La société russe Kaspersky Lab annonce avoir découvert un réseau de cyber-espionnage qui agissait depuis 2004. En Europe, l’Allemagne et le Royaume-Uni auraient été particulièrement touchés.
La carte des attaques de NetTraveler dressée par Kaspersky Lab - DR
La carte des attaques de NetTraveler dressée par Kaspersky Lab - DR
Alors que les questions de cybersécurité enveniment les relations entre la Chine et les Etats-Unis, conduisant la maison Blanche à promettre à Pékin « des discussions directes et franches », la société russe Kaspersky Lab annonce sur son site internet avoir découvert un vaste réseau de cyber-espionnage. Selon les informations publiées sur le site de la société, connue pour ses logiciels de sécurité informatique, ce réseau baptisé NetTraveller serait parvenu à espionner près de 350 systèmes informatiques dans 40 pays.
Le réseau d’espion a attaqué des organismes publics et privés, y compris des structures gouvernementales, ambassades, centres de recherche, organisations militaires et compagnies pétrogazières selon Kaspersky Lab. Lancée en 2004, cette vaste opération de cyber-espionnage aurait connu à son apogée entre 2010 et le début de 2013. Et aurait parfois combiné ses attaques avec un autre réseau, baptisé « Red October ».
Un tiers des attaques (32 %) aurait ainsi ciblé les réseaux diplomatiques et un cinquième des structures gouvernementales (19 %).
Toujours d’après Kaspersky lab qui publie une carte des attaques , ces derniers mois les ordinateurs d’organisations et d’entreprises appartenant au secteur de l’exploration spatiale, des nanotechnologies, de l’énergie -nucléaire compris_ ainsi que de la médecine et des télécommunications ont particulièrement été ciblés par les cyber-espions.
La Mongolie, la Russie et l’Inde dans le trio de tête des cibles
Le « top ten » des pays les plus touchés par ces attaques regroupe dans l’ordre la Mongolie, la Russie, l’Inde, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Chine, le Tajikistan,la Corée du sud l , l’Espagne et l’Allemagne.
Les Etats-Unis, le Canada mais aussi l’Australie _ qui a été sur le devant de la scène ces derniers mois _ auraient également été les cibles de ce réseau. Sur le vieux continent la France ne semble pas avoir été une cible privilégiée.
Les logiciels espions se propageaient par courrier électronique en profitant des vulnérabilités de Microsoft Office. Les failles de sécurité à l’origine de ces opérations d’espionnages ont été corrigées depuis mais, selon les experts de Kaspersky Lab, elles font toujours l’objet de tentatives d’attaques
les échos
La carte des attaques de NetTraveler dressée par Kaspersky Lab - DR
La carte des attaques de NetTraveler dressée par Kaspersky Lab - DR
Alors que les questions de cybersécurité enveniment les relations entre la Chine et les Etats-Unis, conduisant la maison Blanche à promettre à Pékin « des discussions directes et franches », la société russe Kaspersky Lab annonce sur son site internet avoir découvert un vaste réseau de cyber-espionnage. Selon les informations publiées sur le site de la société, connue pour ses logiciels de sécurité informatique, ce réseau baptisé NetTraveller serait parvenu à espionner près de 350 systèmes informatiques dans 40 pays.
Le réseau d’espion a attaqué des organismes publics et privés, y compris des structures gouvernementales, ambassades, centres de recherche, organisations militaires et compagnies pétrogazières selon Kaspersky Lab. Lancée en 2004, cette vaste opération de cyber-espionnage aurait connu à son apogée entre 2010 et le début de 2013. Et aurait parfois combiné ses attaques avec un autre réseau, baptisé « Red October ».
Un tiers des attaques (32 %) aurait ainsi ciblé les réseaux diplomatiques et un cinquième des structures gouvernementales (19 %).
Toujours d’après Kaspersky lab qui publie une carte des attaques , ces derniers mois les ordinateurs d’organisations et d’entreprises appartenant au secteur de l’exploration spatiale, des nanotechnologies, de l’énergie -nucléaire compris_ ainsi que de la médecine et des télécommunications ont particulièrement été ciblés par les cyber-espions.
La Mongolie, la Russie et l’Inde dans le trio de tête des cibles
Le « top ten » des pays les plus touchés par ces attaques regroupe dans l’ordre la Mongolie, la Russie, l’Inde, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Chine, le Tajikistan,la Corée du sud l , l’Espagne et l’Allemagne.
Les Etats-Unis, le Canada mais aussi l’Australie _ qui a été sur le devant de la scène ces derniers mois _ auraient également été les cibles de ce réseau. Sur le vieux continent la France ne semble pas avoir été une cible privilégiée.
Les logiciels espions se propageaient par courrier électronique en profitant des vulnérabilités de Microsoft Office. Les failles de sécurité à l’origine de ces opérations d’espionnages ont été corrigées depuis mais, selon les experts de Kaspersky Lab, elles font toujours l’objet de tentatives d’attaques
les échos