Et si le plus grand accélérateur de particules du monde tombait entre des mains malfaisantes ? On avait pensé à tout, comme à l'engloutissement du monde par un trou noir, mais pas à ça. Mercredi, des hackers ont réussi à pénétrer dans l'un des réseaux informatiques permettant d'accéder au Grand collisionneur de hadrons LHC, selon deux quotidiens britanniques, The Times et The Daily Telegraph.
Les hackers n'ont rien endommagé, mais ont tout de même laissé une trace de leur passage, en modifiant une page web du site du Cern (Centre européen de recherche nucléaire), qui mène une expérience scientifique qui ambitionne de recréer les premiers instants de l'univers. La page, qui est signée The Greek Security Team, se moque de la sécurité informatique du site, qualifiant ses concepteurs d'"écoliers", selon les quotidiens.
Un anneau de 27 km
Les hackers précisent qu'il n'était pas dans leur intention de perturber l'événement. James Gillies, un porte-parole du Cern, a déclaré aux quotidiens "ne pas savoir" qui étaient les hackers. "Mais il semble qu'ils n'aient provoqué aucun dégât. Il semble qu'il s'agissait de personnes qui voulaient démontrer que le Cern pouvait être piraté", a-t-il ajouté.
Le LHC doit faire se fracasser des protons circulant en sens inverse, faisant jaillir des particules élémentaires encore jamais observées. Il recréera, durant une fraction de microseconde, les conditions qui prévalaient dans l'univers juste après le Big Bang, avant que les particules élémentaires ne s'associent pour former les noyaux d'atomes. Deux premiers faisceaux de particules ont fait mercredi un tour complet dans l'anneau de 27 km enfoui à 100 mètres sous terre de part et d'autre de la frontière franco-suisse.
Les hackers n'ont rien endommagé, mais ont tout de même laissé une trace de leur passage, en modifiant une page web du site du Cern (Centre européen de recherche nucléaire), qui mène une expérience scientifique qui ambitionne de recréer les premiers instants de l'univers. La page, qui est signée The Greek Security Team, se moque de la sécurité informatique du site, qualifiant ses concepteurs d'"écoliers", selon les quotidiens.
Un anneau de 27 km
Les hackers précisent qu'il n'était pas dans leur intention de perturber l'événement. James Gillies, un porte-parole du Cern, a déclaré aux quotidiens "ne pas savoir" qui étaient les hackers. "Mais il semble qu'ils n'aient provoqué aucun dégât. Il semble qu'il s'agissait de personnes qui voulaient démontrer que le Cern pouvait être piraté", a-t-il ajouté.
Le LHC doit faire se fracasser des protons circulant en sens inverse, faisant jaillir des particules élémentaires encore jamais observées. Il recréera, durant une fraction de microseconde, les conditions qui prévalaient dans l'univers juste après le Big Bang, avant que les particules élémentaires ne s'associent pour former les noyaux d'atomes. Deux premiers faisceaux de particules ont fait mercredi un tour complet dans l'anneau de 27 km enfoui à 100 mètres sous terre de part et d'autre de la frontière franco-suisse.
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