La face obscure de l’internet
Le cyberespace est un lieu ou se tisse des liens en toute confidentialité, mais il faut savoir que les jeunes ont une chance sur trois de voir des images choquantes.
L’internet est une ressource planétaire qui ne cesse de se développer. Elle permet l’accélération de l’accès à l’information et au savoir et l’ouverture sur le monde en favorisant l’échange et le partage. Cependant, le cyberespace présente des dangers qui guettent surtout les jeunes. Avec l’effritement de l’autorité parentale, le manque d’intérêt de l’ancienne génération pour le cyber-phénomène, l’absence criante d’association de protection des enfants dans le domaine et le manque de politique de l’Etat en la matière, les adolescents sont livrés à eux-mêmes. Les résultats d’une enquête réalisée dans la ville de Casablanca, au Maroc, peuvent être transposés à l’Algérie, attestent le manque de perception des jeunes par rapport aux dangers liés aux technologies. Plus des deux tiers des enfants de 10 à 17 ans interviewés déclarent avoir reçu des offres de voyage, de cadeaux ou de mariage par internet (chat) de la part d’inconnus.
Plus du quart des enfants utilisent les cybercafés malgré l’Interdiction de leurs parents et plus des deux tiers des enfants n’ont jamais entendu parler des crimes de l’internet. De l’avis des services de police, la cybercriminalité ne se résume pas aux infractions commises par et sur internet. Le téléphone portable est également l’un des supports permettant de commettre les mêmes délits. Un représentante de la DGSN a révélé que 5 cas de pornographie infantile via la téléphonie mobile ont été traités par les services de police depuis janvier 2009 contre 8 cas en 2008, relevant qu’aucun cas de pédophilie n’a été enregistré via internet. Une étude récente réalisée en Europe a indiqué que 90% des adolescents âgés entre 12 et 18 ans déclarent utiliser internet. 70% d’entre eux l’utilisent essentiellement pour communiquer entre eux mais également à des fins de recherche et de loisirs. Environ 80% des enfants entre 8 et 14 ans sont attirés par les jeux en ligne.
L’enfant se retrouve, ainsi, dans un monde clos dans lequel l’imagination illimitée est maîtresse du jeu et à ce stade, le risque de dépendance devient inquiétant. Le cyberespace est devenu un lieu de rencontre ou les gens font des connaissances et tissent des liens d’amitié dans la confidentialité totale. Les enfants sans grande expérience sont les proies faciles de certains malfaiteurs aux intentions malsaines. « Statistiquement, il existe une chance sur trois d’être confronté à des images choquantes sur le Net. Les enfants peuvent ainsi être victimes d’images pornographiques, d’images violentes ou exposés à des réseaux terroristes », a révélé le professeur Khiati de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem). En règle générale, les poursuites pour des délits liés aux structures de l’information s’avèrent assez difficiles. L’internet, en tant que réseau ouvert basé sur la coopération, est facilement attaquable.
El Watan
Le cyberespace est un lieu ou se tisse des liens en toute confidentialité, mais il faut savoir que les jeunes ont une chance sur trois de voir des images choquantes.
L’internet est une ressource planétaire qui ne cesse de se développer. Elle permet l’accélération de l’accès à l’information et au savoir et l’ouverture sur le monde en favorisant l’échange et le partage. Cependant, le cyberespace présente des dangers qui guettent surtout les jeunes. Avec l’effritement de l’autorité parentale, le manque d’intérêt de l’ancienne génération pour le cyber-phénomène, l’absence criante d’association de protection des enfants dans le domaine et le manque de politique de l’Etat en la matière, les adolescents sont livrés à eux-mêmes. Les résultats d’une enquête réalisée dans la ville de Casablanca, au Maroc, peuvent être transposés à l’Algérie, attestent le manque de perception des jeunes par rapport aux dangers liés aux technologies. Plus des deux tiers des enfants de 10 à 17 ans interviewés déclarent avoir reçu des offres de voyage, de cadeaux ou de mariage par internet (chat) de la part d’inconnus.
Plus du quart des enfants utilisent les cybercafés malgré l’Interdiction de leurs parents et plus des deux tiers des enfants n’ont jamais entendu parler des crimes de l’internet. De l’avis des services de police, la cybercriminalité ne se résume pas aux infractions commises par et sur internet. Le téléphone portable est également l’un des supports permettant de commettre les mêmes délits. Un représentante de la DGSN a révélé que 5 cas de pornographie infantile via la téléphonie mobile ont été traités par les services de police depuis janvier 2009 contre 8 cas en 2008, relevant qu’aucun cas de pédophilie n’a été enregistré via internet. Une étude récente réalisée en Europe a indiqué que 90% des adolescents âgés entre 12 et 18 ans déclarent utiliser internet. 70% d’entre eux l’utilisent essentiellement pour communiquer entre eux mais également à des fins de recherche et de loisirs. Environ 80% des enfants entre 8 et 14 ans sont attirés par les jeux en ligne.
L’enfant se retrouve, ainsi, dans un monde clos dans lequel l’imagination illimitée est maîtresse du jeu et à ce stade, le risque de dépendance devient inquiétant. Le cyberespace est devenu un lieu de rencontre ou les gens font des connaissances et tissent des liens d’amitié dans la confidentialité totale. Les enfants sans grande expérience sont les proies faciles de certains malfaiteurs aux intentions malsaines. « Statistiquement, il existe une chance sur trois d’être confronté à des images choquantes sur le Net. Les enfants peuvent ainsi être victimes d’images pornographiques, d’images violentes ou exposés à des réseaux terroristes », a révélé le professeur Khiati de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem). En règle générale, les poursuites pour des délits liés aux structures de l’information s’avèrent assez difficiles. L’internet, en tant que réseau ouvert basé sur la coopération, est facilement attaquable.
El Watan