Bienvenue sur Forum Algérie, la communauté du site algerie-dz.com, votre fenêtre sur l'Algérie et le monde!
Pour avoir un accès total au forum algerie-dz.com, vous devez vous inscrire pour un compte gratuit. En tant que membre du forum, vous pourrez participer aux discussions, communiquer avec les autres membres et rejoindre le Club des Membres.
Si vous rencontrez des difficultés à vous inscrire ou à vous identifier sur Forum Algérie, n'hésitez pas à contacter l'équipe du support algerie-dz.com.
Tombé du ciel à travers les nuages
Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel
Tombé du lit fauché en plein rêve
Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil
Tombé dans l'oreille d'un sourd
Qui venait de tomber en amour la veille
D'une hôtesse de l'air fidèle
Tombée du haut d'la passerelle
Dans les bras d'un bagagiste un peu volage
Ancien tueur à gages
Comment peut-on tomber plus mal
Tombé du ciel rebelle aux louanges
Chassé par les anges du paradis originel
Tombé d'sommeil perdu connaissance
Retombé en enfance au pied du grand sapin de
Noël Voilé de mystère sous mes yeux éblouis
Par la naissance d'une étoile dans le désert
Tombée comme un météore dans les poches de Balthazar
Gaspard Melchior les trois fameux rois mages
trafiquants d'import export
Tombés en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cœur en fête
Poseur de girouettes
du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson
Tombé sur un jour de chance
Tombé à la fleur de l'âge dans l'oubli
{...}
C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Quand on traine sur le pavé
Les yeux en l'air
La semelle battant la poussière
On voit tomber des balcons
Des ports d'fleurs des mégots
Des chanteurs de charme
Des jeunes filles en larmes
et des alpinistes amateurs
Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cour en fête
Poseur de girouettes
du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson
Tombé sur un jour de chance
Tombé par inadvertance amoureux
Tombé à terre pour la fille qu'on aime
Se relever indemne et retomber amoureux
Tombé sur toi tombé en pamoison
Avalé la cigue goûté le poison qui tue
La nuit promet d´être belle
Car voici qu´au fond du ciel
Apparaît la lune rousse.
Saisi d´une sainte frousse,
Tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses.
Valets volages et vulgaires, ouvrez mon sarcophage
Et vous, pages pervers, courrez au cimetière.
Prévenez de ma part mes amis nécrophages
Que ce soir, nous sommes attendus dans les marécages.
Voici mon message :
Cauchemars, fantômes et squelettes, laissez flotter vos idées noires
Près de la mare aux oubliettes, tenue du suaire obligatoire.
Lutins, lucioles, feux-follets, elfes, faunes et farfadets
Effraient mes grands carnassiers.
Une muse un peu dodue me dit d´un air entendu : " Vous auriez pu vous raser. "
Comme je lui fais remarquer deux-trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate,
Elle me lance un œil hagard et vomit sans crier gare quelques vipères écarlates.
Vampires éblouis par de lubriques vestales,
Égéries insatiables chevauchant des Walkyries,
Infernal appétit de frénésie bacchanales
Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie,
Satyres joufflus, boucs émissaires, gargouilles émues, fières gorgones,
Laissez ma couronne aux sorcières et mes chimères à la licorne.
Soudain les arbres frissonnent
Car Lucifer en personne
Fait une courte apparition,
L´air tellement accablé
Qu´on lui donnerait volontiers
Le Bon Dieu sans confession,
S´il ne laissait, malicieux,
Courir le bout de sa queue
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d´un bond
Dans un concert de jurons,
Disant d´un ton pathétique
Que les damnés obscènes
Cyniques et corrompus
Fassent griefs de leur peines
À ceux qu´ils ont élus,
Car devant tant de problèmes
Et de malentendus
Les dieux et les diables
En sont venus à douter d´eux-mêmes
(Dédain suprême).
Mais, déjà, le ciel blanchit.
Esprits, je vous remercie
De m´avoir si bien reçu.
Cocher, lugubre et bossu,
déposez-moi au manoir
Et lâchez ce crucifix
Décrochez-moi ces gousses d´ail
Qui déshonorent mon portail
Et me chercher sans retard,
l´ami qui soigne et guérit
la folie qui m´accompagne
Et jamais ne m´a trahi :
Champagne...
Pars !
Pars, surtout ne te retourne pas
Pars, fais ce que tu dois faire sans moi
Quoi qu'il arrive je serai toujours avec toi
Alors pars et surtout ne te retourne pas !
Oh pars... mais l'enfant
L'enfant il est là
Il est avec moi
C'est drôle quand il joue
Il est comme toi, impatient
Il a du coeur, il aime la vie
Et la mort ne lui fait pas peur.
Alors pars
Surtout ne te retourne pas
Oh pars !
Mais qu'est ce que t'as ?
Oh pars... et surtout reviens-moi !
vite !
Tu serai l'ange et moi le diable
Deux amants au charme impi-
toyable
l'un et l'autre la proie
d'un mirage indiscible
esclaves et maitres de leur désir
ignorant le bien et le mal
je serai l'ange et toi le diable
insensibles aux louanges
aux blames
du commun des mortels
deux amants en cavale
évadés de l'enfer et du ciel
Hors la loi du bien et du mal
j'aime me damner dans tes bras
j'aime
provoquer aux plus extremes
limites du plaisir
l'impudeur souveraine
de ta féminité
affolée de désir
et te voir
indolente et sereine
a la lueur du jour
offrir à mon regard
ta blanche nudité
de ton corps apaisé
dans les bras de l'amour
Excellent EX...CE...LENT
Très beau ... j'ai honte ... tu m'as permis de le découvrir ... je savais qu'il était grand mais sans avoir eu la chance de vraiment l'écouter ni le lire
Pourra-t-on un jour vivre sur la terre
Sans colère, sans mépris
Sans chercher ailleurs qu'au fond de son coeur
La réponse au mystère de la vie
Dans le ventre de l'univers
Des milliards d'étoiles
Naissent et meurent à chaque instant
Où l'homme apprend la guerre à ses enfants
J'suis trop p'tit pour me prendre au sérieux
Trop sérieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux
Verra-t-on enfin les êtres humains
Rire aux larmes de leur peurs
Enterrer les armes écouter leur coeur
Qui se bat qui se bat pour la vie
Dans le ventre de l'univers
Des milliards d'étoiles
Naissent et meurent à chaque instant
Où l'homme apprend la guerre à ses enfants
J'suis trop p'tit pour me prendre au sérieux
Trop sérieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux
Commentaire