Portrait-robot de la robotique sous-marine. Plongée en eaux profondes dans un écosystème en train de se construire. Défis, limites, technologie, marchés… une nouvelle fois, les « Rendez-vous de l’Innovation et de l’Industrie » sur les robots en milieux marins, ont été éclairants…
Le mystère des abysses n’est plus un … secret. Alors qu’ils occupent 70 % de la surface de la planète, les mers et les océans restent l’un des derniers territoires que l’homme n’ait pas encore foulés (la superficie des grands fonds explorée de visu correspondrait à peine à la surface d'une ville comme Paris intra-muros), alors que leur exploration (et exploitation) permettrait, soutiennent les scientifiques, de répondre à des enjeux majeurs (raréfaction des ressources terrestres, minerais et pétrole, changement climatique …).
Les raisons de cette méconnaissance sont, elles, bien connues. En termes d’hostilité, le milieu sous-marin n’a d’autre rival que l’espace. Il est au moins aussi difficile d’accès et tout aussi agressif. Les pressions deviennent rapidement extrêmes (plusieurs centaines de bars). La corrosion attaque (salinité). Les communications y sont complexes (là, les systèmes de positionnement satellitaires, GPS, Galileo, n’ont pas cours…).
Pour autant, les progrès technologiques dans le stockage des énergies, l’avènement du numérique (big data, internet des objets, intelligence artificielle…), la performance accrue des capteurs embarqués, les avancées en matière de transmission acoustique sous-marine, qui contribuent à rendre les robots plus autonomes, plus interactifs et intelligents dans l’analyse de données complexes ou massives …permettent d’envisager de nombreux développements.
La multiplication des usages en mer aidant, apparaissent des technologies de plus en plus abouties. Certaines couplent plusieurs technologies pour tendre vers des appareils, légers, compacts, peu coûteux, capables de fonctionner dans l’air, à la surface de la mer et de traiter des masses de données. D’autres évoluent vers des robots « humanoïdes » qui restituent au pilote une sensibilité proche du sens du toucher. « Une manipulation plus fine et dextre (pour dextérité) qui augmente significativement l’efficacité de l’opérateur mais aussi sa sécurité », dira Michael Gobin de Cybernetix.
Le mystère des abysses n’est plus un … secret. Alors qu’ils occupent 70 % de la surface de la planète, les mers et les océans restent l’un des derniers territoires que l’homme n’ait pas encore foulés (la superficie des grands fonds explorée de visu correspondrait à peine à la surface d'une ville comme Paris intra-muros), alors que leur exploration (et exploitation) permettrait, soutiennent les scientifiques, de répondre à des enjeux majeurs (raréfaction des ressources terrestres, minerais et pétrole, changement climatique …).
Les raisons de cette méconnaissance sont, elles, bien connues. En termes d’hostilité, le milieu sous-marin n’a d’autre rival que l’espace. Il est au moins aussi difficile d’accès et tout aussi agressif. Les pressions deviennent rapidement extrêmes (plusieurs centaines de bars). La corrosion attaque (salinité). Les communications y sont complexes (là, les systèmes de positionnement satellitaires, GPS, Galileo, n’ont pas cours…).
Pour autant, les progrès technologiques dans le stockage des énergies, l’avènement du numérique (big data, internet des objets, intelligence artificielle…), la performance accrue des capteurs embarqués, les avancées en matière de transmission acoustique sous-marine, qui contribuent à rendre les robots plus autonomes, plus interactifs et intelligents dans l’analyse de données complexes ou massives …permettent d’envisager de nombreux développements.
La multiplication des usages en mer aidant, apparaissent des technologies de plus en plus abouties. Certaines couplent plusieurs technologies pour tendre vers des appareils, légers, compacts, peu coûteux, capables de fonctionner dans l’air, à la surface de la mer et de traiter des masses de données. D’autres évoluent vers des robots « humanoïdes » qui restituent au pilote une sensibilité proche du sens du toucher. « Une manipulation plus fine et dextre (pour dextérité) qui augmente significativement l’efficacité de l’opérateur mais aussi sa sécurité », dira Michael Gobin de Cybernetix.