Pour mon Océane J'aime énormément ce petit passage de
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami page 489
« Un musicien sourd, c’est comme un cuisinier qui ne sent plus les goûts. Une grenouille sans palmes. Ou une suspension de permis pour un chauffeur de poids lourd. Il y a de quoi perdre tout espoir, non ? Mais Beethoven, lui, ne s’est pas résigné. Ca a bien dû le déprimer, c’est sûr, mais il ne s’est pas laissé abattre par son malheur, genre : « Tiens bon la barre et tiens bon le vent, hisse et ho… », tu vois. Il a continué de composer et a créé des musiques encore plus belles, encore plus profondes. Le trio A L’Archiduc que j’écoutais tout à l’heure, par exemple, quand il l’a composé, il n’entendait pratiquement plus rien … »
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami page 489
« Un musicien sourd, c’est comme un cuisinier qui ne sent plus les goûts. Une grenouille sans palmes. Ou une suspension de permis pour un chauffeur de poids lourd. Il y a de quoi perdre tout espoir, non ? Mais Beethoven, lui, ne s’est pas résigné. Ca a bien dû le déprimer, c’est sûr, mais il ne s’est pas laissé abattre par son malheur, genre : « Tiens bon la barre et tiens bon le vent, hisse et ho… », tu vois. Il a continué de composer et a créé des musiques encore plus belles, encore plus profondes. Le trio A L’Archiduc que j’écoutais tout à l’heure, par exemple, quand il l’a composé, il n’entendait pratiquement plus rien … »
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