Des drones ont été employés au Canada afin d'étudier les rorquals et baleines.
La station de recherche des îles du Michigan (MICS) a décidé d'avoir recours aux drones afin d'observer les mammifères marins évoluant dans le golfe du Saint Laurent. Cet organisme à but non lucratif mène notamment des études sur l'empêtrement des rorquals et baleines dans du matériel de pêche. Afin de conduire ses recherches, le MICS étudie les mammifères marins et notamment les cicatrices laissées par les filets de pêche lorsque ces animaux se prennent dedans.
Depuis 2018, l'organisme emploie des drones, et a recours plus spécifiquement à un système DJI. L'emploi d'un aéronef piloté à distance a permis d'améliorer les résultats de recherche grâce à la collecte de données plus précises. « La plupart des cicatrices d'empêtrement chez les baleines apparaissent autour du pédoncule et de la queue, qui la plupart du temps se trouvent sous l'eau », soit une zone difficilement visible depuis la surface, explique le MICS. Les drones permettent de s'affranchir de cette contrainte et, grâce à l'emport de capteurs et de caméras, peuvent réaliser des prises de vues aériennes faisant apparaître ces anciennes blessures.
Au cours de la première année de campagne par drones, ce sont 106 vols qui ont été conduits. Ils ont permis d'enregistrer 264 séquences vidéo et 366 images. Au total, 91 rorquals communs ont pu être identifiés. « Nous avons dû créer un protocole pour traiter toutes les images récoltées afin de pouvoir en tirer des conclusions », spécifie le MICS. Le recours aux drones a également permis à l'organisme d'étudier le comportement des rorquals et les interactions entre les mammifères marins.
MICS Canada
La station de recherche des îles du Michigan (MICS) a décidé d'avoir recours aux drones afin d'observer les mammifères marins évoluant dans le golfe du Saint Laurent. Cet organisme à but non lucratif mène notamment des études sur l'empêtrement des rorquals et baleines dans du matériel de pêche. Afin de conduire ses recherches, le MICS étudie les mammifères marins et notamment les cicatrices laissées par les filets de pêche lorsque ces animaux se prennent dedans.
Depuis 2018, l'organisme emploie des drones, et a recours plus spécifiquement à un système DJI. L'emploi d'un aéronef piloté à distance a permis d'améliorer les résultats de recherche grâce à la collecte de données plus précises. « La plupart des cicatrices d'empêtrement chez les baleines apparaissent autour du pédoncule et de la queue, qui la plupart du temps se trouvent sous l'eau », soit une zone difficilement visible depuis la surface, explique le MICS. Les drones permettent de s'affranchir de cette contrainte et, grâce à l'emport de capteurs et de caméras, peuvent réaliser des prises de vues aériennes faisant apparaître ces anciennes blessures.
Au cours de la première année de campagne par drones, ce sont 106 vols qui ont été conduits. Ils ont permis d'enregistrer 264 séquences vidéo et 366 images. Au total, 91 rorquals communs ont pu être identifiés. « Nous avons dû créer un protocole pour traiter toutes les images récoltées afin de pouvoir en tirer des conclusions », spécifie le MICS. Le recours aux drones a également permis à l'organisme d'étudier le comportement des rorquals et les interactions entre les mammifères marins.
MICS Canada