Le service fonctionne, mais peine à trouver des utilisateurs sur les compagnies aériennes équipées par Connexion By Boeing, filiale de l'avionneur américain. Ce dernier préfère arrêter les frais, laissant le champ libre à Airbus.
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C'est le scénario le plus noir choisi par l'avionneur américain Boeing pour son service d'accès internet haut débit embarqué: il ferme sa filiale Connexion By Boeing, qui fournit ces prestations aux compagnies aériennes.
Les premiers services internet, sous la forme de tests, sont apparus dans les avions Boeing dès 2000. Le groupe avait signé avec plusieurs compagnies aériennes internationales, comme Lufthansa, Japan Airlines ou Singapour Airlines. Tandis que les compagnies américaines, elles, se sont toujours montrées réticentes face aux coûts engendrés.
«Au cours des six dernières années, nous avons investi beaucoup de temps, de ressources et de technologie dans Connexion by Boeing», affirme dans un communiqué Jim McNerney, le P-DG de l'avionneur. «Malheureusement, le marché pour [les services internet embarqués] ne s'est pas développé comme nous l'espérions.» Les recherches pour un repreneur, menées depuis le début de l'été, n'ont pas abouti.
À ce jour, le groupe ne recense que 156 avions équipés pour offrir une connexion internet haut débit, alors que ses estimations tablaient sur plus de 5.000 appareils en six ans.
Airbus intègre l'internet sans fil dans l'A380
«Étant donné le niveau d'utilisation, nous n'avons pas trouvé de chiffres significatifs qui pointaient vers une activité pérenne», explique à l'International Herald Tribune (IHT) John Dern, porte-parole du groupe. «On pourrait dire que cela fonctionnait bien d'un point de vue technique, mais pas en tant qu'activité.»
Boeing a refusé de donner d'autres chiffres, mais selon Reuters, les analystes estiment que l'exploitation de ce service lui coûtait jusqu'à 150 millions de dollars par an. Suite à la fermeture de sa filiale, l'avionneur devra inscrire une provision de 320 millions de dollars dans ses comptes.
Son retrait laisse pour l'instant la voix libre au grand rival Airbus. Le groupe européen a créé en 2005 une entreprise commune avec la société néerlandaise Sita, baptisée On Air. L'entité entend offrir aux passagers, des courts comme des longs courriers d'Airbus, la possibilité de téléphoner depuis leur siège, de recevoir des SMS, des courriers électroniques et des services de messagerie instantanée sur un ordinateur, ainsi que de surfer sur le web.
«Nous poursuivons à pleine vitesse le déploiement de l'internet sans fil à bord de nos appareils», a affirmé au IHT un porte-parole d'Airbus. Selon lui, les premiers services verront le jour avec la livraison de son tout nouveau A380 à la compagnie Singapour Airlines, d'ici à la fin de l'année.
Par ZDnet
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C'est le scénario le plus noir choisi par l'avionneur américain Boeing pour son service d'accès internet haut débit embarqué: il ferme sa filiale Connexion By Boeing, qui fournit ces prestations aux compagnies aériennes.
Les premiers services internet, sous la forme de tests, sont apparus dans les avions Boeing dès 2000. Le groupe avait signé avec plusieurs compagnies aériennes internationales, comme Lufthansa, Japan Airlines ou Singapour Airlines. Tandis que les compagnies américaines, elles, se sont toujours montrées réticentes face aux coûts engendrés.
«Au cours des six dernières années, nous avons investi beaucoup de temps, de ressources et de technologie dans Connexion by Boeing», affirme dans un communiqué Jim McNerney, le P-DG de l'avionneur. «Malheureusement, le marché pour [les services internet embarqués] ne s'est pas développé comme nous l'espérions.» Les recherches pour un repreneur, menées depuis le début de l'été, n'ont pas abouti.
À ce jour, le groupe ne recense que 156 avions équipés pour offrir une connexion internet haut débit, alors que ses estimations tablaient sur plus de 5.000 appareils en six ans.
Airbus intègre l'internet sans fil dans l'A380
«Étant donné le niveau d'utilisation, nous n'avons pas trouvé de chiffres significatifs qui pointaient vers une activité pérenne», explique à l'International Herald Tribune (IHT) John Dern, porte-parole du groupe. «On pourrait dire que cela fonctionnait bien d'un point de vue technique, mais pas en tant qu'activité.»
Boeing a refusé de donner d'autres chiffres, mais selon Reuters, les analystes estiment que l'exploitation de ce service lui coûtait jusqu'à 150 millions de dollars par an. Suite à la fermeture de sa filiale, l'avionneur devra inscrire une provision de 320 millions de dollars dans ses comptes.
Son retrait laisse pour l'instant la voix libre au grand rival Airbus. Le groupe européen a créé en 2005 une entreprise commune avec la société néerlandaise Sita, baptisée On Air. L'entité entend offrir aux passagers, des courts comme des longs courriers d'Airbus, la possibilité de téléphoner depuis leur siège, de recevoir des SMS, des courriers électroniques et des services de messagerie instantanée sur un ordinateur, ainsi que de surfer sur le web.
«Nous poursuivons à pleine vitesse le déploiement de l'internet sans fil à bord de nos appareils», a affirmé au IHT un porte-parole d'Airbus. Selon lui, les premiers services verront le jour avec la livraison de son tout nouveau A380 à la compagnie Singapour Airlines, d'ici à la fin de l'année.
Par ZDnet