L'arrivée de Free Mobile a obligé les opérateurs à dégainer des offres pour tenter de s'aligner. Problème : ces forfaits "illimités" cachent de nombreuses restrictions, dénonce l'UFC Que Choisir.
Appels et SMS illimités, plusieurs gigas pour surfer sur le web… sur le papier, les offres des opérateurs mobiles ont tout pour plaire. Sauf que ces forfaits contiennent en réalité de nombreuses clauses qui peuvent réduire leur intérêt, prévient l'UFC Que Choisir. L'association de consommateurs a passé au peigne fin les conditions générales des différents abonnements et listé leurs points faibles.
Premier constat : certains opérateurs limitent le nombre d'heures d'appels. Chez Numericable par exemple, la consommation ne peut excéder 600% de l'usage moyen d'un abonné, soit 14 heures de communication par mois, calcule l'UFC. Cette pratique avait déjà été dénoncée il y a quelques jours par 60 millions de consommateurs. Sur son site internet, l’association soulignait que certains abonnés voyaient leurs lignes restreintes après avoir reçu un SMS leur indiquant : "Vos appels ont dépassé la durée raisonnable prévue au contrat". Et Numericable n'est pas le seul pointé du doigt : la barre est fixée à 200 heures par La Poste Mobile.
De plus, presque tous les opérateurs imposent un nombre maximum de destinataires pour les appels : 99 par mois chez Numéricable et La Poste Mobile, 199 pour B&You, l'offre low-cost de Bouygues, 250 pour Sosh (Orange). Seul SFR et son offre Red n'indique aucune limitation.
Même remarque pour les SMS et MMS. Impossible d'envoyer des textos à plus de 99 correspondants par mois avec les abonnements de Numéricable, Coriolis ou encore Virgin Mobile. D'ailleurs, chez ce dernier, les MMS ne sont pas inclus dans l'offre illimitée. Tout comme pour Zéro Forfait, Sim+, La Poste Mobile et Numéricable.
Par ailleurs, Free n'est pas épargné par l'enquête de l'association. L'opérateur est le seul à fixer un nombre maximum de destinataires pour chaque message, à seulement 10 personnes. Pas idéal lorsque l'on veut lancer des invitations groupées… Autre élément gênant dans l'offre de Free : le service doit être utilisé en "bon père de famille". Impossible, donc, avec ces termes particulièrement flous, de connaître les véritables limitations…
L'UFC Que Choisir a aussi repéré une multitude de clauses abusives dans ces nouvelles offres, comme c'est régulièrement le cas dans la téléphonie mobile. Certains opérateurs se permettent ainsi de vendre, aux côtés de forfaits pourtant sans engagement, des téléphones ne fonctionnant que sur leur réseau. D'autres s'exonèrent de l'obligation de portage du numéro.
Par Capital.fr
Appels et SMS illimités, plusieurs gigas pour surfer sur le web… sur le papier, les offres des opérateurs mobiles ont tout pour plaire. Sauf que ces forfaits contiennent en réalité de nombreuses clauses qui peuvent réduire leur intérêt, prévient l'UFC Que Choisir. L'association de consommateurs a passé au peigne fin les conditions générales des différents abonnements et listé leurs points faibles.
Premier constat : certains opérateurs limitent le nombre d'heures d'appels. Chez Numericable par exemple, la consommation ne peut excéder 600% de l'usage moyen d'un abonné, soit 14 heures de communication par mois, calcule l'UFC. Cette pratique avait déjà été dénoncée il y a quelques jours par 60 millions de consommateurs. Sur son site internet, l’association soulignait que certains abonnés voyaient leurs lignes restreintes après avoir reçu un SMS leur indiquant : "Vos appels ont dépassé la durée raisonnable prévue au contrat". Et Numericable n'est pas le seul pointé du doigt : la barre est fixée à 200 heures par La Poste Mobile.
De plus, presque tous les opérateurs imposent un nombre maximum de destinataires pour les appels : 99 par mois chez Numéricable et La Poste Mobile, 199 pour B&You, l'offre low-cost de Bouygues, 250 pour Sosh (Orange). Seul SFR et son offre Red n'indique aucune limitation.
Même remarque pour les SMS et MMS. Impossible d'envoyer des textos à plus de 99 correspondants par mois avec les abonnements de Numéricable, Coriolis ou encore Virgin Mobile. D'ailleurs, chez ce dernier, les MMS ne sont pas inclus dans l'offre illimitée. Tout comme pour Zéro Forfait, Sim+, La Poste Mobile et Numéricable.
Par ailleurs, Free n'est pas épargné par l'enquête de l'association. L'opérateur est le seul à fixer un nombre maximum de destinataires pour chaque message, à seulement 10 personnes. Pas idéal lorsque l'on veut lancer des invitations groupées… Autre élément gênant dans l'offre de Free : le service doit être utilisé en "bon père de famille". Impossible, donc, avec ces termes particulièrement flous, de connaître les véritables limitations…
L'UFC Que Choisir a aussi repéré une multitude de clauses abusives dans ces nouvelles offres, comme c'est régulièrement le cas dans la téléphonie mobile. Certains opérateurs se permettent ainsi de vendre, aux côtés de forfaits pourtant sans engagement, des téléphones ne fonctionnant que sur leur réseau. D'autres s'exonèrent de l'obligation de portage du numéro.
Par Capital.fr