Les Algériens se posent de nombreuses questions sur le retard accumulé dans le lancement de la connexion à haut débit (3G), qui avait été initialement prévu avant la fin du premier semestre 2013.
Moussa Benhamadi, ministre des Technologies de l'information et de la communication, a imputé le report de l’introduction de la 3G en Algérie au dossier Djezzy, dont le rachat par l’Etat devrait se faire incessamment.
Si le ministre n’a pas encore donné une date précise de son lancement effectif, il n'a toutefois pas manqué de souligner que les pouvoirs publics ont consenti des investissements conséquents : 115 milliards de dinars aideront au renforcement du réseau de fibre optique et 140 milliards de dinars seront alloués à la généralisation des TIC.
"Nous œuvrons pour donner accès à Internet dans tout le pays sans discrimination et sans restriction aucune”, a-t-il martelé à la presse algérienne, rappelant que 3 000 espaces bénéficient d'ores et déjà de connexions à l'Internet, parmi lesquels les établissements culturels, les bureaux des assemblées communales, les infrastructures consacrées aux jeunes, les universités et les résidences universitaires, les domiciles des particuliers et les institutions.
Zoheir Meziane, chargé de la communication au sein du ministère, a affirmé à l’APS que le projet relatif au haut débit “ne souffre d’aucune ambiguïté et ne fait l’objet d’aucune hésitation à introduire cette technologie en Algérie”.
Les usagers de l'Internet ainsi que certains opérateurs spécialisés dans les TIC commencent néanmoins à perdre patience, jugeant les efforts consentis par l’Etat en matière de développement du réseau mondial peu suffisants.
Dans une déclaration faite le 30 mars à El Khabar, Younès Grar, consultant en TIC, a imputé ce retard à "l’absence d’une vision claire des pouvoirs publics".
Il y aurait, selon lui, un "conflit de générations" qui empêche le dossier d’être mené à bien. "Les personnes âgées qui sont aux commandes, dit-il, développent un complexe d’infériorité quand elles voient l’essor que prennent les nouvelles technologies chez nos jeunes", a-t-il expliqué.
Il a toutefois ajouté qu'il existait une véritable volonté politique d'avancer vers cette technologie.
La donne sécuritaire est pour beaucoup dans cet attentisme face à l’introduction de la 3G, pense pour sa part Abdelkader Benkhaled, membre de l’Académie Numérique Internationale.
"Soit ils ont peur, soit ils sont complètement déconnectés de ce qui se passe dans le monde", dit-il à Magharebia, estimant les pertes dues à ce retard à quelque 1,5 milliards de d'euros.
Le président de l’Association Algérienne pour le Transfert de Technologie (@2t2), Mohamed Damou, affirme à Magharebia qu’il est préférable de passer directement à la 4G pour éviter de prendre encore du retard.
"En 2020, la 5ème génération (5G) de normes de téléphonie mobile sera lancée. Si nous restons à la 3G, nous serons dépassés tandis que si l’Algérie passe directement à la 4G avec un quatrième opérateur, elle profitera de tous les développements car tout ce qui est service va évoluer de manière extraordinaire", explique-t-il.
Source: Magharebia
Moussa Benhamadi, ministre des Technologies de l'information et de la communication, a imputé le report de l’introduction de la 3G en Algérie au dossier Djezzy, dont le rachat par l’Etat devrait se faire incessamment.
Si le ministre n’a pas encore donné une date précise de son lancement effectif, il n'a toutefois pas manqué de souligner que les pouvoirs publics ont consenti des investissements conséquents : 115 milliards de dinars aideront au renforcement du réseau de fibre optique et 140 milliards de dinars seront alloués à la généralisation des TIC.
"Nous œuvrons pour donner accès à Internet dans tout le pays sans discrimination et sans restriction aucune”, a-t-il martelé à la presse algérienne, rappelant que 3 000 espaces bénéficient d'ores et déjà de connexions à l'Internet, parmi lesquels les établissements culturels, les bureaux des assemblées communales, les infrastructures consacrées aux jeunes, les universités et les résidences universitaires, les domiciles des particuliers et les institutions.
Zoheir Meziane, chargé de la communication au sein du ministère, a affirmé à l’APS que le projet relatif au haut débit “ne souffre d’aucune ambiguïté et ne fait l’objet d’aucune hésitation à introduire cette technologie en Algérie”.
Les usagers de l'Internet ainsi que certains opérateurs spécialisés dans les TIC commencent néanmoins à perdre patience, jugeant les efforts consentis par l’Etat en matière de développement du réseau mondial peu suffisants.
Dans une déclaration faite le 30 mars à El Khabar, Younès Grar, consultant en TIC, a imputé ce retard à "l’absence d’une vision claire des pouvoirs publics".
Il y aurait, selon lui, un "conflit de générations" qui empêche le dossier d’être mené à bien. "Les personnes âgées qui sont aux commandes, dit-il, développent un complexe d’infériorité quand elles voient l’essor que prennent les nouvelles technologies chez nos jeunes", a-t-il expliqué.
Il a toutefois ajouté qu'il existait une véritable volonté politique d'avancer vers cette technologie.
La donne sécuritaire est pour beaucoup dans cet attentisme face à l’introduction de la 3G, pense pour sa part Abdelkader Benkhaled, membre de l’Académie Numérique Internationale.
"Soit ils ont peur, soit ils sont complètement déconnectés de ce qui se passe dans le monde", dit-il à Magharebia, estimant les pertes dues à ce retard à quelque 1,5 milliards de d'euros.
Le président de l’Association Algérienne pour le Transfert de Technologie (@2t2), Mohamed Damou, affirme à Magharebia qu’il est préférable de passer directement à la 4G pour éviter de prendre encore du retard.
"En 2020, la 5ème génération (5G) de normes de téléphonie mobile sera lancée. Si nous restons à la 3G, nous serons dépassés tandis que si l’Algérie passe directement à la 4G avec un quatrième opérateur, elle profitera de tous les développements car tout ce qui est service va évoluer de manière extraordinaire", explique-t-il.
Source: Magharebia
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