que les démarches ont été respectées, les documents déposés et que chaque dirham dépensé est justifié». La présidente a même ajouté que «le festival de Casablanca est suivi par deux grands cabinets d’audit, ce qui n’est le cas d’aucun festival au Maroc».
Ichrak MOUBSIT
http://www.leconomiste.com/
Un des plus gros budgets
· 23,5 millions de DH pour la 2e édition
· 2 millions de spectateurs attendus à partir du 15 juillet
Décidément, depuis l’annonce de son budget, le festival de Casablanca passe pour la manifestation la plus riche du Maroc. Les 23,5 millions de DH mis à la disposition de cette mégarencontre culturelle font les choux gras des médias. Plusieurs supports de presse s’amusent à jouer à «Combien ça coûte?», demandant aux responsables des comptes, même les plus confidentiels, de l’organisation. Tout cela au nom des 50% de contribution de la partie publique… Révolu le temps où c’est le vide culturel dans la métropole qui faisait couler de l’encre!
Pour rappel, la naissance du festival de Casablanca a été des plus difficiles. Il y a quelques années, une édition avait même été annoncée, le détail de son programme révélé, mais n’a pas vu le jour. Aujourd’hui, les organisateurs travaillent dans de bonnes conditions financières et cela se reflète sur la qualité de la programmation: des artistes internationaux, une sécurité renforcée, des scènes aménagées dans les quartiers les plus reculés de la ville… Une offre entièrement gratuite et ouverte à tous.
Concrètement, pour l’organisation d’un festival d’une telle envergure, susceptible de toucher les 4 millions d’habitants de la métropole, les travaux sont titanesques, d’autant plus que 2 millions de spectateurs sont attendus. Et quand l’infrastructure culturelle fait défaut, la préparation est également coûteuse. La technique rogne a elle seule 30% du budget entre l’installation des scènes, leur habillage, la technique son et lumières…
Cette année, le festival investit 3 scènes pour son programme musical: Place Rachidi, El Hank et le terrain de Sidi Bernoussi. La partie cinéma occupera également trois sites: le parc de l’Hermitage et le terrain de foot de Sidi Moumen pour des projections en plein air et le cinéma Lynx pour deux séances quotidiennes. A noter que l’accès est également gratuit, il suffit, pour le Lynx, de retirer les tickets à l’avance.
Les enfants ne sont pas en reste, 7 places de Casablanca leur sont dédiées. Pour les moins jeunes, un tournoi de dames aux «pions géants» sera organisé. A signaler enfin que l’intervention, cette année d’un paysagiste et 3 plasticiens donneront un aspect tout à fait nouveau aux différents sites de spectacles.
Les points sur les «i»
Après plusieurs conférences de presse, où les responsables du festival ont dû s’expliquer sur les détails de l’organisation, l’équipe croyait enfin pouvoir se pencher sur le volet culturel du festival. C’était compter sans l’insistance de certains journalistes. Lors d’une réunion avec la presse, tenue le 11 juillet, Meriem Bensaleh, présidente du festival, a complètement changé de ton face aux propos du représentant d’Attajdid qui lui reprochait le non-dépôt des documents financiers auprès des autorités et collectivités locales... La femme d’affaires a tenu à mettre les points sur les «i»: «Mes compétences dans l’organisation culturelle sont peut-être limitées mais les procédures et les comptes restent parfaitement de mon ressort. Et donc je peux assurer que les démarches ont été respectées, les documents déposés et que chaque dirham dépensé est justifié». La présidente a même ajouté que «le festival de Casablanca est suivi par deux grands cabinets d’audit, ce qui n’est le cas d’aucun festival au Maroc».
Ichrak MOUBSIT
http://www.leconomiste.com/
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