Ait Menguellet

[absente]

Comme une madeleine de Proust ...

[l'imprevisible]

Coucou toi

J'aime beaucoup cette chanson, elle me renvoie à mes routes d'enfance justement.



Merci Velvet


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[Sidib]

Salut, velvet!
J'ai aperçu ton post juste après avoir réagi à un post de tafsut relatif à Lounis. Quel régal! "Avridh ettamzi" est pleine d'expression. Je t'en remercie infiniment pour ce partage.

[absente]

un plaisir partagé Miss Michelet et sidib

[elfamilia]

Tu as dit Proust ?

On en parlait hier sur ce qu'il avait écrit à propos du téléphone.
La première fois qu'il utilisait ce moyen de communication, il avait parlé à sa mère. Cela lui paraissait tellement surréaliste qu'il a cru que sa maman était décédée et que c'était à partir de l'au-delà qu'elle s'adressait à lui. Il n'arrivait pas à comprendre comment l'on pouvait entendre la voix de quelqu'un sans apercevoir son image. Parfois les perceptions on du mal à suivre l'évolution.
C'est celle-ci que Ait Menguellet retrace dans cette oeuvre. Du chemin a été parcouru, des objectifs ont été atteints. Ce n'est pas toujours ceux qui les ont lancé qui les ont vu aboutir. A l'image de cet ami qu'il croise, la tête entre les main... le regard lointain, et qui lui demande qu'a-t-il arrivé à sa langue. Lounis le rassure, il lui dit : bien des choses se sont passées depuis ton éclipse.

tameslayth tekred tura
zwints ekkesnass ammus
gher w'arawiss id thugra
skra bwin i tsirefden ur tsisruss.

Après qu'il ait appris ces nouvelles, il a lâché un soupir de réconfort, et lui dit qu'à présent il allait se reposer. Mais avant de tirer sa révérence il a tenu à ajouter quelque chose: Attention à la discorde ! Elle vous guette partout, soyez vigilant, sinon elle aura raison de vous.

Ce téléphone qui relie le monde avec l'au-delà dont Proust a cru, Ait Menguellet s'en est servi.

[Antaeus]

j'ai eu l'occasion de le rencontrer une fois c'est un grand homme!

[absente]

lafamille,

Je parlais de Proust suite à cette fameuse madeleine qui fut un élément déclencheur de souvenirs dont le narrateur parle dans son œuvre "à la recherche du temps perdu"

"Mais quand d'un passé ancien rien ne subsiste, seules plus frêles, mais plus vivaces,plus immatérielles, plus persistantes, plus fidéles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps".
Marcel Proust

Il y a un extrait du film d'animation "Ratatouilles" qui illustre bien ce sentiment.

Pour moi ce morceau de Lounis me fait le même effet que cette madeleine

[elfamilia]

Hiyya velvet,

C'est cela la polysémie qu'on retrouve chez les grands. Chacun y trouve le sens qui lui sied.