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La Cité de la Musique à Paris consacre un cycle aux chanteurs de Kabylie, région du nord-est de l'Algérie entre mer et montagne dont les habitants sont une branche de la nation berbère, les 7, 8 et 9 avril 2006.
A la lecture de l'affiche, la volonté de la présenter dans sa plus grande variété semble évidente.
Idir (le 9), la tête d'affiche de cet événement, l'égal des plus grands (Fehrat, Aït Menguellet...), a révélé la chanson kabyle au monde grâce à la chanson "A vava inouva", paru en 1973 alors qu'il était étudiant.
Exilé depuis la fin des années 70 en France, ce chanteur de 57 ans demeure profondément attaché à sa Kabylie. Il milite pour la reconnaissance de l'identité culturelle de cette région, avec des textes d'une grande puissance poétique qu'il interprète de manière très douce, ce qui en décuple la portée.
La musique de Takfarinas (à l'affiche le 7), qui vit lui aussi en région parisienne depuis le milieu des années 80, est plus électrique, ouverte au rock, au rhythm'n blues, voire au hip hop, avec parfois des incursions dans le monde de la techno.
Iness Mezel a choisi, elle, la voie d'une chanson kabyle ouverte aux musiques du monde, notamment aux rythmes d'Afrique de l'Ouest qu'elle affectionne particulièrement, avec aussi des emprunts au jazz. Elle chantera le 8, lors d'une soirée où se produira également Akli D, jeune chanteur kabyle du 20e arrondissement qui propose une fusion folk-kabyle radicale.
Par AP
A la lecture de l'affiche, la volonté de la présenter dans sa plus grande variété semble évidente.
Idir (le 9), la tête d'affiche de cet événement, l'égal des plus grands (Fehrat, Aït Menguellet...), a révélé la chanson kabyle au monde grâce à la chanson "A vava inouva", paru en 1973 alors qu'il était étudiant.
Exilé depuis la fin des années 70 en France, ce chanteur de 57 ans demeure profondément attaché à sa Kabylie. Il milite pour la reconnaissance de l'identité culturelle de cette région, avec des textes d'une grande puissance poétique qu'il interprète de manière très douce, ce qui en décuple la portée.
La musique de Takfarinas (à l'affiche le 7), qui vit lui aussi en région parisienne depuis le milieu des années 80, est plus électrique, ouverte au rock, au rhythm'n blues, voire au hip hop, avec parfois des incursions dans le monde de la techno.
Iness Mezel a choisi, elle, la voie d'une chanson kabyle ouverte aux musiques du monde, notamment aux rythmes d'Afrique de l'Ouest qu'elle affectionne particulièrement, avec aussi des emprunts au jazz. Elle chantera le 8, lors d'une soirée où se produira également Akli D, jeune chanteur kabyle du 20e arrondissement qui propose une fusion folk-kabyle radicale.
Par AP