Coup de tonnerre dans l’industrie musicale : la plus grosse major du monde a signé un accord avec une start-up, qui permettra aux internautes américains et canadiens de télécharger gratuitement, dès le mois de décembre, l'intégralité de son catalogue. L'ensemble devrait être financé par la publicité en ligne.
Herbert Von Karajan, Jimi Hendrix, Nirvana ou Eminem… Autant de géants de la musique dont les œuvres pourront très bientôt être téléchargées gratuitement et légalement aux Etats-Unis et au Canada. A l’origine de cette révolution, une alliance nouée entre Universal et la start-up SpiralFrog.
A partir du mois de décembre, les internautes américains et canadiens pourront en effet télécharger tout le catalogue d’Universal Music, sans dépenser un dollar et sans risquer la prison. Les fichiers téléchargés seront équipés de "mesures techniques de protection" (DRM). Le système sera entièrement financé par la publicité. Numéro un du secteur, la major détient plus d’un million de copyright et 25 % du marché mondial de la musique.
Les pirates, des consommateurs comme les autres
Partant du principe que les pirates sont avant tout des consommateurs comme les autres, SpiralFrog compte utiliser ce catalogue pharaonique pour attirer un public particulièrement friand de produits technologiques ou de vêtements de marque, âgé de 13 à 34 ans. De nombreux annonceurs seraient déjà prêts à se lancer dans l’aventure, dont Levi’s et Benetton. Les revenus publicitaires seront partagés entre SpiralFrog, Universal, et ses artistes, mais les détails financiers de l’accord et les modalités du partage n’ont pas été dévoilées.
Pour SpiralFrog, l’accord avec Universal n’est qu’un début. Le patron de la start-up affirme également être en contact avec Warner, EMI et Sony-BMG, les autres géants du secteur, pour étendre son offre et attirer encore plus d’internautes.
iTunes menacé
Pour parvenir à ses fins, Robin Kent, l’homme qui se cache derrière SpiralFrog, a su s’entourer. Dans son conseil d’administration, des hommes influents : Jay Berman a participé à la rédaction du Copyright Act, base du droit d’auteur américain, et présidé la Recording Industry Association of America, le plus puissant lobby de défense des industriels de la musique. Richard Browe est l'homme qui a racheté (avec Mickael Jackson) les chansons des Beatles, lorqu'il était chez Sony.
Cette révolution met en danger le téléchargement payant. A commencer par iTunes, la plateforme d’Apple, qui détient 70% du marché mondial et vend chaque chanson 0.99 euros.
Par Le figaro
Herbert Von Karajan, Jimi Hendrix, Nirvana ou Eminem… Autant de géants de la musique dont les œuvres pourront très bientôt être téléchargées gratuitement et légalement aux Etats-Unis et au Canada. A l’origine de cette révolution, une alliance nouée entre Universal et la start-up SpiralFrog.
A partir du mois de décembre, les internautes américains et canadiens pourront en effet télécharger tout le catalogue d’Universal Music, sans dépenser un dollar et sans risquer la prison. Les fichiers téléchargés seront équipés de "mesures techniques de protection" (DRM). Le système sera entièrement financé par la publicité. Numéro un du secteur, la major détient plus d’un million de copyright et 25 % du marché mondial de la musique.
Les pirates, des consommateurs comme les autres
Partant du principe que les pirates sont avant tout des consommateurs comme les autres, SpiralFrog compte utiliser ce catalogue pharaonique pour attirer un public particulièrement friand de produits technologiques ou de vêtements de marque, âgé de 13 à 34 ans. De nombreux annonceurs seraient déjà prêts à se lancer dans l’aventure, dont Levi’s et Benetton. Les revenus publicitaires seront partagés entre SpiralFrog, Universal, et ses artistes, mais les détails financiers de l’accord et les modalités du partage n’ont pas été dévoilées.
Pour SpiralFrog, l’accord avec Universal n’est qu’un début. Le patron de la start-up affirme également être en contact avec Warner, EMI et Sony-BMG, les autres géants du secteur, pour étendre son offre et attirer encore plus d’internautes.
iTunes menacé
Pour parvenir à ses fins, Robin Kent, l’homme qui se cache derrière SpiralFrog, a su s’entourer. Dans son conseil d’administration, des hommes influents : Jay Berman a participé à la rédaction du Copyright Act, base du droit d’auteur américain, et présidé la Recording Industry Association of America, le plus puissant lobby de défense des industriels de la musique. Richard Browe est l'homme qui a racheté (avec Mickael Jackson) les chansons des Beatles, lorqu'il était chez Sony.
Cette révolution met en danger le téléchargement payant. A commencer par iTunes, la plateforme d’Apple, qui détient 70% du marché mondial et vend chaque chanson 0.99 euros.
Par Le figaro
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