La Cybercriminalité et la Dgsn
Mirou
La police est formée pour réprimer, entre autres, les infractions à la pénale. Lorsqu'un crime ou un délit est commis, la police sera chargée de réunir des preuves, d'identifier et le cas échéant, d'arrêter l'auteur. Mais pour que l'infraction soit commise, il faudrait qu'il ait, bien entendu, une proximité, sinon, un contact physique, entre le délinquant et sa victime, exemple: assassinat, coups et blessures, viol...
Ainsi, comme nous avons l'habitude de constater, la police se dépêche sur le théâtre de l'infraction avec son ruban de ""Scène de Crime""" et arrive très souvent à résoudre ces affaires en faisant appel à son savoir faire pour identifier le ou les auteurs et de les arrêter et ceci, grâce aux témoignages et à la collecte d'indices révélateurs.
Mais, dans le monde virtuel, la réalité dépasse parfois la fiction et les criminels arrivent souvent à se soustraire de la justice. Les nouvelles technologies et leur contexte spatial ont cloué les services de sécurité au pilori du moment que les infractions sont commises en dehors de toute proximité et de contact humain. Un vol de numéraire, par exemple, peut se commettre par un inconnu à des milliers de kilomètres de la victime et ce, bien qu'il existe dans le lexique Internet des termes référant à l'endroit et l'espace. Là, il n'y a ni ruban, ni ''Scène de Crime'', ni témoignage à récolter, ni empreinte à relever.
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