Le Cerist veut promouvoir le nom de domaine «point dz»
A peine 5 % des sites Internet algériens appartiennent au nom de domaine point dz (.dz) géré par le Cerist depuis 1995. Alors qu’ils sont environ 45 000 hébergés à l’étranger, les sites relevant de ce domaine ne sont en effet que quelque 2 380, selon des chiffres communiqués hier à l’occasion d’une journée d’étude consacrée par le Cerist à la promotion du nom de domaine .dz.
A cette occasion, le président de l’association des providers, M. Kahlane, a souligné que sur 95 % de sites algériens hébergés à l’étranger, 90 % appartiennent aux noms de domaines point com, ou encore point org ou point net. Selon lui, comparée à ses voisins maghrébins, l’Algérie est très en retard puisque la Tunisie, par exemple, compte 13 000 sites Internet appartenant à son nom de domaine point tn (.tn), alors qu’au Maroc le nom de domaine point ma (.ma) abrite entre 50 000 et 60 000.
Les entités algériennes désireuses de disposer de leur propre site Internet boudent le domaine point dz. C’est justement pour découvrir les raisons de cette réticence que la journée d’hier à été organisée. Les participants n’ont d’ailleurs pas hésité à pointer du doigt les multiples contraintes, parmi lesquelles «les problèmes bureaucratiques causés par une paperasse trop lourde, des tarifs d’hébergement excessifs, des problèmes de sécurité et de fiabilité informatique et l’impossibilité de gérer son site à distance», a souligné Mme Houria Atif, l’ancienne directrice générale de Djaweb. Ce sont autant de contraintes qui font que les gens préfèrent aller se faire héberger ailleurs, d’autant plus que le nom de domaine point dz n’est pas bien connu et qu’il y a beaucoup d’appréhensions qui circulent à son sujet, a-t-on souligné. Toutefois, Mme El Mouhaeb a tenu à réfuter certaines idées reçues concernant notamment la question de sécurité, admettant que le développement des infrastructures de télécommunication permet aujourd’hui «d’offrir la fiabilité» à ceux qui sont enregistrés sous ce nom de domaine.
Par ailleurs, a-t-elle précisé, des dispositions ont été prises depuis une année pour promouvoir davantage ce domaine, comme l’annulation des frais d’enregistrement et la simplification de ce dernier, en donnant la possibilité de le faire en ligne. Résultat, le domaine point dz a connu 1 000 nouveaux enregistrements en l’espace d’une année. Ces mesures sont cependant jugées insuffisantes car, selon le directeur général du Cerist, M. Badache, «la promotion du domaine point dz n’est pas d’ordre technique. On peut créer autant de sites qu’on veut mais s’il n’y a pas de création de contenu et de développement de services en ligne, l’Algérie restera toujours invisible sur le net».
Pour promouvoir le nom de domaine algérien, la présidente de l’ARPT, Mme Zohra Derdouri, a proposé de faire un travail en direction de ceux qui ont hébergé leurs sites à l’étranger pour les inviter «à faire migrer leurs sites sous le nom de domaine point dz. Les questions de sécurité sont prises en charge mais il est nécessaire d’alléger les procédures», a-t-elle dit.
Jeune Indépendant
A peine 5 % des sites Internet algériens appartiennent au nom de domaine point dz (.dz) géré par le Cerist depuis 1995. Alors qu’ils sont environ 45 000 hébergés à l’étranger, les sites relevant de ce domaine ne sont en effet que quelque 2 380, selon des chiffres communiqués hier à l’occasion d’une journée d’étude consacrée par le Cerist à la promotion du nom de domaine .dz.
A cette occasion, le président de l’association des providers, M. Kahlane, a souligné que sur 95 % de sites algériens hébergés à l’étranger, 90 % appartiennent aux noms de domaines point com, ou encore point org ou point net. Selon lui, comparée à ses voisins maghrébins, l’Algérie est très en retard puisque la Tunisie, par exemple, compte 13 000 sites Internet appartenant à son nom de domaine point tn (.tn), alors qu’au Maroc le nom de domaine point ma (.ma) abrite entre 50 000 et 60 000.
Les entités algériennes désireuses de disposer de leur propre site Internet boudent le domaine point dz. C’est justement pour découvrir les raisons de cette réticence que la journée d’hier à été organisée. Les participants n’ont d’ailleurs pas hésité à pointer du doigt les multiples contraintes, parmi lesquelles «les problèmes bureaucratiques causés par une paperasse trop lourde, des tarifs d’hébergement excessifs, des problèmes de sécurité et de fiabilité informatique et l’impossibilité de gérer son site à distance», a souligné Mme Houria Atif, l’ancienne directrice générale de Djaweb. Ce sont autant de contraintes qui font que les gens préfèrent aller se faire héberger ailleurs, d’autant plus que le nom de domaine point dz n’est pas bien connu et qu’il y a beaucoup d’appréhensions qui circulent à son sujet, a-t-on souligné. Toutefois, Mme El Mouhaeb a tenu à réfuter certaines idées reçues concernant notamment la question de sécurité, admettant que le développement des infrastructures de télécommunication permet aujourd’hui «d’offrir la fiabilité» à ceux qui sont enregistrés sous ce nom de domaine.
Par ailleurs, a-t-elle précisé, des dispositions ont été prises depuis une année pour promouvoir davantage ce domaine, comme l’annulation des frais d’enregistrement et la simplification de ce dernier, en donnant la possibilité de le faire en ligne. Résultat, le domaine point dz a connu 1 000 nouveaux enregistrements en l’espace d’une année. Ces mesures sont cependant jugées insuffisantes car, selon le directeur général du Cerist, M. Badache, «la promotion du domaine point dz n’est pas d’ordre technique. On peut créer autant de sites qu’on veut mais s’il n’y a pas de création de contenu et de développement de services en ligne, l’Algérie restera toujours invisible sur le net».
Pour promouvoir le nom de domaine algérien, la présidente de l’ARPT, Mme Zohra Derdouri, a proposé de faire un travail en direction de ceux qui ont hébergé leurs sites à l’étranger pour les inviter «à faire migrer leurs sites sous le nom de domaine point dz. Les questions de sécurité sont prises en charge mais il est nécessaire d’alléger les procédures», a-t-elle dit.
Jeune Indépendant
Commentaire