Un petit salut aux deux compagnons de route qui sont au bled...
Thelt yam
Lounis Ait Menguellet
d acu yezrigh ?
d acu iwumi cfigh ?
siwa thelt yam di lεemr-iw…
anida ddigh ?
anida lh’igh ?
d ussan igg yezdeghn ul-iw…
ass amenzu,
ul-iw yezha,
amzun yelli-dd s-sarut,
yebgha ad yecnu,
ghef tin yez’ra,
yefaq s lwerdd di tefsut,
yugwi ad yettu,
xas t3edda,
d lemh’ibba-s tamezwarut...
degg was wis sin,
h’efd’egh leh’zen,
h’efd’egh d-acu igg yeswa t’lam,
usan ttin,
amzun h’ebsen,
ya wid ijerben, tez’ra-m,
mi t-i-dd-bbwin,
ttrun medden,
yemmut wi 3zizen ghef xxam,
wis tlata,
cfigh fellas,
bbeqqegh slam i lebgh-iw,
d tameghra,
nnan d-lsas,
serbeh’n-iyi : d-zwajj-iw,
leh’bab merra,
wis ma faq(e)n as,
mi d i-dd-3ezan di temz’i-w ?
Je n’ai connu
Je n’ai gardé le souvenir
Que de trois jours dans ma vie
Où que j’aille
Où que j’erre
Ces jours hantent mon cœur
Le premier
J’avais le cœur en joie
Comme si une clé l’avait ouvert
Il voulait chanter
Celle qu’il avait vue
Comme une rose de printemps
Aujourd’hui encore il ne peut plus oublier
Son premier amour
Pourtant évanoui
Le second
M’apprit le deuil
Et le prix de la nuit
Et les jours étaient tout bouleversés
Comme arrêtés
Vous m’entendez, vous qui l’avez éprouvé
Quand les hommes ont ramené
Au milieu des larmes
Le mort que la maison aimait
Au troisième
Je me souviens
J’ai dit adieu à mes amours
C’était la fête
On me disait c’est chose importante
On me félicitait pour mon mariage
Mais tous mes amis
Savaient-ils
Qu’ils me présentaient des condoléances ?

Thelt yam
Lounis Ait Menguellet
d acu yezrigh ?
d acu iwumi cfigh ?
siwa thelt yam di lεemr-iw…
anida ddigh ?
anida lh’igh ?
d ussan igg yezdeghn ul-iw…
ass amenzu,
ul-iw yezha,
amzun yelli-dd s-sarut,
yebgha ad yecnu,
ghef tin yez’ra,
yefaq s lwerdd di tefsut,
yugwi ad yettu,
xas t3edda,
d lemh’ibba-s tamezwarut...
degg was wis sin,
h’efd’egh leh’zen,
h’efd’egh d-acu igg yeswa t’lam,
usan ttin,
amzun h’ebsen,
ya wid ijerben, tez’ra-m,
mi t-i-dd-bbwin,
ttrun medden,
yemmut wi 3zizen ghef xxam,
wis tlata,
cfigh fellas,
bbeqqegh slam i lebgh-iw,
d tameghra,
nnan d-lsas,
serbeh’n-iyi : d-zwajj-iw,
leh’bab merra,
wis ma faq(e)n as,
mi d i-dd-3ezan di temz’i-w ?
Je n’ai connu
Je n’ai gardé le souvenir
Que de trois jours dans ma vie
Où que j’aille
Où que j’erre
Ces jours hantent mon cœur
Le premier
J’avais le cœur en joie
Comme si une clé l’avait ouvert
Il voulait chanter
Celle qu’il avait vue
Comme une rose de printemps
Aujourd’hui encore il ne peut plus oublier
Son premier amour
Pourtant évanoui
Le second
M’apprit le deuil
Et le prix de la nuit
Et les jours étaient tout bouleversés
Comme arrêtés
Vous m’entendez, vous qui l’avez éprouvé
Quand les hommes ont ramené
Au milieu des larmes
Le mort que la maison aimait
Au troisième
Je me souviens
J’ai dit adieu à mes amours
C’était la fête
On me disait c’est chose importante
On me félicitait pour mon mariage
Mais tous mes amis
Savaient-ils
Qu’ils me présentaient des condoléances ?
Commentaire