Le mini serait-il devenu la rente d'Apple ? Le groupe à la pomme a dévoilé, mardi 22 octobre, une nouvelle version de sa gamme de tablettes tactiles iPad. L'Américain a particulièrement insisté sur la présentation de son modèle grand format "plus fin, plus léger", rebaptisé iPad Air. En revanche, le détail sur l'iPad mini deuxième du nom s'est avéré plutôt rapide.
L'entrée de gamme d'Apple
On retient le passage à un écran haute définition (dit Retina), des capacités de calcul dopées (grâce à la puce A7) et une comptabilité avec les réseaux 4G. Pas de révolution au programme, mais une amélioration de l'appareil qui s'alourdit mais surtout rivalise en puissance avec sa grande sœur. L'iPad mini s'inscrit dans cette logique d'offrir une entrée de gamme incontournable, même pour des budgets plus réduits (à partir de 399 euros).
L'iPad mini permet d'entrer dans l'expérience iPad", a confirmé Phil Schiller, vice-président d'Apple, lors de la conférence.
En ce sens, la version mini représente un enjeu capital pour Apple. Le marché des tablettes, créé par le premier iPad en 2010, est devenu des plus concurrentiels. Au deuxième trimestre, et pour la première fois, il y a eu moins d'iPad vendus qu'un an plus tôt. Pire, la pomme ébranlée devrait passer sous la barre des 50% de parts de marché cette année à l'échelle mondiale, au profit des tablettes Android.
Sur trois iPad vendus, deux sont des mini
L'iPad mini avec écran Retina (Apple)
Apple tente de redresser la barre en vantant son cher iPad Air (à partir de 489 euros). Mais c'est l'iPad mini qui lui permettra d'affronter ses rivaux dans la guerre des tablettes.
L'écran de 7,9 pouces est d'abord apparu comme une riposte à Amazon. Ce dernier a surpris son monde en grappillant d'importantes parts du marché des tablettes avec sa Kindle Fire à l'écran de 7 pouces, et des tarifs défiant toute concurrence (à partir de 139 euros). Le géant du e-commerce a été confirmé par Google avec sa Nexus 7, puis par Apple avec l'iPad mini.
Le segment des mini-tablettes de 7 à 8 pouces (17,8 à 20,3 cm de diagonale) s'avère maintenant constitué d'une pléthore de produits. "Il y a une quantité énorme de choix pour les petits appareils", confirme à l'AFP Stephen Baker, analyste du cabinet NPD Group.
Malgré cela, l'iPad mini a su tirer son épingle du jeu et se révèle être un carton. Apple se refuse à détailler ses ventes, mais on estime que sur trois iPad vendus, deux sont des Mini.
Cette proportion pourrait encore augmenter, selon l'analyste Gene Munster de Piper Jaffray. Ce dernier ajoute d'ailleurs que les marges sur la petite tablette sont similaires à sa grande sœur. De quoi espérer pour la pomme une augmentation de ses revenus. Cette année, sur 64 milliards de dollars de bénéfices bruts, 10% ont été réalisés par les iPad.
Cette nouvelle mouture d'iPad mini est également synonyme de bonne nouvelle pour les consommateurs. Ceux qui n'ont pas encore sauté le cap verront d'un bon œil le prix de l'iPad mini premier du nom baisser à 299 euros pour le modèle Wi-Fi et à 419 euros pour le modèle compatible 3G. L'iPad mini 2 sera lui lancé courant novembre à partir de 399 euros (version Wi-Fi) et à partir de 519 euros (version 4G).
Le Nouvel Observateur
L'entrée de gamme d'Apple
On retient le passage à un écran haute définition (dit Retina), des capacités de calcul dopées (grâce à la puce A7) et une comptabilité avec les réseaux 4G. Pas de révolution au programme, mais une amélioration de l'appareil qui s'alourdit mais surtout rivalise en puissance avec sa grande sœur. L'iPad mini s'inscrit dans cette logique d'offrir une entrée de gamme incontournable, même pour des budgets plus réduits (à partir de 399 euros).
L'iPad mini permet d'entrer dans l'expérience iPad", a confirmé Phil Schiller, vice-président d'Apple, lors de la conférence.
En ce sens, la version mini représente un enjeu capital pour Apple. Le marché des tablettes, créé par le premier iPad en 2010, est devenu des plus concurrentiels. Au deuxième trimestre, et pour la première fois, il y a eu moins d'iPad vendus qu'un an plus tôt. Pire, la pomme ébranlée devrait passer sous la barre des 50% de parts de marché cette année à l'échelle mondiale, au profit des tablettes Android.
Sur trois iPad vendus, deux sont des mini
L'iPad mini avec écran Retina (Apple)
Apple tente de redresser la barre en vantant son cher iPad Air (à partir de 489 euros). Mais c'est l'iPad mini qui lui permettra d'affronter ses rivaux dans la guerre des tablettes.
L'écran de 7,9 pouces est d'abord apparu comme une riposte à Amazon. Ce dernier a surpris son monde en grappillant d'importantes parts du marché des tablettes avec sa Kindle Fire à l'écran de 7 pouces, et des tarifs défiant toute concurrence (à partir de 139 euros). Le géant du e-commerce a été confirmé par Google avec sa Nexus 7, puis par Apple avec l'iPad mini.
Le segment des mini-tablettes de 7 à 8 pouces (17,8 à 20,3 cm de diagonale) s'avère maintenant constitué d'une pléthore de produits. "Il y a une quantité énorme de choix pour les petits appareils", confirme à l'AFP Stephen Baker, analyste du cabinet NPD Group.
Malgré cela, l'iPad mini a su tirer son épingle du jeu et se révèle être un carton. Apple se refuse à détailler ses ventes, mais on estime que sur trois iPad vendus, deux sont des Mini.
Cette proportion pourrait encore augmenter, selon l'analyste Gene Munster de Piper Jaffray. Ce dernier ajoute d'ailleurs que les marges sur la petite tablette sont similaires à sa grande sœur. De quoi espérer pour la pomme une augmentation de ses revenus. Cette année, sur 64 milliards de dollars de bénéfices bruts, 10% ont été réalisés par les iPad.
Cette nouvelle mouture d'iPad mini est également synonyme de bonne nouvelle pour les consommateurs. Ceux qui n'ont pas encore sauté le cap verront d'un bon œil le prix de l'iPad mini premier du nom baisser à 299 euros pour le modèle Wi-Fi et à 419 euros pour le modèle compatible 3G. L'iPad mini 2 sera lui lancé courant novembre à partir de 399 euros (version Wi-Fi) et à partir de 519 euros (version 4G).
Le Nouvel Observateur
Commentaire