HIGH-TECH - Lors d'une conférence, l'ex-patron de Microsoft est revenu sur ses erreurs à la tête de l'entreprise...
Il a fallu plus de 30 ans, mais Bill Gates l'a enfin reconnu: la combinaison Ctrl+Alt+Delete n'était pas vraiment une façon très conviviale d'ouvrir une session Windows. L'homme redevenu le plus riche du monde l'a concédé le week-end dernier lors d'une fantastique conférence à Harvard, l'université où il n'est resté que deux ans avant d'aller fonder Microsoft avec Paul Allen.
nécessaire d'utiliser trois doigts juste pour ouvrir une session?», demande son interlocuteur (le moment précis ici). Bill Gates entre dans des détails techniques et explique qu'il fallait signaler au hardware d'appeler une fonction précise du software. «On aurait pu le faire avec une touche mais la personne en charge du clavier chez IBM ne voulait pas nous donner un bouton, alors on a a choisi cette combinaison. C'était une erreur», conclut-il, provocant des rires dans la salle. L'inventeur du raccourci, David Bradley, d'IBM, voulait s'assurer que l'utilisateur ait besoin de deux mains pour éviter une action involontaire. Par la suite, le raccourci est devenu un moyen de tuer un programme ou de forcer un reboot après un plantage.
Au-delà de l’anecdote, Bill Gates reconnaît que Microsoft a mal négocié le virage mobile. «Au début des années 2000, nous étions tellement concentrés sur Windows que nous n'avons pas assigné assez de talent sur le téléphone». Une opportunité exploitée par Apple et qui a marqué la période Steve Ballmer à la tête de Microsoft, qui peine toujours à rattraper son retard sur les smartphones et les tablettes face à iOS et Android.
Bill Gates regrette encore d'avoir dû vendre rapidement, pour des raisons légales et techniques, les 5% d'Apple achetés en 1997 par Microsoft. Et pour cause: les 150 millions de dollars vaudraient, au cours actuel, environ 15 milliards de dollars.
20minutes
Il a fallu plus de 30 ans, mais Bill Gates l'a enfin reconnu: la combinaison Ctrl+Alt+Delete n'était pas vraiment une façon très conviviale d'ouvrir une session Windows. L'homme redevenu le plus riche du monde l'a concédé le week-end dernier lors d'une fantastique conférence à Harvard, l'université où il n'est resté que deux ans avant d'aller fonder Microsoft avec Paul Allen.
nécessaire d'utiliser trois doigts juste pour ouvrir une session?», demande son interlocuteur (le moment précis ici). Bill Gates entre dans des détails techniques et explique qu'il fallait signaler au hardware d'appeler une fonction précise du software. «On aurait pu le faire avec une touche mais la personne en charge du clavier chez IBM ne voulait pas nous donner un bouton, alors on a a choisi cette combinaison. C'était une erreur», conclut-il, provocant des rires dans la salle. L'inventeur du raccourci, David Bradley, d'IBM, voulait s'assurer que l'utilisateur ait besoin de deux mains pour éviter une action involontaire. Par la suite, le raccourci est devenu un moyen de tuer un programme ou de forcer un reboot après un plantage.
Au-delà de l’anecdote, Bill Gates reconnaît que Microsoft a mal négocié le virage mobile. «Au début des années 2000, nous étions tellement concentrés sur Windows que nous n'avons pas assigné assez de talent sur le téléphone». Une opportunité exploitée par Apple et qui a marqué la période Steve Ballmer à la tête de Microsoft, qui peine toujours à rattraper son retard sur les smartphones et les tablettes face à iOS et Android.
Bill Gates regrette encore d'avoir dû vendre rapidement, pour des raisons légales et techniques, les 5% d'Apple achetés en 1997 par Microsoft. Et pour cause: les 150 millions de dollars vaudraient, au cours actuel, environ 15 milliards de dollars.
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