Avec son nouvel appareil photo instantané mini LiPlay, Fujifilm connecte, comme l’a fait Polaroid avant lui, la photo de papier à nos smartphones.
C’est la vache à lait de Fujifilm. Vingt ans après son lancement, l’appareil photo instantané Instax de la firme japonaise s’est encore vendu à 400.000 exemplaires en France, rien qu’en 2018. Et pour l’été, Fujifilm innove... comme 20 Minutes vous le montre dans la vidéo ci-desous.
Lancé mi-juin, le nouvel Instax mini LiPlay abandonne le classique look d’appareil photo rondouillard en plastique de ses aînés. A la place, un boîtier un peu plus sobre et conventionnel. Où tout l’intérêt de l’objet se cache à l’intérieur…
Un appareil photo connecté
L’idée de ce nouvel Instax est d’abord de reprendre le concept de l’appareil photo hybride que Fujifilm avec initié mi-2017 avec son SQ10. Soit un appareil doté d’un écran à l’arrière (ici de 2,7’’/6,85 cm). Cet écran permet de prévisualiser ses images en leur ajoutant jusqu’à 6 filtres et 10 cadres avant de les imprimer. Chaque impression valant près d’un euro, on ne peut qu’adhérer !
Autre initiative : le mini LiPlay peut-être connecté à un smartphone. L’idée n’est pas nouvelle, Polaroid l’a initiée en 2018 avec son excellent OneStep+. Le but reste ici de pouvoir personnaliser les trois boutons sur le dessus de l’appareil en leur attribuant cadres et filtres à choisir parmi les 30 proposés par l’application. Pourquoi pas. Mais l’application permet aussi de déclencher le mini LiPlay à distance. Ou de s’en servir pour imprimer des photos depuis son smartphone, comme avec une mini-imprimante nomade.
Dix secondes de son par image
Ultime innovation : la possibilité d’associer à chaque photo prise avec le mini LiPlay un son de dix secondes. Le concept est séduisant. A la clé, la possibilité de regarder une photo d’anniversaire lestée des « Happy Birthday » de rigueur ; un selfie à deux lové dans quelques mots d’amour, ou encore l’image d’un nouveau langé dans d’attendrissants gazouillis de bébé. Le fabricant de livres photo Cewe propose ce type de fonction depuis quelques années déjà.
Comment cela fonctionne-t-il ici ? En enregistrant une séquence audio simultanément à la prise d’une photo avec le bouton Micro en façade du mini LiPlay. La photo imprimée se voit alors attribuer un QR Code qu’il suffira de scanner avec un smartphone pour entendre le son correspondant lorsque désiré.
Un peu laborieux ? Un peu. D’autant que Fujifilm manque encore d’explications claires sur la pérennité du procédé. Interrogé, le constructeur indique que ces fameux sons resteront disponibles sur le cloud pendant un an. Et ensuite ? Disparaîtront-ils ? Faudra-t-il souscrire à un abonnement pour en profiter ? On ignore ce qu’il en adviendra… Sur le mini LiPLay, on aurait préféré retrouver la possibilité, comme avec le récent SQ20 de Fujifilm, d’enregistrer une mini-séquence vidéo pour en extraire des photos à imprimer. Les tirages restent au format 5,4 x 8,6 cm avec un format d’image de 4,6 x 6,2 cm.
Mouvement social detox
Lancé à 169 euros, le mini LiPlay est disponible en « Blanc pierre », « Noir élégant » et « Rose doré ». Visiblement, Fujifilm souhaite élargir sa cible et ne plus seulement se satisfaire d’une clientèle majoritairement féminine et adolescente, voire préadolescente comme l’a confirmé à 20 Minutes le responsable d’une grande chaîne de magasins de photo…
Christophe Séfrin
C’est la vache à lait de Fujifilm. Vingt ans après son lancement, l’appareil photo instantané Instax de la firme japonaise s’est encore vendu à 400.000 exemplaires en France, rien qu’en 2018. Et pour l’été, Fujifilm innove... comme 20 Minutes vous le montre dans la vidéo ci-desous.
Lancé mi-juin, le nouvel Instax mini LiPlay abandonne le classique look d’appareil photo rondouillard en plastique de ses aînés. A la place, un boîtier un peu plus sobre et conventionnel. Où tout l’intérêt de l’objet se cache à l’intérieur…
Un appareil photo connecté
L’idée de ce nouvel Instax est d’abord de reprendre le concept de l’appareil photo hybride que Fujifilm avec initié mi-2017 avec son SQ10. Soit un appareil doté d’un écran à l’arrière (ici de 2,7’’/6,85 cm). Cet écran permet de prévisualiser ses images en leur ajoutant jusqu’à 6 filtres et 10 cadres avant de les imprimer. Chaque impression valant près d’un euro, on ne peut qu’adhérer !
Autre initiative : le mini LiPlay peut-être connecté à un smartphone. L’idée n’est pas nouvelle, Polaroid l’a initiée en 2018 avec son excellent OneStep+. Le but reste ici de pouvoir personnaliser les trois boutons sur le dessus de l’appareil en leur attribuant cadres et filtres à choisir parmi les 30 proposés par l’application. Pourquoi pas. Mais l’application permet aussi de déclencher le mini LiPlay à distance. Ou de s’en servir pour imprimer des photos depuis son smartphone, comme avec une mini-imprimante nomade.
Dix secondes de son par image
Ultime innovation : la possibilité d’associer à chaque photo prise avec le mini LiPlay un son de dix secondes. Le concept est séduisant. A la clé, la possibilité de regarder une photo d’anniversaire lestée des « Happy Birthday » de rigueur ; un selfie à deux lové dans quelques mots d’amour, ou encore l’image d’un nouveau langé dans d’attendrissants gazouillis de bébé. Le fabricant de livres photo Cewe propose ce type de fonction depuis quelques années déjà.
Comment cela fonctionne-t-il ici ? En enregistrant une séquence audio simultanément à la prise d’une photo avec le bouton Micro en façade du mini LiPlay. La photo imprimée se voit alors attribuer un QR Code qu’il suffira de scanner avec un smartphone pour entendre le son correspondant lorsque désiré.
Un peu laborieux ? Un peu. D’autant que Fujifilm manque encore d’explications claires sur la pérennité du procédé. Interrogé, le constructeur indique que ces fameux sons resteront disponibles sur le cloud pendant un an. Et ensuite ? Disparaîtront-ils ? Faudra-t-il souscrire à un abonnement pour en profiter ? On ignore ce qu’il en adviendra… Sur le mini LiPLay, on aurait préféré retrouver la possibilité, comme avec le récent SQ20 de Fujifilm, d’enregistrer une mini-séquence vidéo pour en extraire des photos à imprimer. Les tirages restent au format 5,4 x 8,6 cm avec un format d’image de 4,6 x 6,2 cm.
Mouvement social detox
Lancé à 169 euros, le mini LiPlay est disponible en « Blanc pierre », « Noir élégant » et « Rose doré ». Visiblement, Fujifilm souhaite élargir sa cible et ne plus seulement se satisfaire d’une clientèle majoritairement féminine et adolescente, voire préadolescente comme l’a confirmé à 20 Minutes le responsable d’une grande chaîne de magasins de photo…
Christophe Séfrin