La loi britannique permet désormais à la police d'indiquer aux banques si leurs clients accèdent à des sites pédophiles avec leur carte de paiement. Les personnes soupçonnées ou reconnues coupables se verront retirer leur carte.
Le Royaume-Uni a modifié sa législation pour permettre aux établissements bancaires du pays de savoir si leurs clients utilisent leur carte de paiement pour accéder à des sites de pornographie infantile.
Le Parlement a voté cette semaine un amendement à une loi de 1998, autorisant dès le 26 juillet la police à communiquer ce type d'informations aux banques, organismes de crédit et d'épargne qui délivrent des cartes.
Ces établissements pourront alors prendre les mesures nécessaires, estimant qu'il y a violation de leurs conditions légales d'utilisation. Notamment annuler les cartes bancaires ou même les comptes des clients incriminés.
Une collaboration entre banques et organismes de protection
Jusqu'à présent, la police n'avait pas le droit de fournir ce type d'informations aux banques. L'amendement est le fruit d'une collaboration entre le ministère de l'Intérieur (Home Office), l'Apacs, organisme qui regroupe la plupart des banques et des établissements financiers du Royaume-Uni, et différents groupes de protection infantile.
«Aucun fournisseur de carte ne veut être associé à une personne qui commet ce type de délit», indique sans détour Sandra Quinn, directrice à l'Apacs. «Avec ce changement dans la législation, nos membres auront les données nécessaires pour récupérer les cartes des personnes en infraction». Pour la ministre en charge de la protection des données, Cathy Ashton, cette nouvelle règle est cruciale pour réduire les activités pédophiles sur le Net.
Selon l'Internet Watch Foundation (IWF), l'organe de régulation britannique d'internet, la moitié des contenus à caractère pédophile qui lui ont été signalés au premier semestre sont hébergés sur des sites basés aux États-Unis. Sur sa hotline, le public lui a par ailleurs signalé 5.000 sites de pornographie infantile toujours au premier semestre, en hausse de 49% en un an.
Au niveau mondial, le Royaume-Uni serait une terre d'accueil pour 0,2% de ce type de sites, contre 18% en 1997.
Par ZDNet
Le Royaume-Uni a modifié sa législation pour permettre aux établissements bancaires du pays de savoir si leurs clients utilisent leur carte de paiement pour accéder à des sites de pornographie infantile.
Le Parlement a voté cette semaine un amendement à une loi de 1998, autorisant dès le 26 juillet la police à communiquer ce type d'informations aux banques, organismes de crédit et d'épargne qui délivrent des cartes.
Ces établissements pourront alors prendre les mesures nécessaires, estimant qu'il y a violation de leurs conditions légales d'utilisation. Notamment annuler les cartes bancaires ou même les comptes des clients incriminés.
Une collaboration entre banques et organismes de protection
Jusqu'à présent, la police n'avait pas le droit de fournir ce type d'informations aux banques. L'amendement est le fruit d'une collaboration entre le ministère de l'Intérieur (Home Office), l'Apacs, organisme qui regroupe la plupart des banques et des établissements financiers du Royaume-Uni, et différents groupes de protection infantile.
«Aucun fournisseur de carte ne veut être associé à une personne qui commet ce type de délit», indique sans détour Sandra Quinn, directrice à l'Apacs. «Avec ce changement dans la législation, nos membres auront les données nécessaires pour récupérer les cartes des personnes en infraction». Pour la ministre en charge de la protection des données, Cathy Ashton, cette nouvelle règle est cruciale pour réduire les activités pédophiles sur le Net.
Selon l'Internet Watch Foundation (IWF), l'organe de régulation britannique d'internet, la moitié des contenus à caractère pédophile qui lui ont été signalés au premier semestre sont hébergés sur des sites basés aux États-Unis. Sur sa hotline, le public lui a par ailleurs signalé 5.000 sites de pornographie infantile toujours au premier semestre, en hausse de 49% en un an.
Au niveau mondial, le Royaume-Uni serait une terre d'accueil pour 0,2% de ce type de sites, contre 18% en 1997.
Par ZDNet
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