C'est une première. Un établissement bancaire suisse offre à ses clients la possibilité d'investir dans la plus utilisée des cryptomonnaies. Ce qui pourrait leur coûter cher.
Une banque d’investissement suisse, la Falcon Private Bank, propose depuis mercredi 12 juillet à ses clients d’investir dans le Bitcoin. Ceux-ci peuvent désormais acheter et entreposer des fonds dans la banque zurichoise, en leur nom propre, sous la forme de la célèbre cryptomonnaie.
La frivolité du Bitcoin, dont le cours a énormément augmenté depuis sa première version en 2009, avait jusqu’ici fait douter les acteurs du domaine de la finance. Mais cette grande première montre que le Bitcoin est là pour rester. "Nous avons de nombreux clients qui sont intéressés pour réaliser des investissements en bitcoins", explique Arthur Vayloyan, responsable de la production et des services à la Falcon Private Bank, à New Scientist.
Ses clients n’auront pas à gérer et connaître les mécanismes de la cryptomonnaie, puisque la banque se chargera elle-même de changer leur argent en bitcoins.
Une innovation risquée
Mais le Bitcoin et, plus largement, la blockchain, sont fondés sur la décentralisation. Au lieu de banques centrales, l’efficacité et la solidité de cette monnaie numérique reposent sur un large réseau d’ordinateurs capables de vérifier la réalité et la légitimité des transactions. Nos confrères de Numerama ont récemment résumé le fonctionnement des monnaies numériques.
Il est beaucoup plus simple de voler de la monnaie numérique plutôt qu’une monnaie traditionnelle
De fait, certains s’inquiètent que la Falcon Bank ait surestimé ses capacités techniques à faire face aux attaques de hackers. "Il est beaucoup plus simple de voler de la monnaie numérique plutôt qu’une monnaie traditionnelle", résume Andreas Antonopoulos, spécialiste du bitcoin, à New Scientist. Le fait que les "portes-monnaies" – comptes en banque, en réalité – soient tous concentrés dans un même lieu et sur un même réseau – ici à la banque Falcon – est véritablement dangereux pour les clients de l’établissement.
On s’interroge aussi sur le fait qu’une banque privée et importante s’intéresse autant au Bitcoin. Certes, avec le succès grandissant de la cryptomonnaie, c’était un peu couru d’avance. Mais le caractère décentralisé, philosophiquement anarchique et libre du bitcoin risque d’y perdre de son intérêt.
france 24
Une banque d’investissement suisse, la Falcon Private Bank, propose depuis mercredi 12 juillet à ses clients d’investir dans le Bitcoin. Ceux-ci peuvent désormais acheter et entreposer des fonds dans la banque zurichoise, en leur nom propre, sous la forme de la célèbre cryptomonnaie.
La frivolité du Bitcoin, dont le cours a énormément augmenté depuis sa première version en 2009, avait jusqu’ici fait douter les acteurs du domaine de la finance. Mais cette grande première montre que le Bitcoin est là pour rester. "Nous avons de nombreux clients qui sont intéressés pour réaliser des investissements en bitcoins", explique Arthur Vayloyan, responsable de la production et des services à la Falcon Private Bank, à New Scientist.
Ses clients n’auront pas à gérer et connaître les mécanismes de la cryptomonnaie, puisque la banque se chargera elle-même de changer leur argent en bitcoins.
Une innovation risquée
Mais le Bitcoin et, plus largement, la blockchain, sont fondés sur la décentralisation. Au lieu de banques centrales, l’efficacité et la solidité de cette monnaie numérique reposent sur un large réseau d’ordinateurs capables de vérifier la réalité et la légitimité des transactions. Nos confrères de Numerama ont récemment résumé le fonctionnement des monnaies numériques.
Il est beaucoup plus simple de voler de la monnaie numérique plutôt qu’une monnaie traditionnelle
De fait, certains s’inquiètent que la Falcon Bank ait surestimé ses capacités techniques à faire face aux attaques de hackers. "Il est beaucoup plus simple de voler de la monnaie numérique plutôt qu’une monnaie traditionnelle", résume Andreas Antonopoulos, spécialiste du bitcoin, à New Scientist. Le fait que les "portes-monnaies" – comptes en banque, en réalité – soient tous concentrés dans un même lieu et sur un même réseau – ici à la banque Falcon – est véritablement dangereux pour les clients de l’établissement.
On s’interroge aussi sur le fait qu’une banque privée et importante s’intéresse autant au Bitcoin. Certes, avec le succès grandissant de la cryptomonnaie, c’était un peu couru d’avance. Mais le caractère décentralisé, philosophiquement anarchique et libre du bitcoin risque d’y perdre de son intérêt.
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