GTA V: L’évolution de la saga Grand Theft Auto - vidéo

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JEUX VIDÉO - De ses débuts en 1997 jusqu’au dernier épisode qui sort ce mardi, la saga «Grand Theft Auto» a accompagné une génération de joueurs...

Ses malfrats retors, ses villes ouvertes et ses dialogues savoureux ont fait de la saga «Grand Theft Auto» une licence phare du jeu vidéo. Entamée en 1997, elle compte désormais une quinzaine de titres, qui en tout se sont vendus à 125 millions d’exemplaires.



Son évolution a suivi les performances des consoles et des ordinateurs. A ses débuts, elle se jouait en vue du dessus, dans les rues des villes. Mais le passage à la 3D en 2001 permet au héros de s’aventurer plus loin dans les environnements. Aujourd’hui, «Grand Theft Auto» possède par sa mise en scène et son scénario des qualités cinématographiques. Découvrez en vidéo les titres les plus marquants de la franchise.

Le Figaro

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«GTA V»: scabreux, sulfureux, mais terriblement bon!

Grand Theft Auto et le sulfureux, c'est une longue histoire d'amour. Pour ce nouvel opus, Rockstar bonifie encore la formule: une histoire profonde, des personnages sympathiques et souvent psychopathes, une étendue de jeu jamais vue, et de l'action à ne plus savoir qu'en faire.
S'il est un domaine dans lequel Rockstar excelle, c'est bien la scénarisation et sa capacité à raconter des histoires en les menant tambour battant du début à la fin. GTA V n'y échappe pas, bien que ce ne soit pas un héros, mais trois que nous allons suivre.
D'abord Michael, jeune retraité du crime. Il aspire à une vie paisible avec sa famille, qui est à la limite décérébrée. Franklin est un jeune plein d'ambition, il se verrait d'ailleurs plus en parrain qu'en minable bandit tel qu'il est actuellement. Enfin Trévor est le psychopathe du groupe, avec lui, n'importe quelle situation se règle dans le sang.



Le scénario passe sans arrêt de l'un à l'autre des personnages de manière fluide, selon un mécanisme copié sur le dernier Driver d'Ubisoft. La caméra quitte un personnage, et survole la ville, pour ensuite zoomer sur le suivant pour l'incarner.
Lors des missions, il vaudra parfois mieux choisir le bon personnage, quand c'est possible. Chacun d'eux possède une capacité spéciale unique. Ainsi, Michael peut ralentir le temps lors des tirs, Franklin est plus résistant aux balles, et Trevor est un as du volant.
Si l'histoire principale vous gardera quelques dizaines d'heures devant votre écran, ce sont les nombreuses missions secondaires qui vous offriront encore plus de variété. Comme dans tout GTA, il est également possible de pratiquer des activités. Vous pourrez ainsi améliorer la degré de précision de votre personnage au tir, ou vous ennuyer à pratiquer un sport qui apporte finalement peu d'intérêt au reste du jeu.


Visuellement vaste

Alors que GTA IV était bourré de bogues, les développeurs ont eu le temps de réviser le moteur afin de le bonifier. À la clé: des bogues en baisse, un visuel bien meilleur, mais surtout, une surface de jeu immense.
L'intrigue du jeu se déroule à Los Santos, une réplique identique de Los Angeles et de toute sa banlieue. Oui, vous avez bien lu! Ce gigantisme devient quand même parfois vraiment rebutant, surtout lorsqu'il s'agit d'aller en voiture d'un point A à un point B imposé par le scénario.

Heureusement, la conduite ne se limite pas aux seuls véhicules terrestres. Comme dans GTA San Andreas, le joueur aura également accès à nombre d'avions ou d'hélicoptères
Une durée de vie énorme

Nous avons le jeu depuis quelques jours, et il ressort une impression de gigantisme à chaque fois que nous y retournons. S'il faut au minimum 30 heures pour finir l'histoire principale, le jeu dépasse allègrement les 100 heures de durée de vie en jouant également les missions secondaires.
Enfin, bien que le jeu n'ait pas été annoncé sur PC ou PS4. Les fuites concernant ces versions ne cessent de ressurgir.
Modérez donc votre enthousiasme, il risque d'être bien meilleur sur ces machines.

Alexis Le Marec canoe ca 21/10/13