Fujifilm étoffe à nouveau sa gamme de compacts premiums à objectif interchangeable de la série X. Après le X-Pro1 avec son fameux viseur optique hybride l’an dernier, suivi de près par le X-E1 et son viseur électronique, voici le X-M1, une version encore plus compacte de la recette qui fait le succès de cette gamme qualitative, proposée cette fois-ci sans aucun viseur pour gagner en compacité. L’annonce du X-M1 s’accompagne d’un nouvel objectif compact XC 16-50mm OIS
Au moins, chez Fujifilm, vous aurez le choix ! Vous ne pouvez pas vous passer d’un viseur optique ? Alors vous vous orienterez certainement vers le X-Pro1. Vous pouvez accepter le compromis d’une visée électronique en échange d’un format plus compact ? Alors vous opterez pour le X-E1. Et si la compacité est votre critère clé, mais que vous souhaitez tout de même bénéficier du fameux capteur APS-C X-Trans de 16 mégapixels, alors, Fujifilm sort de sa manche le X-M1, un compact à objectif interchangeable équipé de la monture Fuji X et qui accepte donc tous les objectifs Fujinon XF, des optiques de très grande qualité.
Fujifilm X-M1 : capteur APS-C X-Trans
Le principal dénominateur commun de tous ces appareils est sans aucun doute le fameux capteur APS-C CMOS X-Transe Fujifilm de 16 mégapixels. Ce capteur possède la particularité de ne pas être coiffé d’un filtre optique passe-bas. Contrairement à ce que font les concurrents comme Nikon avec le D800E ou le D7100, Fujifilm a repensé la matrice de couleurs qui permet à l’appareil de reproduire la colorimétrie de la photo. La matrice de Bayer et son motif trop répétitif de quatre blocs colorés est remplacée par une matrice bien particulière avec une structure plus complexe, dotée de 36 blocs, qui limite les chances d’obtenir un motif répétitif qui croiserait la grille du capteur, et nous voilà débarrassé du moiré, le principal inconvénient des capteurs sans filtre. On s’attend donc à une qualité d’image absolument identique sur le X-M1 à celle du X-Pro1 ou du X-E1. Le capteur X-trans est exploité par le X-M1 de 200 à 6400 ISO, une sensibilité extensible jusqu’à 12 800 voire 25 800 ISO.
Processeur EXR II
Qui dit Fujifilm dit processeurs EXR. Le processeur EXR génération II du X-M1 nous est promis comme un gage de vélocité de l’appareil, ce qui fait généralement défaut à la série X, surtout pour la partie autofocus. Le X-M1 offrirait un temps de démarrage raccourci à une demie-seconde et un temps de latence au déclenchement de seulement 0,05 seconde. En rafale, il accélère la cadence avec une vitesse annoncée de 5,6 images par seconde sur 30 photos consécutives
Le plus compact des Fuji-X hybrides
Bénéficier de la qualité d’image du X-Pro1, c’est bien, surtout dans un boîtier compact pour ceux qui sont sensibles à l’encombrement de leur appareil photo. Si l’on considère qu’un bon appareil photo est celui que l’on a le plus souvent possible avec soi, alors le X-M1 ne doit pas démériter !… Il est en effet le plus compact de la série X avec une épaisseur de seulement 39 mm et une hauteur contenue à 66,5 mm. Il est aussi très léger puisqu’il ne pèse que 330 g malgré son grand écran et un flash intégré, car oui, le X-M1 est équipé d’un flash intégré, et ce n’est pas un détail quand on connaît les habitudes de certains fabricants sur ce marché.
Flash intégré et technologie Super i-FlashLe flash intégré du Fuji X-M1
offre une puissance équivalente à un nombre guide de 7. Il est piloté par la technologie » Super i-Flash » qui adapte la puissance de l’éclair au type de scène que vous photographiez. Par exemple, pour un portrait en intérieur et en basse lumière, l’appareil va intelligemment atténuer la puissance de l’éclair pour éviter l’effet fromage blanc sur le visage de votre sujet et favoriser l’illumination de l’arrière-plan qui aurait été autrement plongé dans l’obscurité. Le flash intelligent se règle automatiquement en position fill-in lorsque vous photographiez une personne à contre-jour.
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