Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Iguellilen - As amenzu di-mayu

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Iguellilen - As amenzu di-mayu


  • #2
    Peut-etre que nous vivons avec eux le retour de la chanson revolutionnaire.
    C'est la 1ere fois que je les entend. Tu peux nous dire plus sur eux, Missn ?
    Merci
    Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

    Commentaire


    • #3
      salut Accplus ...
      je ne connaissais pas non plus ...
      ca ne date pas d'aujourd'hui
      apparemment la pièce de théâtre est de 99 ...
      que deviennent t'ils je ne sais pas .....


      la pièce est la .....
      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=153242

      j'ai trouver cela aussi ....

      Festival du théâtre amateur de Mostaganem
      La troupe d’Iferhounène saluée par le public

      Par Tahar Amazigh

      Parmi les troupes présentes à ce festival, celle d’Iferhounène, avec la pièce Ulac lharga ulac (Non à la harraga). Les comédiens, tous jeunes, avec une moyenne d’âge d’à peine 17 ans, ont déjà l’allure de grands comédiens, se déplaçant sur scène aisément, avec brio même, comme sur une barque. Après avoir occupé le haut de l’affiche dans les années 90, puis une absence de six longues années, la troupe Iguellilen (Les Pauvres) de la maison de jeunes d’Iferhounène (60 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou), nous revient par la grande porte et sous un nouveau nom, celui du défunt Hamid Bentayeb. Cette troupe qui a vu le jour dans cette région montagneuse où la vie des villageois, du matin au soir, est l’une des plus éprouvantes a formé de talentueux adolescents dans l’art dramatique, remonte les planches depuis quelques mois avec une nouvelle pièce traitant de l’actualité des jeunes algériens, à savoir Ulac lherga ulac (Non à la harraga). Pour certains, cet intitulé rappelle un slogan qui avait « trompé » énormément de jeunes et auquel personne ne croit plus aujourd’hui, pour d’autres, il est le miroir d’un dur quotidien d’une réalité sociale qui fait ravage dans les rangs de la jeunesse. La pièce Ulac lherga ulac“ reflète amplement le théâtre de la rue, dira Abderahmane Houche, l’animateur de la troupe. Elle met surtout en exergue un groupe de jeunes harragas (les adeptes à l’émigration clandestine) qui « reviennent » de la mort pour raconter leur histoire et dénigrer les conditions qui les ont poussés à quitter leur patrie. « La sensibilité du comédien ne passe pas inaperçue devant ces épreuves qui tourmentent notre jeunesse. L’avantage, c’est que ces jeunes artistes, par leur talent et leur jeunesse, incarnent parfaitement les personnages de ce tableau dramatique », ajoute le même animateur, comédien de son état. Pour le directeur de la maison de jeunes, M. Hadj Mohand, le thème de la pièce est très important, cela nous permet de faire une campagne de sensibilisation contre les fléaux sociaux, tout en ouvrant un espace d’expression aux jeunes désirant se former dans le théâtre et démontrer leur talent, et pour cela nous avons mis tous les moyens du bord en vue de réussir notre travail. Malgré l’absence de moyens suffisants pour une vraie réussite, les comédiens de la troupe sont déterminés quant au succès de leur pièce, d’autant que les nombreux aspects de l’histoire restent des composants de leur propre saga. D’une durée de 90 minutes, la pièce se résume en deux tableaux, l’un montrant des jeunes garçons et des jeunes filles confrontés aux problèmes de la société en général. Les scènes, qui se déroulent dans un village kabyle se nommant Virage, relatent des problèmes de chômage et autres fléaux (tchipa, favoritisme, visa, suicide), le tout sous un air drôle et dramatique à la fois. Le second tableau présente, sous le même air, marrant, l’aventure de harragas africains, à bord d’une chaloupe, qui ne fera pas le mile avant de chavirer. Pour rappel, en 1995, la troupe Iguellilen, aujourd’hui portant le nom de son ancien et regretté animateur Hamid-Bentayeb, avait remporté au festival du théâtre amateur de Mostaganem, les trois premiers prix respectivement d’interprétations masculine et féminine et de la meilleure mise en scène, avec sa pièce dramatique Entel fettus yalid qejjir (Enterre la main, le pied apparaît, et vice-versa !), pour signifier l’imbroglio de problèmes successifs sans solutions possibles. Il est également présent à ce 42e festival la troupe de Abdelkader Fradj de Médéa, avec la pièce intitulée L’ghoula. Un texte du Tunisien Tayeb Assahili. Ils sont également venus M’Sila. Cette wilaya a été représentée par la troupe El Kalima. Une belle composition théâtrale traitant du trafic d’organe.

      T. A

      Commentaire

      Chargement...
      X