Des pirates informatiques veulent mettre l'Internet hors de l'atteinte des censeurs grâce à leurs propres satellites de communication. Ce dispositif a été présenté la semaine dernière à Berlin, lors du Chaos Communication Congress.
Le projet s'appelle le Hackerspace Global Grid. Il comprend de nombreux objectifs, et implique, outre l'envoi de satellites dans l'espace, la construction de stations au sol pour communiquer avec eux.
A terme, ses organisateurs aimeraient même envoyer un astronaute amateur sur la Lune (d'ici les 23 prochaines années).
Empêcher la censure de l'Internet
Mais leur envie première est de donner naissance à un Web non censurable, "hors du contrôle des entités terrestres".
Ces dernières années, plusieurs particuliers ont réussi à mettre quelques engins en orbite : des petits satellites envoyés là-haut grâce à des ballons ; mais seulement pour une période de courte durée, de plus, leur localisation s'est toujours avérée très difficile a réaliser (surtout pour des petits budgets).
Le projet Hackerspace est géré par le fameux Chaos Computer Club, un groupe de hackers allemand influent qui existe depuis plusieurs dizaines d'années. Armin Bauer, 26 ans, soutient le projet depuis son domicile de Stuttgart. Il travaille sur l'infrastructure communicationnelle du dispositif.
Un réseau de stations terrestres à 100 euros
Son idée ? Un réseau distribué de stations terrestres low-cost, achetées ou construites par des particuliers. Connectées ensemble et utilisées de façon globale, elles pourraient alors localiser un satellite continuellement. Un fonctionnement inverse à celui du GPS.
Trois prototypes de stations au sol sont annoncés pour mi-2012. Puis, les hackers espèrent en vendre quelques-unes "sans faire de profit", au prix annoncé de 100 euros l'unité.
Hackerspace est réalisable
Pour les experts en la matière, ce projet fou est réalisable, mais sera rendu difficile par le mouvement constant des appareils. En effet, un satellite placé sur une orbite basse (comme c'est le cas avec les lancements amateurs) ne reste pas en place.
Un problème qui pourrait être évité en le plaçant beaucoup plus haut en orbite géostationnaire au niveau de l'équateur. Problème : plus éloigné, le satellite mettrait plus de temps à renvoyer un signal, ce qui pourrait poser quelques problèmes de délai. A suivre.
L'informaticien
Le projet s'appelle le Hackerspace Global Grid. Il comprend de nombreux objectifs, et implique, outre l'envoi de satellites dans l'espace, la construction de stations au sol pour communiquer avec eux.
A terme, ses organisateurs aimeraient même envoyer un astronaute amateur sur la Lune (d'ici les 23 prochaines années).
Empêcher la censure de l'Internet
Mais leur envie première est de donner naissance à un Web non censurable, "hors du contrôle des entités terrestres".
Ces dernières années, plusieurs particuliers ont réussi à mettre quelques engins en orbite : des petits satellites envoyés là-haut grâce à des ballons ; mais seulement pour une période de courte durée, de plus, leur localisation s'est toujours avérée très difficile a réaliser (surtout pour des petits budgets).
Le projet Hackerspace est géré par le fameux Chaos Computer Club, un groupe de hackers allemand influent qui existe depuis plusieurs dizaines d'années. Armin Bauer, 26 ans, soutient le projet depuis son domicile de Stuttgart. Il travaille sur l'infrastructure communicationnelle du dispositif.
Un réseau de stations terrestres à 100 euros
Son idée ? Un réseau distribué de stations terrestres low-cost, achetées ou construites par des particuliers. Connectées ensemble et utilisées de façon globale, elles pourraient alors localiser un satellite continuellement. Un fonctionnement inverse à celui du GPS.
Trois prototypes de stations au sol sont annoncés pour mi-2012. Puis, les hackers espèrent en vendre quelques-unes "sans faire de profit", au prix annoncé de 100 euros l'unité.
Hackerspace est réalisable
Pour les experts en la matière, ce projet fou est réalisable, mais sera rendu difficile par le mouvement constant des appareils. En effet, un satellite placé sur une orbite basse (comme c'est le cas avec les lancements amateurs) ne reste pas en place.
Un problème qui pourrait être évité en le plaçant beaucoup plus haut en orbite géostationnaire au niveau de l'équateur. Problème : plus éloigné, le satellite mettrait plus de temps à renvoyer un signal, ce qui pourrait poser quelques problèmes de délai. A suivre.
L'informaticien