L'Algérie est à l'heure internet en termes d'utilisation, mais cela ne signifie pas forcément qu'il s'agit d'un d'internet efficace. Les internautes algériens savent certainement mieux que quiconque l'ampleur des carences du service internet.
L’Algérie est en retard. C’est même une évidence. Mais cette évidence est d’autant plus difficile à admettre lorsqu’on s’aperçoit que des pays pauvres et sans ressources se développent davantage que l’Algérie en matière de TIC. Si l’Etat a voulu privatiser plusieurs de ses entreprises, ce n’est pas le cas du secteur des télécoms où son monopole prédomine. L’accès à internet ainsi que la ligne de téléphone sont fournis uniquement par Algérie Télécom, qui détient le monopole sur le marché national. Aussi, l’accès à internet est impérativement lié à Algérie Télécom, mais reste le maillon faible des nouvelles technologies de l’information et de la communication en Algérie. L’absence de concurrence dans le secteur a engendré un retard dans le développement de la téléphonie fixe, marqué par des services loin des attentes des clients (dérangements et déconnexions répétés). Cette situation de monopole rend ainsi une simple évolution technologique problématique. En effet, au moment où l’Algérie tergiverse à lancer la 3G, de nombreux autres pays africains jouissent des services de cette nouvelle technologie. Certains pays africains se sont même mis à la 4G. Certes, le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a annoncé, récemment, que le dossier technique relatif au lancement du processus d’exploitation, par les opérateurs de la téléphonie mobile, de la licence 3G est finalisé, mais aucune date précise n’a été divulguée pour le lancement effectif de la 3G en Algérie. Cette situation pousse les citoyens à se demander si le gouvernement est sérieusement engagé dans la démocratisation de l’accès aux services des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Surtout quand on constate que les opérateurs de téléphonie mobile, en proposant des produits compatibles 3G+, semblent en avance sur les politiques. Selon la Banque mondiale, tout accroissement de 10% dans l’accès à internet génère un accroissement de 1 à 1,5% du PIB. Cela met en relief le manque à gagner que notre pays a accumulé et accumulera du fait des retards dans la mise en œuvre des capacités d’accès à haut débit mobile qu’offre la 3G.
Par : Said SMATI, LIBERTE.
L’Algérie est en retard. C’est même une évidence. Mais cette évidence est d’autant plus difficile à admettre lorsqu’on s’aperçoit que des pays pauvres et sans ressources se développent davantage que l’Algérie en matière de TIC. Si l’Etat a voulu privatiser plusieurs de ses entreprises, ce n’est pas le cas du secteur des télécoms où son monopole prédomine. L’accès à internet ainsi que la ligne de téléphone sont fournis uniquement par Algérie Télécom, qui détient le monopole sur le marché national. Aussi, l’accès à internet est impérativement lié à Algérie Télécom, mais reste le maillon faible des nouvelles technologies de l’information et de la communication en Algérie. L’absence de concurrence dans le secteur a engendré un retard dans le développement de la téléphonie fixe, marqué par des services loin des attentes des clients (dérangements et déconnexions répétés). Cette situation de monopole rend ainsi une simple évolution technologique problématique. En effet, au moment où l’Algérie tergiverse à lancer la 3G, de nombreux autres pays africains jouissent des services de cette nouvelle technologie. Certains pays africains se sont même mis à la 4G. Certes, le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a annoncé, récemment, que le dossier technique relatif au lancement du processus d’exploitation, par les opérateurs de la téléphonie mobile, de la licence 3G est finalisé, mais aucune date précise n’a été divulguée pour le lancement effectif de la 3G en Algérie. Cette situation pousse les citoyens à se demander si le gouvernement est sérieusement engagé dans la démocratisation de l’accès aux services des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Surtout quand on constate que les opérateurs de téléphonie mobile, en proposant des produits compatibles 3G+, semblent en avance sur les politiques. Selon la Banque mondiale, tout accroissement de 10% dans l’accès à internet génère un accroissement de 1 à 1,5% du PIB. Cela met en relief le manque à gagner que notre pays a accumulé et accumulera du fait des retards dans la mise en œuvre des capacités d’accès à haut débit mobile qu’offre la 3G.
Par : Said SMATI, LIBERTE.
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