Depuis l’introduction de Facebook à la bourse de New York en mai 2012, le titre n’a cessé de dégringoler. Pourtant, plusieurs périodes de blocage – appelées dans le jargon boursier lockup – ont été prévues afin d’éviter un afflux trop important de titres sur le marché.
Hier, jeudi 16 août, c’était la fin de la première période : un terme qui autorise la mise en vente de 271 millions de nouvelles actions. Celles des actionnaires historiques tels que Microsoft, la banque Goldman Sachs ou les dirigeants Peter Thiel, James Breyer et Reid Hoffman, membres du conseil d’administration.
Dans la matinée, le titre a perdu plus de 5 % et, à la fin de la séance, 6,27 % pour s’établir à 19,87 dollars. C’est-à-dire presque la moitié du cours d’introduction [38 dollars, NDLR]. La capitalisation boursière du réseau social est donc de 42,5 milliards de dollars, contre 104 milliards il y a trois mois.
Un avenir plus qu'incertain...
Dans neuf mois, cinq périodes de blocage se seront écoulées et jusqu’à 1,9 milliard d’actions pourra être échangé. La majorité des analystes interrogés – notamment par Reuters – ne sont pas confiants dans l’avenir. Michael Pachter, du cabinet Wedbush Securities, estime « qu’il y a juste beaucoup trop d'actions en circulation pour que le marché puisse les absorber [...] cela pourrait aller encore bien plus bas ». Trip Chowdhry, de Global Equities Research, table, quant à lui, sur un cours qui pourrait se situer entre 10 et 13 dollars.
La conclusion est toujours la même : Facebook ne parvient pas à trouver un modèle économique, précisément dans le domaine du mobile où il est pour le moment incapable de monétiser la présence de ses 955 millions de membres. Lors d’une réunion organisée pour remonter le moral de ses troupes, Mark Zuckerberg aurait déclaré que le cours de l’action Facebook « faisait peine à voir ».
ZDNet.
Hier, jeudi 16 août, c’était la fin de la première période : un terme qui autorise la mise en vente de 271 millions de nouvelles actions. Celles des actionnaires historiques tels que Microsoft, la banque Goldman Sachs ou les dirigeants Peter Thiel, James Breyer et Reid Hoffman, membres du conseil d’administration.
Dans la matinée, le titre a perdu plus de 5 % et, à la fin de la séance, 6,27 % pour s’établir à 19,87 dollars. C’est-à-dire presque la moitié du cours d’introduction [38 dollars, NDLR]. La capitalisation boursière du réseau social est donc de 42,5 milliards de dollars, contre 104 milliards il y a trois mois.
Un avenir plus qu'incertain...
Dans neuf mois, cinq périodes de blocage se seront écoulées et jusqu’à 1,9 milliard d’actions pourra être échangé. La majorité des analystes interrogés – notamment par Reuters – ne sont pas confiants dans l’avenir. Michael Pachter, du cabinet Wedbush Securities, estime « qu’il y a juste beaucoup trop d'actions en circulation pour que le marché puisse les absorber [...] cela pourrait aller encore bien plus bas ». Trip Chowdhry, de Global Equities Research, table, quant à lui, sur un cours qui pourrait se situer entre 10 et 13 dollars.
La conclusion est toujours la même : Facebook ne parvient pas à trouver un modèle économique, précisément dans le domaine du mobile où il est pour le moment incapable de monétiser la présence de ses 955 millions de membres. Lors d’une réunion organisée pour remonter le moral de ses troupes, Mark Zuckerberg aurait déclaré que le cours de l’action Facebook « faisait peine à voir ».
ZDNet.