Avant l’arrivée de Windows, Microsoft avait lancé, en 1981, un système d’exploitation appelé MS-DOS (Microsoft Disk Operating System) pour être utilisé sur un IBM PC. C’est un OS qui permet d’interpréter les commandes tapées à l’invite par l’usager.
C’est ainsi que durant les 36 dernières années, chaque version de Windows disposait encore d’un moyen de lancer des commandes via une fenêtre noire appelée « invite de commande ». Une manière de garder les réflexes de l’ancienne école pour corriger un problème sur l’ordinateur. Cependant, le mois dernier, Microsoft a retiré silencieusement l’invite MS-DOS de sa dernière version de Windows 10, publiée exclusivement pour la communauté des développeurs de Microsoft.
Selon un billet d’un blog, publié par Microsoft, l’invite MS-DOS a été remplacée par une technologie appelée PowerShell, laquelle est basée sur la rédaction de scripts et qui vient juste de fêter son dixième anniversaire. Ce changement n’a pas encore atteint le point de non-retour, puisque les programmeurs sollicités par le géant de l’édition informatique pour donner leurs premières impressions sur la nouvelle version de Windows 10, peuvent trouver des arguments techniques pour maintenir l’invite MS-DOS classique.
Historiquement, le système MS-DOS est à l’origine de la fortune de Bill Gates et de celle du co-fondateur de Microsoft, Paul Allen. En effet, la firme IBM avait besoin d’un OS pour faire fonctionner son nouvel appareil, un ordinateur personnel utilisant une nouvelle puce rapide. Le patron d’IBM s’est orienté vers une petite entreprise appelée Microsoft afin de lui proposer un partenariat dans l’élaboration d’un langage informatique baptisé BASIC appelé à fonctionner dans son nouveau périphérique.
Ce rapprochement a permis à Bill Gates d’être au courant de la difficulté d’IBM à trouver un OS pour son PC. Il en a acheté un et a embauché la personne qui l’a créé pour le transformer en MS-DOS. La littérature affirme qu’il l’a payé à 75.000 dollars et l’a revendu à IBM pour 50.000 dollars avec une option qui autorise Microsoft à commercialiser MS-DOS, sous licences, à d’autres fabricants d’ordinateurs.
Ainsi, le modèle d'affaires de la vente, sous licence, du même système d'exploitation à de nombreux fabricants de PC a décollé, et l'industrie des PC a prospéré. Bill Gates est devenu, grâce au couple licence/PC, l’homme le plus riche du monde. Microsoft cherche-t-elle, à travers cet essai de mettre fin à l’invite MS-DOS, de retirer l’histoire de Bill Gates de Windows ?
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C’est ainsi que durant les 36 dernières années, chaque version de Windows disposait encore d’un moyen de lancer des commandes via une fenêtre noire appelée « invite de commande ». Une manière de garder les réflexes de l’ancienne école pour corriger un problème sur l’ordinateur. Cependant, le mois dernier, Microsoft a retiré silencieusement l’invite MS-DOS de sa dernière version de Windows 10, publiée exclusivement pour la communauté des développeurs de Microsoft.
Selon un billet d’un blog, publié par Microsoft, l’invite MS-DOS a été remplacée par une technologie appelée PowerShell, laquelle est basée sur la rédaction de scripts et qui vient juste de fêter son dixième anniversaire. Ce changement n’a pas encore atteint le point de non-retour, puisque les programmeurs sollicités par le géant de l’édition informatique pour donner leurs premières impressions sur la nouvelle version de Windows 10, peuvent trouver des arguments techniques pour maintenir l’invite MS-DOS classique.
Historiquement, le système MS-DOS est à l’origine de la fortune de Bill Gates et de celle du co-fondateur de Microsoft, Paul Allen. En effet, la firme IBM avait besoin d’un OS pour faire fonctionner son nouvel appareil, un ordinateur personnel utilisant une nouvelle puce rapide. Le patron d’IBM s’est orienté vers une petite entreprise appelée Microsoft afin de lui proposer un partenariat dans l’élaboration d’un langage informatique baptisé BASIC appelé à fonctionner dans son nouveau périphérique.
Ce rapprochement a permis à Bill Gates d’être au courant de la difficulté d’IBM à trouver un OS pour son PC. Il en a acheté un et a embauché la personne qui l’a créé pour le transformer en MS-DOS. La littérature affirme qu’il l’a payé à 75.000 dollars et l’a revendu à IBM pour 50.000 dollars avec une option qui autorise Microsoft à commercialiser MS-DOS, sous licences, à d’autres fabricants d’ordinateurs.
Ainsi, le modèle d'affaires de la vente, sous licence, du même système d'exploitation à de nombreux fabricants de PC a décollé, et l'industrie des PC a prospéré. Bill Gates est devenu, grâce au couple licence/PC, l’homme le plus riche du monde. Microsoft cherche-t-elle, à travers cet essai de mettre fin à l’invite MS-DOS, de retirer l’histoire de Bill Gates de Windows ?
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