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Après de longues années d'absence, les plus grandes stars algériennes internationales du raï ont effectué un come-back spectaculaire en Algérie.
Plusieurs spectacles hauts en couleur ont été organisés la semaine dernière pour marquer l'anniversaire de l'indépendance du pays et rendre hommage aux victimes du terrorisme.
Dans le théâtre en plein air Hasni Chekroun, baptisé en hommage à un jeune abattu par des terroristes en 1994, Cheb Khaled a retrouvé ses fans à Oran le 5 juillet, une date symbolique.
Le "Roi du raï" a ouvert le spectacle par une chanson dédiée à Ahmed Zabana, le premier militant algérien exécuté par la France lors de la guerre d'indépendance. Ce moment fort en émotion a été suivi d'une opportunité donnée au public d'Oran de savourer le répertoire du "Roi" et de danser jusqu'à l'aube.
Des années de terrorisme avaient empêché les icônes du raï de se produire dans leur propre pays. Mais même aujourd'hui, les artistes algériens ne sont pas totalement reconnus par les autorités, selon Khaled.
"Je n’ai pas de carte du ministère de la Culture en tant qu’artiste", explique-t-il. "J’ai toujours été un clandestin ici, malgré une reconnaissance et une renommée internationales !"
Cheb Khaled se produira les 17 et 18 juillet à Alger, puis à Bejaïa et Skikda. Mais il évitera, lors de sa tournée, de croiser le "prince" du raï Cheb Mami, avec lequel il a eu des échanges de propos assez vifs par presse interposée.
"Même si on ne s’entend pas, quand on se rencontre, on se salue", explique-t-il, ajoutant qu'il était heureux que Mami ai pu retrouver sa mère. "Ce qu'il fait n'est pas mauvais et je lui ai conseillé de remodeler son image maintenant."
Pour sa part, Cheb Mami a choisi la soirée du 4 juillet pour faire son come-back après sa sortie de prison. Son spectacle à Batna, à l'est d'Alger, a ouvert le 33ème Festival international de Timgad. Des milliers de fans se sont déplacés pour voir le prince du raï. Et nombre d'entre eux n'ont pu contenir leurs larmes dans une ambiance très prenante, renforcée par des feux d'artifice illuminant le ciel de myriades de couleurs.
Mami a déclaré aux journalistes qu'il avait délibérément choisi de chanter son ancien répertoire, par crainte de voir son nouvel album piraté.
"Si j’avais chanté mes nouvelles chansons à Timgad ce soir, je les aurais retrouvées demain sur le marché", a-t-il indiqué, ajoutant que son nouvel album sera "une surprise pour le public".
Le 7 juillet, Mami s'est produit lors de la cérémonie de clôture du 4ème Festival du raï de Sidi Bel Abbes.
Les fans ont pu profiter de la musique de 30 artistes différents durant cet évènement de six jours, qui a plongé la ville dans un luxe de couleurs et a attiré non seulement des Algériens, mais aussi de nombreux étrangers. La bonne humeur et la détente étaient manifestes sur les visages, y compris parmi les policiers et les responsables de la sécurité.
Houari Benchenet, l'un des pionniers du genre, a déclenché des tempêtes d'applaudissements, et a pu descendre dans le public pour embrasser ses fans et les membres de sa famille.
Ce festival a rassemblé jeunes et moins jeunes, offrant la possibilité d'entendre tous les styles musicaux en rapport avec le raï. Les fils favoris de Sidi Bel Abbes, Cheb Khalass et Cheikh Naam, ont également ravi le public. Cheba Djamila Rziouia a suscité un grand enthousiasme et beaucoup de plaisir, et les fans ont scandé son nom.
Le raï traditionnel, qui se joue sur l'el gasba oul galal (flûte et tambour), a également été présenté, et El Hattab a rappelé que les origines du raï trouvent leurs racines dans ces instruments ancestraux.
Source: Magharebia
Plusieurs spectacles hauts en couleur ont été organisés la semaine dernière pour marquer l'anniversaire de l'indépendance du pays et rendre hommage aux victimes du terrorisme.
Dans le théâtre en plein air Hasni Chekroun, baptisé en hommage à un jeune abattu par des terroristes en 1994, Cheb Khaled a retrouvé ses fans à Oran le 5 juillet, une date symbolique.
Le "Roi du raï" a ouvert le spectacle par une chanson dédiée à Ahmed Zabana, le premier militant algérien exécuté par la France lors de la guerre d'indépendance. Ce moment fort en émotion a été suivi d'une opportunité donnée au public d'Oran de savourer le répertoire du "Roi" et de danser jusqu'à l'aube.
Des années de terrorisme avaient empêché les icônes du raï de se produire dans leur propre pays. Mais même aujourd'hui, les artistes algériens ne sont pas totalement reconnus par les autorités, selon Khaled.
"Je n’ai pas de carte du ministère de la Culture en tant qu’artiste", explique-t-il. "J’ai toujours été un clandestin ici, malgré une reconnaissance et une renommée internationales !"
Cheb Khaled se produira les 17 et 18 juillet à Alger, puis à Bejaïa et Skikda. Mais il évitera, lors de sa tournée, de croiser le "prince" du raï Cheb Mami, avec lequel il a eu des échanges de propos assez vifs par presse interposée.
"Même si on ne s’entend pas, quand on se rencontre, on se salue", explique-t-il, ajoutant qu'il était heureux que Mami ai pu retrouver sa mère. "Ce qu'il fait n'est pas mauvais et je lui ai conseillé de remodeler son image maintenant."
Pour sa part, Cheb Mami a choisi la soirée du 4 juillet pour faire son come-back après sa sortie de prison. Son spectacle à Batna, à l'est d'Alger, a ouvert le 33ème Festival international de Timgad. Des milliers de fans se sont déplacés pour voir le prince du raï. Et nombre d'entre eux n'ont pu contenir leurs larmes dans une ambiance très prenante, renforcée par des feux d'artifice illuminant le ciel de myriades de couleurs.
Mami a déclaré aux journalistes qu'il avait délibérément choisi de chanter son ancien répertoire, par crainte de voir son nouvel album piraté.
"Si j’avais chanté mes nouvelles chansons à Timgad ce soir, je les aurais retrouvées demain sur le marché", a-t-il indiqué, ajoutant que son nouvel album sera "une surprise pour le public".
Le 7 juillet, Mami s'est produit lors de la cérémonie de clôture du 4ème Festival du raï de Sidi Bel Abbes.
Les fans ont pu profiter de la musique de 30 artistes différents durant cet évènement de six jours, qui a plongé la ville dans un luxe de couleurs et a attiré non seulement des Algériens, mais aussi de nombreux étrangers. La bonne humeur et la détente étaient manifestes sur les visages, y compris parmi les policiers et les responsables de la sécurité.
Houari Benchenet, l'un des pionniers du genre, a déclenché des tempêtes d'applaudissements, et a pu descendre dans le public pour embrasser ses fans et les membres de sa famille.
Ce festival a rassemblé jeunes et moins jeunes, offrant la possibilité d'entendre tous les styles musicaux en rapport avec le raï. Les fils favoris de Sidi Bel Abbes, Cheb Khalass et Cheikh Naam, ont également ravi le public. Cheba Djamila Rziouia a suscité un grand enthousiasme et beaucoup de plaisir, et les fans ont scandé son nom.
Le raï traditionnel, qui se joue sur l'el gasba oul galal (flûte et tambour), a également été présenté, et El Hattab a rappelé que les origines du raï trouvent leurs racines dans ces instruments ancestraux.
Source: Magharebia