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Premier E3 (Electronic Entertainment Expo) pour les consoles nouvelle génération et première fournée de chiffres à la grand messe des jeux-vidéo. Sans grande surprise, Sony est l'écrasant vainqueur du combat qui l'oppose à Microsoft depuis novembre et les sorties simultanées de la PS4 et de la Xbox One. La console japonaise s'est écoulée à 8 millions d'exemplaires, contre "seulement" 5 millions pour l'Américaine. Loin derrière, Nintendo compte les points avec 6 millions de consoles écoulées depuis un an et demi.
Pour Sony c'est une victoire, mais aussi la confirmation d'une stratégie qui recentre les activités autour du joueur. Proposée à un tarif moins excessif (400 euros contre 500 euros), la PS4 ne s'est pas encombrée du dispositif onéreux de la Xbox One (la caméra Kinect). La console de Microsoft avait été présentée comme une plate-forme globale de divertissement sur laquelle on pouvait éventuellement jouer. Une erreur, à l'heure où les mini-jeux sur smartphones poussent les "hardcore gamers" sur le segment des consoles de salon. Le jeu, rien que le jeu.
La firme de Redmond a récemment fait amende honorable en retirant la Kinect de son pack, réduisant le prix de sa console à 400 euros...
Microsoft curieusement timide
Pour accélérer les ventes de sa dernière console, Microsoft cherche désormais à séduire les joueurs confirmés pour lesquels il a annoncé lundi une série de nouveaux titres. "La Xbox sera le seul endroit où vous pourrez profiter des blockbusters et nouveaux titres les plus attendus", a promis Phil Spencer, chef de la division Xbox, lors d'une conférence de presse organisée à Los Angeles. Dans les faits c'est assez décevant: outre les nouvelles licences Scalebound ou Crackdown, Microsoft a surtout présenté une suite multijoueurs de Fable et une compilation de sa série à succès Halo.
Cette version permettra aux utilisateurs de la Xbox One de (re)jouer à un jeu dont le premier opus remonte à fin 2001, alors que souvent les anciens titres ne sont plus compatibles avec les nouvelles consoles. On a connu plus excitant.
Microsoft promet aussi des améliorations par rapport aux versions originales, ainsi qu'en bonus le début d'une série télévisée devant être produite par le réalisateur Ridley Scott, Halo: Nightfall. Cette série doit raconter les origines d'un nouveau personnage qui sera au centre du prochain opus du jeu, annoncé pour 2015, Halo 5: Guardians.
Beaucoup de promesses, donc, mais pour les grandes exclusivités il faudra repasser.
Rattraper la PS4 et un Sony très agressif
Si Microsoft a tiré la première salve à l'E3, son rival japonais s'est étonnament montré plus agressif. Malgré sa confortable avance, Sony a dévoilé de nombreuses exclusivités (pour certaines seulement limitées dans temps), en mettant le paquet sur ce qu'il sait faire: des jeux d'aventure et d'horreur. Uncharted 4, développé en interne, a suscité les applaudissements de l'assemblée. GTA V débarquera aussi en priorité sur PS4, tout comme Battlefield Hardline, Destiny ou Far Cry 4.
La surprise a surtout été du côté matériel. Sentant le marché mature, Sony a présenté sa PlayStation TV, un boîtier vendu 100 euros. Bâtie comme un simple récepteur, elle va permettre de jouer en dématérialisé. On s'explique: la charge de calcul des jeux va s'effectuer sur des machines installées chez Sony, le joueur profitera de son expérience grâce au streaming. Avantage: on pourra jouer à des jeux puissants sur des machines bon marché. Une révolution pour l'avenir, permise par l'acquisition de Gaïkaï en 2012.
Huffpost
Pour Sony c'est une victoire, mais aussi la confirmation d'une stratégie qui recentre les activités autour du joueur. Proposée à un tarif moins excessif (400 euros contre 500 euros), la PS4 ne s'est pas encombrée du dispositif onéreux de la Xbox One (la caméra Kinect). La console de Microsoft avait été présentée comme une plate-forme globale de divertissement sur laquelle on pouvait éventuellement jouer. Une erreur, à l'heure où les mini-jeux sur smartphones poussent les "hardcore gamers" sur le segment des consoles de salon. Le jeu, rien que le jeu.
La firme de Redmond a récemment fait amende honorable en retirant la Kinect de son pack, réduisant le prix de sa console à 400 euros...
Microsoft curieusement timide
Pour accélérer les ventes de sa dernière console, Microsoft cherche désormais à séduire les joueurs confirmés pour lesquels il a annoncé lundi une série de nouveaux titres. "La Xbox sera le seul endroit où vous pourrez profiter des blockbusters et nouveaux titres les plus attendus", a promis Phil Spencer, chef de la division Xbox, lors d'une conférence de presse organisée à Los Angeles. Dans les faits c'est assez décevant: outre les nouvelles licences Scalebound ou Crackdown, Microsoft a surtout présenté une suite multijoueurs de Fable et une compilation de sa série à succès Halo.
Cette version permettra aux utilisateurs de la Xbox One de (re)jouer à un jeu dont le premier opus remonte à fin 2001, alors que souvent les anciens titres ne sont plus compatibles avec les nouvelles consoles. On a connu plus excitant.
Microsoft promet aussi des améliorations par rapport aux versions originales, ainsi qu'en bonus le début d'une série télévisée devant être produite par le réalisateur Ridley Scott, Halo: Nightfall. Cette série doit raconter les origines d'un nouveau personnage qui sera au centre du prochain opus du jeu, annoncé pour 2015, Halo 5: Guardians.
Beaucoup de promesses, donc, mais pour les grandes exclusivités il faudra repasser.
Rattraper la PS4 et un Sony très agressif
Si Microsoft a tiré la première salve à l'E3, son rival japonais s'est étonnament montré plus agressif. Malgré sa confortable avance, Sony a dévoilé de nombreuses exclusivités (pour certaines seulement limitées dans temps), en mettant le paquet sur ce qu'il sait faire: des jeux d'aventure et d'horreur. Uncharted 4, développé en interne, a suscité les applaudissements de l'assemblée. GTA V débarquera aussi en priorité sur PS4, tout comme Battlefield Hardline, Destiny ou Far Cry 4.
La surprise a surtout été du côté matériel. Sentant le marché mature, Sony a présenté sa PlayStation TV, un boîtier vendu 100 euros. Bâtie comme un simple récepteur, elle va permettre de jouer en dématérialisé. On s'explique: la charge de calcul des jeux va s'effectuer sur des machines installées chez Sony, le joueur profitera de son expérience grâce au streaming. Avantage: on pourra jouer à des jeux puissants sur des machines bon marché. Une révolution pour l'avenir, permise par l'acquisition de Gaïkaï en 2012.
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