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Coutellerie : Le premier couteau connecté au monde est thiernois

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  • Coutellerie : Le premier couteau connecté au monde est thiernois

    Voir en vidéo la fabrication de son couteau, d’un coup de smartphone. C’est désormais possible avec une puce NFC embarquée, proposée par Jean-François Korczeniuk et la start-up Yesitis.


    Une histoire de connexions, dans tous les sens du terme. Car pour aboutir au tout premier couteau connecté, il en aura fallu plusieurs. Il y a d’abord l’idée du Thiernois Jean-François Korczeniuk, gérant de l’agence JFKkom, spécialisée dans la communication et la commercialisation spécialisée dans les couteaux haut de gamme, de marque déposée, en juin 2017. « J’ai d’abord pensé à un QR Code, mais c’était impossible dans le manche. J’ai ensuite cherché à savoir qui pouvait fabriquer des puces connectées », se souvient-il.

    Deux fois récompensé à Las Vegas
    Son chemin croise alors celui de Yesitis, la start-up auvergnate implantée dans le Bivouac à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), spécialisée dans les objets connectés. À l’époque, Yesitis vient d’être récompensée pour son innovation au salon CES de Las Vegas 2017 (elle le sera à nouveau en 2018, NDLR). « On s’est trouvé au bon moment, c’est une histoire de personnes », sourit Emmanuel Ranc, directeur général de Yesitis qui apporte trois types d’offres pour les objets connectés : l’authentification, la traçabilité et la communication. « On est dans une stratégie de protection des marques, de lutte contre la fraude, de maîtrise des marchés à l’international et d’apporter de la valeur aux marques françaises ».

    Neuf mois de travail seront nécessaires afin de pallier les différentes contraintes imposées par le métal d’un couteau. Un brevet a aussi été déposé à l’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) sur les manches de couteaux et autres outils à main.

    « Il y a pas mal de services que l’on peut apporter. C’est la clé d’entrée vers des services numériques »
    Dans la pratique, le couteau embarque dans son manche une puce électronique NFC (Near Field Communication ou communication dans un champ proche, NDLR) inviolable, d’un centimètre de diamètre : « C’est du même niveau qu’une carte bancaire », explique Emmanuel Ranc. Comme pour le paiement sans contact, à proximité du couteau connecté, un smartphone peut se connecter automatiquement à des contenus, stockés sur une plateforme sécurisée. « Il y a pas mal de services que l’on peut apporter. C’est la clé d’entrée vers des services numériques », ajoute le directeur général, dont les puces se retrouvent aujourd’hui sur des bouteilles de vin, des disques vinyls, des médicaments ou des cosmétiques.

    Deux offres pourront être proposées : celle de base, avec des services tels que l’authentification, le numéro de série, la garantie?; une seconde, « premium », avec davantage de services en matière de communication, de marketing, ou à la carte, selon le choix du client.

    Présenté les 19 et 20 mai à Coutellia à Thiers
    Sept couteaux, réalisés pour l’occasion par Fernando Ramos, complice de longue date de Jean-François Korczeniuk à Saint-Rémy-sur-Durolle, ont déjà été équipés. « J’ai envoyé un courrier et une plaquette explicative de cette solution à une soixantaine de couteliers du bassin thiernois et au-delà », note le communicant. Par ailleurs, cette innovation technologique sera aussi dévoilée pour la 28e édition de Coutellia, le festival international du couteau d’art et de tradition, les 19 et 20 mai, à Thiers (hall 2, stand F68).

    Là encore une histoire de connexion : après la grand-messe de Las Vegas, référence pour l’innovation technologique, son équivalent pour la coutellerie.

    François Jaulhac
    @ le journal de La Montagne
    dz(0000/1111)dz
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