De nouveaux documents obtenus par le Washington Post révèlent une autre facette de la surveillance électronique mise en place par la NSA. Ici, l'agence de renseignement américaine utilise des points d'accès partout dans le monde pour récupérer des carnets d'adresses et des listes de contacts, y compris d'internautes américains.
Semaine après semaine, l'étude des documents exfiltrés par Edward Snowden révèle un peu plus l'étendue de la surveillance mise en place par la NSA. Ce mardi, le Washington Post a publié un nouvel article édifiant qui détaille la collecte opérée au niveau des carnets d'adresses. Les Américains n'y échapperaient pas, alors même que Washington assurait cet été que la population n'était pas concernée par ce dispositif.
Selon les diapositives "top secrètes" de la NSA, 689 246 carnets d'adresses ont été récupérés au cours du 10 janvier 2012. 444 743 proviennent de Yahoo, 105 068 de Hotmail, 33 697 de Gmail, 82 857 de Facebook et le reste (22 881) de divers autres services. En supposant qu'il s'agit-là d'une collecte standard, on peut supposer que la NSA récupère plus de 251 millions de carnets d'adresses sur une année.
Aux yeux de l'agence de renseignement américaine, ces listes sont une mine d'information car elles peuvent inclure bien des éléments : Outre l'adresse e-mail, peuvent figurer des numéros de téléphone (personnel, professionnel, mobile), l'adresse postale, la nature de la relation (famille, ami, collègue...) et des indications inscrites dans le champ "note" (information économique, personnelle, etc).
Selon le Washington Post, la collecte de la NSA est effectuée "au vol", lorsque ces informations circulent sur le réseau Internet, au lieu d'aller les chercher sur les serveurs des entreprises concernées. De cette façon, l'agence de renseignement américaine n'a pas besoin de contacter ces sociétés pour les informer ou de solliciter une aide quelconque.
Toujours d'après le quotidien, le choix de la NSA de récupérer les informations en transit lui permet d'éviter les contraintes de la législation (comme le Foreign Intelligence Surveillance Act) puisque l'agence récupère ces données via des points d'accès situés "partout dans le monde" mais pas sur le territoire américain. De cette façon, la NSA peut aussi récupérer des données appartenant à des Américains.
NUMERAMA
Semaine après semaine, l'étude des documents exfiltrés par Edward Snowden révèle un peu plus l'étendue de la surveillance mise en place par la NSA. Ce mardi, le Washington Post a publié un nouvel article édifiant qui détaille la collecte opérée au niveau des carnets d'adresses. Les Américains n'y échapperaient pas, alors même que Washington assurait cet été que la population n'était pas concernée par ce dispositif.
Selon les diapositives "top secrètes" de la NSA, 689 246 carnets d'adresses ont été récupérés au cours du 10 janvier 2012. 444 743 proviennent de Yahoo, 105 068 de Hotmail, 33 697 de Gmail, 82 857 de Facebook et le reste (22 881) de divers autres services. En supposant qu'il s'agit-là d'une collecte standard, on peut supposer que la NSA récupère plus de 251 millions de carnets d'adresses sur une année.
Aux yeux de l'agence de renseignement américaine, ces listes sont une mine d'information car elles peuvent inclure bien des éléments : Outre l'adresse e-mail, peuvent figurer des numéros de téléphone (personnel, professionnel, mobile), l'adresse postale, la nature de la relation (famille, ami, collègue...) et des indications inscrites dans le champ "note" (information économique, personnelle, etc).
Selon le Washington Post, la collecte de la NSA est effectuée "au vol", lorsque ces informations circulent sur le réseau Internet, au lieu d'aller les chercher sur les serveurs des entreprises concernées. De cette façon, l'agence de renseignement américaine n'a pas besoin de contacter ces sociétés pour les informer ou de solliciter une aide quelconque.
Toujours d'après le quotidien, le choix de la NSA de récupérer les informations en transit lui permet d'éviter les contraintes de la législation (comme le Foreign Intelligence Surveillance Act) puisque l'agence récupère ces données via des points d'accès situés "partout dans le monde" mais pas sur le territoire américain. De cette façon, la NSA peut aussi récupérer des données appartenant à des Américains.
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